Christ est le bien-aimé Fils de Dieu, et notre
merveilleux Sauveur ! Le soin que l'Éternel a prodigué envers
l'assemblée d'Israël, est décrit par l'image d'une vigne.Tôt ou tard, les avantages que le ciel nous a accordés ici-bas,
seront « comptabilisés » par le Seigneur.
L'Éternel planta une « vigne » de la meilleure qualité qui
soit ; Il donna aux enfants d'Israël Sa loi, excellente, et a
institué Ses ordonnances, appropriées à leur situation. Le
temple était une « tour », où Dieu manifesta Sa présence. Il
établit Son autel, où les sacrifices devaient être offerts ; en
fait, tous les moyens nécessaires aux actions de grâce envers
Dieu, sont ici décrits. Dieu attend le « fruit », la louange,
de ceux qui bénéficient de Ses privilèges. De bons départs,
vers des buts nobles sont louables, mais ce n'est pas
suffisant ; il doit y avoir en plus du « fruit de la vigne »,
la communion avec le Seigneur ; nos pensées et nos affections,
comme nos paroles et nos actions, doivent être « de bonne
odeur », pour le Saint-Esprit.
Dieu ôta le fruit gâté. Les raisins sauvages sont les fruits de
la nature corrompue. Là où la Grâce n'agit pas, la corruption
se manifeste. La méchanceté de ceux qui se disent pieux, et qui
ne jouissent pas des bénéfices de la grâce, finit par retomber
sur eux-mêmes, véritables pécheurs. De telles personnes
n'appartiendront plus au peuple élu, aux enfants de Dieu. Quand
les erreurs et le vice ne sont plus contrôlés, la « vigne » ne
vaut alors plus rien ; elle sera bientôt entourée d'épines.
Cette situation se rencontre souvent, quand l'Esprit de Dieu
s'éloigne de ceux qui se sont longtemps écartés de Lui, et qui
ne se sont pas conformés à l'évangile. Ce texte est clair, il
nous donne toute explication à ce sujet !
Il est regrettable de voir une âme, qui, au lieu d'être
constituée de « raisins » d'humilité, d'amour, de patience, et
de mépris du monde, qualités auxquelles Dieu est sensible, se
trouve en fait n'être que des « raisins sauvages », de fierté,
de passion, de mécontentement, et de méchanceté, au mépris de
Dieu ; on devrait trouver en chaque individu la « vigne » de la
prière et de la louange du Seigneur, au lieu de celle qui reste
sauvage, celle des mauvaises paroles et des jurons.
Sachons produire patiemment du fruit, afin qu'au terme de notre
séjour ici-bas, nous puissions jouir de la vie éternelle !