Saisis dans le deuil ! (320)
Le pasteur Otto Funcke venait de perdre sa jeune femme. Voici ce qu’il raconte à ce propos dans ses souvenirs …
Un nouveau ciel, et une nouvelle terre : la nouvelle
Jérusalem, où Dieu demeure et bannit toute peine. (Apocalypse 21:1-8)
L’origine céleste de cette ville, sa gloire, et ses murailles
invulnérables. (Apocalypse 21:9-21)
La félicité parfaite au sein de cette ville, éclairée par la
présence de Dieu et de l'Agneau ; son libre accès,
à la multitude des rachetés. (Apocalypse 21:22-27)
Cette nouvelle Jérusalem est l'église de Dieu dans son état nouveau et parfait, l'église triomphante. Sa béatitude provient entièrement de Dieu, et ne dépend que de Lui. La présence de Dieu, parmi Son peuple, dans le ciel, ne sera pas interrompue, comme elle l'est ici-bas : Il demeurera continuellement avec les Siens !
Tous les effets résultant des problèmes de ce monde, seront anéantis. Les enfants de Dieu ont souvent pleuré à cause du péché, de la détresse, et des calamités de l'église ; mais dans le ciel, aucun souvenir, aucun élément des peines anciennes ne subsisteront.
Christ fait toutes choses nouvelles. Si nous sommes disposés et désireux que le Rédempteur « plein de Grâce », renouvelle notre cœur et notre nature, Il fera alors toutes choses « nouvelles » en nous, conformément à notre situation, jusqu'à ce qu'Il nous ait amenés à nous réjouir d'un bonheur complet !
Remarquez la véracité de la promesse de ce texte : le Seigneur annonce Ses « titres » : l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin, preuve qu’Il accomplira inexorablement tous Ses desseins.
Les plaisirs sensuels et coupables sont semblables à des eaux boueuses et empoisonnées ; les meilleures consolations de ce monde (par rapport aux célestes), ne sont que de piètre envergure, elles ressemblent à des « citernes presque vides » ; lorsqu'elles sont mises sur un « piédestal », elles deviennent alors de véritables « citernes crevassées », ne pouvant offrir que des déceptions.
Mais les joies que Christ nous offre sont comme des eaux qui jaillissent d'une source, pures, rafraîchissantes, abondantes, et éternelles !
Les consolations du Saint-Esprit, préparent notre âme au bonheur céleste ; ce sont des « ruisseaux » qui coulent pour nous, dans le désert. Les âmes craintives n’osent par percevoir les difficultés apparentes de la piété, leur « peur » servile vient en fait de leur incrédulité ; les personnes qui n'osent pas « relever la croix de Christ », préfèrent par lâcheté avancer dans leur méchanceté.
Les agonies et les angoisses de la « première mort » mèneront les pécheurs vers des terreurs encore plus grandes : celles de la mort éternelle.
Ceux qui veulent avoir des vues distinctes du ciel, doivent s’y appliquer aussi près qu'ils le peuvent : ils doivent gravir la « montagne » de la méditation et de la foi !
La vision de ce texte représente l'église de Dieu sous un angle parfait, triomphante, brillante par son éclat et glorieuse dans ses rapports avec Christ ; cet état révèle que le bonheur du ciel consiste à avoir une relation intime avec Dieu, en conformité avec Sa personne.
Le changement d'image : une épouse au début de ce texte, devenant ensuite une ville, nous montre que nous ne devons retenir que les idées générales de cette description.
Le mur représente la sécurité : le Ciel est un « état » sécurisé ; ceux qui y demeurent, sont séparés et protégés de tous maux et de tout ennemi. Cette ville est relativement vaste : il y a de la place pour tout le peuple de Dieu ! Les fondations du mur représentent les Promesses et la Puissance divines, ainsi que le rachat de Christ ; elles représentent les fondements solides de la sécurité et du bonheur de l'église. Ces fondements sont ornés de douze variétés de pierres précieuses, ce qui rappelle la diversité et la perfection de la doctrine de l'évangile, les Grâces du Saint-Esprit, et l’excellence du Seigneur Jésus-Christ !
Le ciel a des portes : il y a une admission libre pour tous les sanctifiés ; on ne les empêchera pas d’entrer. Ces portes sont toutes des perles. Christ est la « Perle de grand prix », Il est notre Chemin, celui qui nous conduit à Dieu.
La place de la ville est constituée d'or pur, comme du verre transparent. Les saints dans le ciel foulent l'or sous leurs pieds. S’ils bénéficient du repos céleste, ils ne sont pas cependant dans un état de sommeil et d'inaction ; ils sont en communion, non seulement avec Dieu, mais les uns avec les autres.
De plus, toutes ces gloires ne sont qu’une faible représentation du ciel !
D’où provient, dans ce texte, cette lumière dans le ciel ? C'est la Gloire de Dieu qui éclaire cette ville, et l'Agneau qui en est la Lumière. Dieu, par l’intermédiaire de Christ, sera une Fontaine éternelle de connaissance et de joie pour les saints, dans le ciel. Ce passage nous indique qu’il n'y a pas de nuit : il n'y a donc pas besoin de fermer les portes ; partout règne la paix et la sécurité !
Tout cela nous montre que nous devons être de plus en plus amenés à penser au ciel, un ciel rempli de la Gloire de Dieu, et éclairé par la présence du Seigneur Jésus ! Rien de coupable ni d'impur, d’idolâtre, de faux, de trompeur, ne peut y entrer. Tous les « habitants » sont rendus parfaits, dans la sainteté.
Aujourd’hui, ici-bas, les saints ne peuvent que constater la présence d’un triste « amalgame » de corruption, qui les entrave dans leur service pour le Seigneur, et qui altère leur communion avec Lui ; mais, dès leur entrée dans lieu très saint (spirituel), ils sont lavés dans la « cuve » du Sang de Christ, et sont présentés ensuite au Père, sans aucune tache !
Nul n'est admis dans le ciel s'il se livre à l'abomination. Il ne s'y trouve aucun hypocrite, ni aucun menteur. Puisque rien d'impur ne peut entrer dans les lieux célestes, puissions-nous être interpellés par les visions décrites dans ce texte, et utiliser toutes nos compétences à parfaire notre sainteté dans la crainte de Dieu !
En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrétien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos données à caractère personnel (comme vos données de navigation et les informations renseignées dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants :
C'est la nouvelle Jérusalem, elle même, l'Eglise des rachetés qui est appelée le tabernacle de Dieu avec les hommes, par allusion au tabernacle qui servait de sanctuaire dans le désert, et grâce auquel Dieu habitait avec les hommes. Comparer Lévitique 26.11,12 ; Jérémie 24.7 ; 31.33 ; Ezéchiel 37.27 ; de là sont tirées les expressions qui dépeignent cette relation parfaite de Dieu avec les hommes par laquelle est pleinement réalisé ce que préfigurait l'ancienne Alliance : Dieu lui même sera avec eux, leur Dieu. (Les mots leur Dieu manquent dans Sin., Q. Weiss les maintient.)
La félicité éternelle, qui n'aura rien de commun avec les créations d'une imagination charnelle, sera toute dans la communion réelle et vivante avec Dieu, dans la possession et la jouissance de Dieu lui-même. Pour des êtres parvenus à la perfection, il n'y a rien au dessus de cet amour infini dont Dieu les aime et dont ils aiment Dieu en retour. Une telle destination est seule digne de l'homme créé à l'image de Dieu et racheté par Jésus-Christ, seule digne de Dieu lui-même. Cette conception du bonheur éternel, exempte de tout alliage sensuel, comme de toute fantaisie de l'imagination, ne saurait être que le fruit d'une révélation divine.