Alain Aghedu - Débora - série : les vaillants héros de la foi 3
Troisième volet sur la série vaillant héros de la foi
Exhortation à être constant dans nos voies et à persévérer.
L'exemple de Christ ; le dessein de la Grâce de Dieu dans toutes
les souffrances que les croyants ont endurées. (Hébreux 12:1-11)
La paix et la sainteté sont recommandées, avec des mises en
garde contre le mépris des bénédictions
spirituelles. (Hébreux 12:12-17)
La dispensation du Nouveau Testament est bien plus excellente
que celle de l'Ancien. (Hébreux 12:18-29)
Dans l’expression, « le péché qui nous enveloppe si facilement », (premier verset de ce texte), nous devons comprendre : un péché auquel beaucoup d'entre nous sont prompts à succomber, ou à celui auquel nous sommes le plus exposés, que ce soit par habitude, par notre âge, ou suivant les circonstances. Ce texte nous adresse une exhortation très importante : tant qu’un péché reste enraciné dans le cœur d’un homme, sans être combattu ni subjugué, il empêchera celui-ci de « courir » dans sa course spirituelle chrétienne, en lui ôtant toute motivation pour vaincre, et en laissant place à tout découragement.
Que ceux qui sont fatigués et faibles spirituellement, puissent se rappeler que Jésus, Celui qui est Saint, a souffert, pour les sauver de la ruine éternelle. Si de telles personnes portaient vraiment leur regard par Jésus, elles seraient fortifiées spirituellement, en toute sainteté, elles seraient gardées de toute chute provoquée leurs désirs charnels.
Recherchons le plus fréquemment possible la présence de Jésus. Que sont nos petites épreuves par rapport à Son agonie à la croix ? Que sont nos « déserts spirituels », face à Ses souffrances ? Que représentent nos peines par rapport à celles de beaucoup d'autres personnes ? On rencontre parfois chez les croyants une tendance à défaillir dans leurs faiblesses, à succomber facilement sous les épreuves et les afflictions ; ceci est dû à l'imperfection de la grâce qui est en leur cœur et aux restes de la corruption qui subsistent en eux.
Les chrétiens ne doivent pas faiblir, face à l’épreuve. Bien que leurs ennemis et leurs persécuteurs puissent leur infliger de dures souffrances, il s'agit cependant de châtiments que Dieu permet de leur voir supporter ; leur Père céleste « supervise » tout, et Sa Sagesse aura réponse à tout. Face à leurs afflictions, ces âmes ne doivent pas faillir, ni perdre courage, car elles demeurent, malgré leurs péchés, dans « la main de Dieu et sous Sa houlette ». Elles ne doivent pas se décourager ni « crouler » sous les épreuves, ni se tourmenter, mais doivent les supporter, avec foi et patience.
Dieu peut permettre aux impies de rester dans l’iniquité, mais Il corrigera le péché de Ses propres enfants. En tant que tel, Il agit comme un Père. Nos parents ici-bas peuvent parfois nous châtier pour satisfaire un sentiment personnel plutôt que pour réformer nos manières. Mais notre Père céleste ne veut jamais nous faire souffrir par plaisir, ni affliger en vain Ses enfants : Il le fait toujours pour notre bien.
Notre vie entière est en quelque sorte un long apprentissage, il reste bien imparfait quant à notre exercice spirituel ; à cause de notre état pécheur, nous devons donc nous soumettre à la discipline céleste. Quand nous serons parvenus à la perfection, nous serons alors complètement réconciliés avec le ciel et le châtiment que Dieu peut parfois nous faire encore endurer, disparaîtra. Le châtiment de Dieu n'est pas synonyme de condamnation ; il peut être supporté avec patience, pour nous conduire vers une sainteté croissante.
Apprenons bien à considérer les afflictions que nous supportons ici-bas ; si elles semblent provenir des hommes, elles sont en fait des corrections envoyées par notre Père, plein de Grâce et de Sagesse, pour notre bien spirituel !
La foi et la patience permettent aux croyants de rechercher la paix et la sanctification, tel un homme qui suit avec constance, diligence et plaisir, sa vocation. La paix avec tout homme, de toute confession et parti, sera favorable à notre recherche de la sainteté. La paix et la sainteté vont de pair ; il ne peut y avoir de juste paix sans cette sainteté. Là où se trouvent des âmes qui ne possèdent pas la véritable Grâce de Dieu, la corruption prédominera et finira par éclater ; prenons garde au moindre péché qui reste caché en notre cœur, qui semble mort, mais qui rejaillit tôt ou tard, pour porter le trouble et nous déranger.
S'éloigner de Christ est ce qui caractérise ceux qui, tel Ésaü, préfèrent les délices éphémères de la chair, à la bénédiction de Dieu et à l'héritage céleste. Les pécheurs n'auront pas toujours, comme aujourd’hui, l’occasion de recevoir des bénédictions divines et « l’accès à un héritage céleste ». L'homme profane, par sa nature, désire pouvoir bénéficier des bénédictions célestes, tout en méprisant les voies par lesquelles elles peuvent être obtenues. Dieu ne veut pas mêler ces voies, ni Ses bénédictions, à la satisfaction et aux convoitises de l'homme. Lorsque l'on recherche avec ferveur la Miséricorde et la bénédiction de Dieu, on les obtient toujours !
L'Évangile est synonyme de douceur et de condescendance, il convient parfaitement à notre faible nature. Sous l'Évangile, tous peuvent s’approcher de Dieu avec hardiesse et bénéficier de Sa présence. Mais l’homme le plus parfait serait désespéré s'il était jugé selon la sainte loi donnée sur le mont Sinaï, sans un réel Sauveur, Christ !
Au temps de l'Évangile, l'église est appelée « la montagne de Sion » ; de cet endroit, les croyants discernent plus clairement le ciel, et la paix règne en leur âme. Tous les enfants de Dieu sont des « héritiers » ; chacun dispose des privilèges d’un fils « premier-né ». Supposons qu'une âme rejoigne l’assemblée, cette église si glorieuse, en restant cependant étrangère à Dieu, possédant encore un esprit charnel, aimant prioritairement ce présent monde, dans ce qu’il représente, avec toute sa vanité, ses mensonges et ses convoitises ; une telle âme semblerait s'être trompée de chemin, de lieu, d'état, et de compagnie. En réalité, elle devrait se sentir mal à l’aise dans une telle compagnie spirituelle...
Christ est le Médiateur de la Nouvelle Alliance : Il est placé entre Dieu et les hommes, pour amener ces derniers à bénéficier de cette Alliance ; Christ plaide en notre faveur, auprès de Dieu, pour que, finalement, tout Son peuple soit réuni dans le ciel. Cette Nouvelle Alliance est fermement établie par le sang de Christ, répandu pour nous ; le sang de ce sacrifice a été répandu sur « l’autel », à la croix ; Christ a été la victime, au bénéfice des pécheurs ; Il ne plaide pas pour la vengeance, mais pour la Miséricorde !
Veillons donc à ne pas refuser Son appel, plein de Grâce, avec le salut qui est offert. Veillons à ne pas repousser Celui qui parle du haut des cieux, avec une tendresse et un amour infinis ; comment pourront s'échapper ceux qui se détournent de Dieu, en toute incrédulité ou apostasie, alors qu'Il les conjure, dans Sa Grâce, afin qu’ils soient réconciliés, en recevant Son éternelle faveur ?
La relation entre de Dieu et les hommes, aujourd’hui, en cette période de Grâce, nous assure qu'Il jugera sévèrement ceux qui méprisent l'Évangile. Nous ne pouvons pas adorer Dieu d'une manière acceptable sans l'adorer avec vénération, dans une pieuse crainte. Seule la Grâce de Dieu nous permet de L'adorer d'une manière correcte. Dieu reste immuable, un Dieu juste et trois fois saint, sous la Loi comme sous l'Évangile. Un héritage spirituel est assuré à tous les croyants ; tout ce qui concerne le salut est donné gratuitement, en réponse à la prière.
Recherchons la Grâce, pour que nous puissions servir Dieu avec crainte et vénération !
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1 à 11 La course persévérante du croyant qui, les regards sur Jésus, endure les épreuves.
Grec : Ayant, placée autour de nous une si grande nuée de témoins.
Il s'agit ici des témoins de la foi que l'auteur a rappelés dans le chapitre précédent, et de tant d'autres encore qui ont glorifié Dieu par leur constance dans les épreuves. Ils sont une grande nuée, une multitude, quoique, à chaque époque, le peuple de Dieu peu nombreux.
Cette pensée est fort encourageante, (comparez Apocalypse 7.9) et c'est en effet pour affermir ses frères dans leur foi que l'auteur leur rappelle ce fait. Veut-il dire que ces témoins nous entourent réellement de leur présence invisible et sont les spectateurs de notre course ? La comparaison de la vie chrétienne avec la course dans le stade donne à le penser.
Grec : Courons avec persévérance la course (la lutte à la course) placée devant nous. (Comparer Hébreux 10.36)
On retrouve ici l'image favorite de l'apôtre Paul, la vie chrétienne représentes comme une de ces courses dans le stade auxquelles les Grecs se livraient avec passion dans leurs jeux publics. (Comparer 1Corinthiens 9.24,25, note ; Philippiens 3.14., note, 1Timothée 6.12 ; 2Timothée 4.7)
Une "nuée de témoins" entourait alors les concurrents et les encourageait de ses applaudissements. Pour le chrétien, ce sont tous ceux qui ont déjà combattu et vaincu. Ceux qui couraient dans la lice avaient grand soin de se débarrasser de tout fardeau qui aurait pu entraver la vitesse de leur course.
Que de choses, même permises, que d'attachements, que de soucis, même légitimes, peuvent devenir pour le croyant une entrave ! Mais il est une chose qui arrêterait absolument sa course, et que l'auteur nomme sans figure : c'est le péché.
L'épithète appliquée au péché et qu'on peut rendre par ces mots : qui enveloppe (ou circonvient) aisément, ne se trouve qu'ici. L'image qu'elle renferme a été entendue soit de gens qui entourent le coureur et l'arrêtent dans sa course, soit d'un vêtement flottant qui gêne sa marche. Cette dernière comparaison est la plus naturelle et la plus généralement admise aujourd'hui. Telle est l'action du péché s'il n'est absolument rejeté ! (Romains 7.21)
Exhortation à être constant dans nos voies et à persévérer. L'exemple de Christ ; le dessein de la Grâce de Dieu dans toutes les souffrances que les croyants ont endurées. (Hébreux 12:1-11)
L'obéissance et la persévérance dans la foi en Christ, voilà « la course » que devaient effectuer les Hébreux, course par laquelle il est possible de gagner la « couronne de gloire », ou la misère éternelle, en cas d’échec ; cette course nous concerne également.La paix et la sainteté sont recommandées, avec des mises en garde contre le mépris des bénédictions spirituelles. (Hébreux 12:12-17)
La dispensation du Nouveau Testament est bien plus excellente que celle de l'Ancien. (Hébreux 12:18-29)
Dans l’expression, « le péché qui nous enveloppe si facilement », (premier verset de ce texte), nous devons comprendre : un péché auquel beaucoup d'entre nous sont prompts à succomber, ou à celui auquel nous sommes le plus exposés, que ce soit par habitude, par notre âge, ou suivant les circonstances. Ce texte nous adresse une exhortation très importante : tant qu’un péché reste enraciné dans le cœur d’un homme, sans être combattu ni subjugué, il empêchera celui-ci de « courir » dans sa course spirituelle chrétienne, en lui ôtant toute motivation pour vaincre, et en laissant place à tout découragement.
Que ceux qui sont fatigués et faibles spirituellement, puissent se rappeler que Jésus, Celui qui est Saint, a souffert, pour les sauver de la ruine éternelle. Si de telles personnes portaient vraiment leur regard par Jésus, elles seraient fortifiées spirituellement, en toute sainteté, elles seraient gardées de toute chute provoquée leurs désirs charnels.
Recherchons le plus fréquemment possible la présence de Jésus. Que sont nos petites épreuves par rapport à Son agonie à la croix ? Que sont nos « déserts spirituels », face à Ses souffrances ? Que représentent nos peines par rapport à celles de beaucoup d'autres personnes ? On rencontre parfois chez les croyants une tendance à défaillir dans leurs faiblesses, à succomber facilement sous les épreuves et les afflictions ; ceci est dû à l'imperfection de la grâce qui est en leur cœur et aux restes de la corruption qui subsistent en eux.
Les chrétiens ne doivent pas faiblir, face à l’épreuve. Bien que leurs ennemis et leurs persécuteurs puissent leur infliger de dures souffrances, il s'agit cependant de châtiments que Dieu permet de leur voir supporter ; leur Père céleste « supervise » tout, et Sa Sagesse aura réponse à tout. Face à leurs afflictions, ces âmes ne doivent pas faillir, ni perdre courage, car elles demeurent, malgré leurs péchés, dans « la main de Dieu et sous Sa houlette ». Elles ne doivent pas se décourager ni « crouler » sous les épreuves, ni se tourmenter, mais doivent les supporter, avec foi et patience.
Dieu peut permettre aux impies de rester dans l’iniquité, mais Il corrigera le péché de Ses propres enfants. En tant que tel, Il agit comme un Père. Nos parents ici-bas peuvent parfois nous châtier pour satisfaire un sentiment personnel plutôt que pour réformer nos manières. Mais notre Père céleste ne veut jamais nous faire souffrir par plaisir, ni affliger en vain Ses enfants : Il le fait toujours pour notre bien.
Notre vie entière est en quelque sorte un long apprentissage, il reste bien imparfait quant à notre exercice spirituel ; à cause de notre état pécheur, nous devons donc nous soumettre à la discipline céleste. Quand nous serons parvenus à la perfection, nous serons alors complètement réconciliés avec le ciel et le châtiment que Dieu peut parfois nous faire encore endurer, disparaîtra. Le châtiment de Dieu n'est pas synonyme de condamnation ; il peut être supporté avec patience, pour nous conduire vers une sainteté croissante.
Apprenons bien à considérer les afflictions que nous supportons ici-bas ; si elles semblent provenir des hommes, elles sont en fait des corrections envoyées par notre Père, plein de Grâce et de Sagesse, pour notre bien spirituel !