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2 Thessaloniciens 1.5

Dieu est juste. (S’il permet aujourd’hui que vous souffriez,) il jugera (vos persécuteurs) selon sa justice ; (mais, par ces afflictions,) il veut vous mener à être trouvés dignes de son royaume pour lequel vous souffrez.
Ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez.
Il y a là une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez.

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Franck Lefillatre - L'espérance de la résurrection. (2)

Par Franck Lefillatre - Publié le 21 Mars 2010

Eglise Paris Métropole

2 Thessaloniciens 1.2-6

Message texte

Fausse humilité ou vraie conscience

C’est en se plongeant dans la parole de Dieu que l’on prend rapidement conscience de tout ce qui cloche dans …

Sylvie Corman

2 Thessaloniciens 1.1-18

Message texte

Révolution !

2011, Ce début d’année est fécond en Révolution…Soulèvement de peuples. Les raisons en sont certainement nombreuses et légitimes. Mais en …

Lerdami .

2 Thessaloniciens 1.1-18

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L'apôtre voit dans la persécution des enfants de Dieu une preuve certaine, (une démonstration, un présage), du juste jugement de Dieu, à cause de l'endurcissement que cela suppose chez les adversaires, (comparez Luc 23.31, note) et parce qu'il est impossible que Dieu ne fasse pas cesser un tel désordre moral. (verset 6)

"Les souffrances que les hommes pieux endurent de la part des méchants nous montrent comme à l'œil que Dieu sera le juge du monde. C'est là précisément l'inverse de l'opinion profane que nous concevons quand nous voyons les justes malheureux et les méchants heureux. Nous en concluons que le monde tourne au hasard, et nous ne voyons plus le gouvernement de Dieu. Ainsi nous entendons un poète païen s'écrier : Je suis tenté de croire qu'il n'y a point de Dieu. Et le Psalmiste lui-même nous dit que les pieds lui ont presque manqué quand il a considérée ce désordre du monde visible. (Psaumes 73.2) Mais Paul en tire une conséquence tout opposée ; voyant que Dieu épargne les impies pour un temps, il n'en est que plus certain du juste jugement qui les attend." Calvin.

D'autres voient dans la persévérance et dans la foi avec lesquelles les Thessaloniciens endurent la persécution, la preuve du juste jugement de Dieu. Cette persévérance et cette foi ne sauraient être déçues ; elles démontrent et présagent aux persécuteurs, elles garantissent aux persécutés euxmêmes que le jugement de Dieu viendra rétablir l'ordre et assurer le triomphe du bien.

Ces derniers mots complètent la pensée de verset 4 : Ils seront jugés dignes du royaume de Dieu à cause de la persévérance de leur foi au milieu de leurs souffrances pour Christ. "Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé."

D'autres rapportent ces mots à ceux qui précèdent immédiatement : juste jugement qui aura lieu pour que vous soyez jugés dignes...

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Si l’on considère que la piété est digne d’être pratiquée, elle surpasse tout ici-bas ; ceux qui ne l'ont pas adoptée, en tant que ligne de conduite, ou qui n'en savent ni la valeur, ni comment la découvrir, ne peuvent trouver aucune raison de souffrir pour elle.

Nous ne pouvons mériter le ciel par nos propres mérites, ni par nos éventuelles souffrances, ou par quelconques prestations envers notre prochain ; mais par notre patience dans la souffrance, nous sommes « préparés » pour la félicité céleste promise. Rien ne peut éloigner davantage un homme de la ruine éternelle, qu'un esprit de persécution et d'inimitié au Nom de Dieu et de Son peuple.

Dieu éprouvera ceux qui persécutent Son peuple. Il y a un repos céleste prévu pour les enfants de Dieu : un repos loin du péché et de toute peine !

La certitude d’une récompense future, se manifeste dans la Justice divine. Cette pensée devrait terrifier les impies, et encourager les hommes vertueux !

La foi, qui « porte son regard » vers le grand Jour du Seigneur, est capable de comprendre partiellement le rôle de la Providence, cette dernière restant néanmoins confuse pour les impies. Le Seigneur Jésus apparaîtra en ce jour, depuis les cieux. Il viendra, entouré de la gloire et de la puissance du monde céleste. Sa lumière pénétrera tout et Sa puissance détruira tous ceux qui en ce jour, seront balayés, tels des fétus de paille. Cette apparition sera terrible pour ceux qui ne connaissent pas Dieu, et particulièrement pour ceux qui se rebellent contre Son témoignage et qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ.

Tel est le grand crime de la multitude des pécheurs : l'Évangile leur est révélé, mais ils ne veulent pas y croire ; ou, s'ils font semblant de L’admettre, ils ne Lui obéissent pas. Croire les vérités émises par l'Évangile, c'est être amené à obéir à Ses préceptes.

Bien que les pécheurs, par la patience divine, puissent être unanimement épargnés, ils finiront par être punis. Ayant commis les œuvres du péché, ils doivent en recevoir le salaire. En ce cas, Dieu se sert de divers moyens, présents ici-bas, pour punir ces pécheurs ; cependant, au dernier jour, on assistera à leur destruction par le Tout-puissant ; qui peut prétendre connaître le pouvoir de Sa colère ?

Ce « dernier jour » sera un moment de joie pour certains, pour les saints, pour ceux qui croient et obéissent à l'Évangile. En ce jour brillant et béni, Jésus-Christ sera glorifié et admiré par les saints, les Siens, Son peuple ! Sa Grâce et Sa Puissance seront ouvertement reconnues, quand Il apparaîtra, lors de Sa seconde venue, pour accomplir Ses desseins, avec Ses rachetés, ceux qui ont cru en Lui.

Seigneur, si Tes saints pourront contempler une telle Gloire, ils ne pourront qu’en louer l’Auteur ! La grandeur de Ta Justice vis-à-vis du méchant sera admirée, grandeur qui n’atteindra pas cependant celle de Ta Miséricorde à l’égard des croyants. Cela amènera les anges à adorer Dieu avec une sainte admiration, et transportera les saints dans la louange et un ravissement éternels !

Le moindre des croyants aura dans le ciel davantage de joie que tout ce que l’on pourrait imaginer ici-bas ; Christ sera admiré par tous ceux qui auront cru en Lui, même par le plus modeste de Ses enfants !

Matthew Henry © traduction Dominique Osché