Jésus en Exode !
Le mois dernier, nous avions découvert Jésus dans le livre de la Genèse. Nous le découvrirons sous quelques autres apparences …
Il pourvoira à tous vos besoins
"La manne cessa le lendemain, quand ils mangèrent des productions du pays. Pour les Israélites, il n’y eut plus de …
Exode 16.1-36
Comment apprendre à espérer en Dieu
« Espère en l’Eternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Eternel ! » Psaume 27.14 En …
Exode 16.1-16
Rends-moi la vue Seigneur !
« (Exode 13v 21) Et la nuée, marchait devant eux le jour… une colonne de feu éclairait le campement… (Exode …
Exode 14.1-36
Exode 15.1-40
Exode 1–18 - Synthèse
Redécouvrez le livre d’Exode à travers notre série Lire les Ecritures, et saisissez la logique reliant la conception littéraire à …
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
13 à 24 L'exaucement
On vit monter. Ce qui vient de loin, en se rapprochant, paraît s'élever.
Les cailles ; non pas des cailles, mais les vols de cailles bien connus, qui traversent régulièrement la péninsule du Sinaï au printemps, en venant d'Afrique pour se rendre plus au nord, et en automne, en retournant an sud ; elles passent alors dans ces contrées en vols si serrés, que l'on peut en abattre aisément deux ou trois d'un coup en leur jetant un bâton ; elles sont même parfois si lasses qu'elles se laissent tomber à terre et qu'on peut les prendre avec la main. Une foule de voyageurs ont constaté ce phénomène en Arabie, en Syrie et en d'autres contrées. Ainsi Tristram raconte qu'il trouva un matin en Algérie le sol couvert de ces oiseaux, sur une étendue de plusieurs acres, tandis que le soir précédent il n'y en avait pas trace. Les Arabes apprécient beaucoup cette viande et la conservent en la salant. Il est dit Nombres 11.31 que les cailles venaient de delà la mer ; elles avaient traversé la mer Rouge et tombaient de fatigue. Le miracle ne consista donc pas dans le fait lui-même, mais dans la circonstance que ce fait arriva au moment précis pour lequel il avait été annoncé et où il répondait au dessein divin.
Et le matin il y avait... : le soir Dieu avait donné la viande ; au matin, il y ajoute le pain, selon sa promesse.
Le soir, survinrent les cailles ; les enfants d'Israël en prirent en quantité suffisante. La manne vint également, sous forme de rosée. Les Hébreux l'appelèrent « manne », ce qui signifie : « Qu'est-ce que cela » ? « C'est la part que l'Éternel nous a allouée, prenons-la et soyons Reconnaissants » ! C'était une nourriture au goût agréable. La manne tombait du ciel, comme de la pluie ; elle apparaissait avec la rosée, sous forme de petits grains ronds, comme de la gelée, semblables à des graines de coriandre, de la même couleur que des perles. La manne apparaissait seulement six jours par semaine, et le sixième jour, la quantité doublait ; si on la conservait plus d'une journée, elle se gâtait et les vers la rongeaient, à l'exception du jour du sabbat. Le peuple n'avait jamais vu cela auparavant. Les enfants d'Israël pouvaient moudre la manne dans un moulin ou la piler dans un mortier, pour cuire des gâteaux.
Ce miracle a duré pendant quarante ans, tant que les Israélites furent dans le désert ; il cessa quand ils arrivèrent en Canaan. Tout cela arriva pour bien montrer que la vie des enfants d'Israël serait maintenant différente, par rapport à leur passé. Ils devaient récolter la manne chaque matin.
Le texte précise : - Qu'il fallait bien observer les instructions relatives à la manne, en tant que nourriture pour chaque famille ; le travail devait être paisiblement accompli, chacun devait manger la quantité de pain impartie ; ce ne devait pas être le pain de « la paresse » ou de la « déception ». Dieu, dans Sa bonté, donne toujours le temps nécessaire à l'homme, pour accomplir son devoir ; il en était ainsi, quand la manne apparaissait, chaque matin ; les Hébreux ne devaient pas en consommer avant de l'avoir complètement récoltée.
- Qu'il fallait se contenter de la quantité allouée. Ceux qui en avaient récolté davantage, ne disposaient en final que du nécessaire pour leur subsistance. Ceux qui n'en avaient pas suffisamment, prenaient le surplus des autres ; ainsi, quelles que soient les quantités de manne récoltées, les familles n'avaient pas trop de nourriture, ni trop peu. Il n'y avait aucune disproportion du niveau de vie de chacun des enfants d'Israël.
- Les Hébreux étaient dépendants de la Providence divine : ils devaient rester sereins, malgré le fait de ne disposer d'aucune provision de pain dans leurs maisons ou dans le camp : ils devaient placer leur confiance en Dieu, de jour en jour, sachant qu'Il leur donnerait leur pain quotidien. Ils devaient tirer leur nourriture des greniers de l'Éternel, étant garantis de sa fraîcheur et bonne qualité et non pas de leurs stocks personnels. Remarquez la folie de ceux qui ont voulu en mettre de côté : ils pensaient qu'en agissant ainsi, ils feraient preuve de sagesse, de bonne organisation, aux yeux de leurs voisins; en fait cette crainte de manquer de pain ne se concrétisait que par de la pourriture et de la vermine. Cela démontre que « mettre de côté », dans un esprit de cupidité, n'est pas louable. Les richesses acquises de cette façon ne sont que corruption, Jacques 5:2,3. Par contre, la sagesse, la puissance et la bonté qui découlaient de cette récolte journalière de la manne dans le désert, dénuée de toute ressemblance avec les récoltes naturelles, doivent nous faire méditer sur toutes les richesses que Dieu nous dispense.