Moïse est très solennel devant l'Éternel. Ainsi, par
l'intercession de Christ, nous sommes non seulement sauvés de
la perdition, mais aussi certains de passer l'éternité dans la
joie. Remarquez de quelle façon Moïse expose ses demandes à
Dieu. Nous bénéficions de faveur de l'Éternel, si nous sommes
animés d'un cœur plein de zèle et de ferveur, lorsque nous
accomplissons notre devoir. Moïse tenait le langage de
quelqu'un qui chemine sans avoir la conviction d'être
accompagné par Dieu. Les grâces et les promesses divines ne
doivent pas seulement encourager notre foi, elles sont là pour
nous inciter à la prière fervente. Notez également à quel point
le patriarche semblait pressé ! Il en est de même pour Christ,
qui intercède sans cesse auprès de Dieu, en notre faveur ;
cette intercession est d'ailleurs très pertinente !Moïse commença ensuite à discerner la gloire de Dieu, à
percevoir Sa voix de plus près. Une vision directe de cette
gloire, aurait de toute façon écrasé totalement le patriarche.
L'homme est misérable et indigne de percevoir directement la
grandeur de la Gloire de Dieu. Il est faible et ne pourrait
supporter une vision si intense ; l'être humain est coupable,
il ne peut qu'être épouvanté, face à la Grandeur divine. Seule
la manifestation de Christ, dans Sa miséricorde, peut nous
permettre de supporter l'approche de Dieu.
L'Éternel était bien conscient du désir de Son serviteur Moïse.
La bonté de Dieu est un des aspects de Sa gloire ; Il désire
nous voir nous approcher de Lui davantage pour bénéficier de Sa
Miséricorde, que pour voir Sa grandeur et Sa majesté.
Un rocher servit à protéger Moïse, afin qu'il puisse ressentir
la bonté et la gloire de Dieu. Ce rocher d'Oreb était une image
typique de Christ, le « Roc » ; Il est le Rocher du Refuge, du
Salut et de la Puissance. Heureux sont ceux qui se tiennent sur
ce rocher ! Le creux du rocher était également une image de
Christ : un Sauveur frappé, crucifié, blessé et mis à mort.
Ce qui suit, dénote la connaissance imparfaite de Dieu, aux
yeux du patriarche ; Christ est Celui qui nous révèle le Père ;
Moïse n'a pu voir Dieu que par derrière, tel un personnage,
sans pouvoir discerner Sa grandeur céleste réelle. En Christ,
le Père nous révèle Sa Gloire, Sa Grâce et Sa Bonté : tous ces
attributs nous sont réservés : nous pourrons alors Le
contempler directement dans les cieux !
Betsaléel était de la tribu de Juda. Peut-être son grand-père Hur était-il le même que celui que Moïse adjoignit à Aaron pour leur remettre la direction du peuple quand il monta sur le Sinaï (24.14) et qui avait joué un rôle dans la bataille contre les Amalékites (17.12).
Appelé par son nom. Cette expression ne s'applique qu'à ceux qui sont chargés de quelque grande œuvre. Ainsi Moïse (3.4) ; Samuel (1Samuel 3.10) ; Cyrus (Esaïe 45.1,3,4).