Le souverain sacrificateur était lui-même pécheur, un
participant de notre propre nature. Dieu ne voulait pas que
l'homme coupable s’approchât lui-même du lieu Très Saint. Mais
chacun est le bienvenu devant Dieu, s'il vient à Lui par le biais
du souverain sacrificateur. Quand nous considérons notre
acceptation par Dieu et notre pardon, nous devons, par la foi,
nous baser à cet effet sur notre grand Souverain Sacrificateur,
Jésus-Christ, qui peut intercéder en faveur de ceux qui sont hors
du chemin de la Vérité, du devoir, et de toute joie spirituelle ;
Christ est Celui qui avec tendresse, écarte les pécheurs
repentants des chemins de l'erreur, du péché, et de toute misère
spirituelle.Seuls ceux qui s'attendent à ce secours divin, sont acceptés par
Christ, bénéficiant ainsi de Sa présence et de Sa bénédiction dans
les devoirs spirituels auxquels ils sont appelés. Ce texte
s’applique à Christ : Celui qui, dans les jours de Sa chair, a
subi la mort ; Il eut faim, Il a été tenté, Il a souffert pour
enfin mourir. Christ fut un exemple, pas uniquement dans les
termes de sa prière à Gethsémané, mais par Sa ferveur, lorsqu’Il
s’adressait au Père.
Combien de prières sont adressées au Seigneur sans réelle
conviction, combien peu sont accompagnées de larmes... Christ a
été fortifié pour supporter le poids immense de la souffrance qui
L’attendait. Il n'a pas bénéficié d’une véritable délivrance de la
mort, mais Il fut comme « transporté » à travers elle. Il a été
élevé et exalté, et Il lui a été donné le pouvoir de sauver tous
les pécheurs, sans exception, qui viennent à Dieu par Son
intermédiaire.
Christ nous a laissé ainsi un exemple de ce que nous devons
apprendre : une humble obéissance à la Volonté de Dieu, lorsque
nous traversons toutes nos afflictions. Nous avons besoin de
savoir supporter la détresse, pour apprendre la soumission.
L’obéissance de Christ, alors qu’Il portait notre propre nature
humaine, nous encourage à Lui obéir et nous permet de d’attendre
Son soutien et Sa consolation, lors des diverses tentations et
souffrances auxquelles nous sommes exposés.
Perfectionnez-vous dans ce « grand exercice » spirituel ; Christ
est devenu l'Auteur du salut éternel, pour tous ceux qui lui
obéissent ! Mais faisons-nous partie de ce nombre ?
Le verbe traduit par ôter le péché est composé d'une préposition qui lui donne le sens d'enlever complètement.
- Au lieu de sacrificateur, A, C, portent souverain sacrificateur.
- Se tient debout : à Hébreux 10.12, il est dit du Christ qu'il s'est assis pour toujours.
Sous la Nouvelle Alliance, un seul Sacrifice a été suffisant pour obtenir le pardon spirituel pour toutes les nations et générations, en les libérant du châtiment divin, et ce pour l’éternité.
Ce nom, de Nouvelle Alliance, convient donc tout à fait ! Que nul ne s’imagine que toutes les déviations ou inventions humaines, concernant la rémission des péchés, puissent avantager ceux qui se confient en elles, en remplacement du sacrifice du Fils de Dieu.
Que reste-t-il alors à faire, sinon rechercher tout intérêt dans ce Sacrifice, par la foi, en gardant ce « sceau » pour notre âme, par la sanctification de l'Esprit, en toute obéissance ?
Grâce au sacrifice de Christ, par l'existence de la loi « écrite » dans notre cœur, nous savons que nous sommes justifiés, et que Dieu ne se souvient plus de nos péchés !