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Crée-moi un coeur pur, ô Dieu ! et renouvelle au dedans de moi un esprit droit.
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mais la ruine des transgresseurs et des pécheurs arrivera en une fois, et ceux qui abandonnent l'Éternel seront consumés.
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Et je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplications ; et ils regarderont vers moi, celui qu'ils auront percé, et ils se lamenteront sur lui, comme on se lamente sur un fils unique, et il y aura de l'amertume pour lui, comme on a de l'amertume pour un premier-né.
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En ce jour-là, il y aura une grande lamentation à Jérusalem, comme la lamentation de Hadadrimmon dans la vallée de Méguiddon ;
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et le pays se lamentera, chaque famille à part : la famille de la maison de David à part, et leurs femmes à part ; la famille de la maison de Nathan à part, et leurs femmes à part ;
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la famille de la maison de Lévi à part, et leurs femmes à part ; la famille des Shimhites à part, et leurs femmes à part :
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toutes les familles qui seront de reste, chaque famille à part, et leurs femmes à part.
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Et Jésus, les regardant, leur dit : Pour les hommes, cela est impossible ; mais pour Dieu, toutes choses sont possibles.
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en sorte que vous êtes témoins contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes ;
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et vous, -comblez la mesure de vos pères !
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Alors sont crucifiés avec lui deux brigands, un à la droite, et un à la gauche.
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Et ceux qui passaient par là l'injuriaient, hochant la tête,
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et disant : Toi qui détruis le temple et qui le bâtis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es Fils de Dieu, descends de la croix.
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Et pareillement aussi les principaux sacrificateurs avec les scribes et les anciens, se moquant, disaient :
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Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même ; s'il est le roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui.
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Il s'est confié en Dieu ; qu'il le délivre maintenant, s'il tient à lui ; car il a dit : Je suis fils de Dieu.
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Et les brigands aussi qui avaient été crucifiés avec lui l'insultaient de la même manière.
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Et ceux qui passaient par là, l'injuriaient, hochant la tête et disant : Hé ! toi qui détruis le temple et qui le bâtis en trois jours,
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sauve-toi toi-même, et descends de la croix !
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Pareillement aussi les principaux sacrificateurs, se moquant entre eux avec les scribes, disaient : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même.
32
Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! Ceux aussi qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient.
48
Vous rendez donc témoignage aux oeuvres de vos pères et vous y prenez plaisir ; car eux, ils les ont tués, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
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Et le peuple se tenait là, regardant ; et les gouverneurs aussi se raillaient de lui avec eux, disant : Il a sauvé les autres ; qu'il se sauve lui-même, si lui est le Christ, l'élu de Dieu.
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Et les soldats aussi se moquaient de lui, s'approchant, et lui présentant du vinaigre,
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et disant : Si toi, tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même.
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Et il y avait aussi au-dessus de lui un écriteau en lettres grecques, romaines, et hébraïques : Celui-ci est le roi des Juifs.
39
Et l'un des malfaiteurs qui étaient pendus l'injuriait, disant : N'es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi.
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enseignant avec douceur les opposants, attendant si Dieu, peut-être, ne leur donnera pas la repentance pour reconnaître la vérité,
4
Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et qui sont devenus participants de l'Esprit Saint,
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d'une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l'alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l'Esprit de grâce ?
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fixant les yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, lequel, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu.
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car il leur eût mieux valu n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné ;
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Si quelqu'un voit son frère pécher d'un péché qui ne soit pas à la mort, il demandera pour lui ; et il lui donnera la vie, savoir à ceux qui ne pèchent pas à la mort. Il y a un péché à la mort : pour ce péché-là, je ne dis pas qu'il demande.
Luther encore relève la contradiction qu'il y a entre cet enseignement, d'après lequel le pécheur peut perdre la grâce, et celui de saint Paul sur l'élection et sur l'assurance du salut. (Romains 8.28-39) Il se fonde principalement sur notre passage pour refuser à l'épître aux Hébreux une pleine autorité canonique.
Pour trouver le vrai sens de cette déclaration, il importe de se souvenir :
1° qu'elle est adressée à des chrétiens chancelants, dont la foi est ébranlée et le zèle refroidi, et qui sont en danger d'abandonner le christianisme ;
2° qu'il faut l'interpréter à la lumière de tout l'Evangile, car la vérité complète ressort pour nous de l'ensemble des Ecritures, jamais de telle ou telle déclaration prise isolément.
Ces paroles donnent lieu à deux questions : Est-il possible que des hommes qui ont éprouvé tout ce que supposent Hébreux 6.4,5 déchoient entièrement de la foi ? et pourquoi leur retour à Dieu par la repentance et la conversion est-il impossible ?
Pour répondre à ces questions, et d'abord à la première, il faut se faire une idée juste de ce qu'est l'assurance du salut, fondée sur la grâce de Dieu.
Nul n'obtient cette assurance, si ce n'est par une foi vivante en Jésus Christ, et par le témoignage du Saint-Esprit au dedans de lui. (Romains 8.16) Sa persévérance finale est dés lors pour lui un objet de foi, tout comme la grâce de Dieu en Jésus-Christ, sur laquelle elle repose. Cette foi implique, à chaque époque de son développement, aussi bien qu'au premier moment, une sincère repentance et la fidélité du cœur au Sauveur. Personne ne reçoit l'assurance de son élection comme une charte d'immunité, qui lui permette de vivre ensuite comme bon lui semble, et de se passer de la repentance et de la foi.
L'enfant de Dieu est élu "dans la sanctification de l'Esprit, pour l'obéissance et pour l'aspersion du sang de Jésus-Christ," qui le purifie de tout péché. (1Pierre 1.2) En un mot, son assurance est d'une nature morale : elle engage sa conscience, tous ses sentiments, tous ses rapports avec Dieu, elle laisse subsister toute sa responsabilité, et même elle rend cette responsabilité toujours plus grande. Cette assurance ne peut donc être conservée que de la manière même dont elle est née. Si je l'ai possédée hier sans illusion, ce souvenir ne peut me la garantir pour aujourd'hui ; elle doit m'être renouvelée par la même grâce de Dieu qui me l'a donnée, elle doit être maintenue vivante, par l'action de cette grâce, reçue dans une humble repentance et une foi véritable.
- Si l'on considère bien cette harmonie de l'action de Dieu et de l'action de l'homme dans l'œuvre du salut, (Philippiens 2.12,13, note) on comprendra qu'il en résulte deux conséquences en apparence contradictoires, mais également enseignées dans la Parole de Dieu, parce qu'elles se concilient fort bien dans la nature morale de l'homme : la première, c'est que le chrétien, fondé sur la grâce de son Dieu qui est fidèle pour le garder jusqu'à la fin et pour tout accomplir en lui (Jean 10.27-29 ; 1Thessaloniciens 5.23,24 ; comparez Philippiens 1.6), peut avoir la pleine et entière assurance de son salut, y trouver la paix, la joie, et en faire l'objet d'un chant de triomphe, dans lequel il défie tous ses ennemis spirituels, (Romains 8.28-39) la seconde, celle que l'auteur enseigne ici en termes clairs et terribles, c'est qu'il y a toujours pour l'homme sur la terre la possibilité de déchoir entièrement de la foi.
On fait passer les exigences d'un système avant les résultats d'une exégèse impartiale quand on prétend que ceux qui ont fait défection n'avaient pour toute assurance qu'une illusion, ou que Dieu leur avait accordé certaines grâces qui n'ont pu vaincre la dernière et secrète résistance de leur cœur.
Avoir été une fois éclairés de la lumière divine et tirés par elle de nos ténèbres naturelles, avoir goûté le don céleste de la grâce, avoir été faits participants du Saint-Esprit qui régénère les âmes, avoir goûté la bonne Parole de Dieu et par elle les puissances du siècle à venir, c'est-à-dire les influences de cette Parole et de cet Esprit qui nous donnent dès ici-bas un avant-goût et une expérience de la vie du ciel, ce sont là les traits principaux de la conversion, les signes auxquels une âme peut connaître qu'elle est en état de Grâce.
D'ailleurs l'auteur déclare que, s'il y a rechute, il ne reste plus de possibilité d'être encore renouvelé à la repentance ou à la conversion, ce qui suppose que la repentance, la conversion avaient eu déjà lieu.
Ceci touche à notre seconde question : pourquoi est-il impossible qu'ils soient renouvelés à la repentance (grec de les renouveler, de les ramener) ? Ici encore on a voulu adoucir les termes. On en a appelé à la parole de Jésus-Christ, qui déclare impossible que les riches entrent dans le royaume de Dieu, et qui explique sa pensée en ajoutant : Ce qui est impossible à l'homme est possible à Dieu. (Marc 10.25-27) Mais par la manière dont il motive son jugement, l'auteur lui donne une tout autre portée : ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie, pour eux-mêmes, c'est-à-dire pour leur propre compte, ils renouvellent envers lui l'acte par lequel ses ennemis assouvissent leur haine ; d'autres traduisent le datif de l'original par : "à leur préjudice, pour leur malheur ;" d'autres encore, par : "autant qu'il est en eux, en leur pouvoir."
Ils sont d'autant plus coupables qu'on ne peut plus dire : "ils ne savent ce qu'ils font ;" car ils ont été éclairés. Et puisqu'ils ont eu part au Saint-Esprit, ils sont tombés dans le péché seul irrémissible, le péché contre le Saint-Esprit, auquel l'auteur fait évidemment allusion. Ce péché est mentionné pour la première fois dans un avertissement adressé par Jésus à des pharisiens qui l'accusaient de chasser les démons par le prince des démons. (Matthieu 12.32, note.)
Ces pharisiens n'étaient pas dans la même situation que les chrétiens visés par notre auteur. Ils n'avaient pas reçu les grâces dont ceux-ci avaient été comblés ; et cependant ils étaient en danger de commettre le péché irrémissible, parce qu'en accusant Jésus d'agir sous l'impulsion de Satan, ils résistaient au témoignage de leur conscience, qui rendait hommage à la sainteté du Sauveur.
La distinction que Jésus établit, à cette occasion, entre le blasphème contre l'Esprit et les autres sortes de blasphèmes, s'applique, à plus forte raison, aux hommes qui ont été faits participants de l'Esprit-Saint.
Blasphémer contre Dieu, c'est ce que peuvent faire en général ceux qui ne le connaissent point par sa Parole. Blasphémer le Fils peut être le péché de ceux qui le connaissent par ouï-dire, auxquels pourtant il est reste intérieurement étranger, qui n'ont eu en lui qu'une croyance historique.
Mais blasphémer le Saint-Esprit ne peut être que le crime de ceux à qui Dieu et le Sauveur se sont intérieurement révélés par le témoignage de l'Esprit-Saint. Ce péché, l'homme le commet avec une claire et pleine conscience de ce qu'il fait ; il est le fruit d'un endurcissement volontaire et progressif. Or, c'est là précisément ce qui rend impossibles la repentance et la conversion : toutes les grâces de Dieu ont été appliquées à ce pécheur, et il les a tournées en dissolution, de nouveaux moyens de salut, loin de le sauver, ne feraient que le rendre plus coupable ; l'impossibilité de son renouvellement est une impossibilité morale, comme l'assurance du fidèle est une assurance morale.
On a nié que l'auteur eût en vue ce péché irrémissible. Mais il y a dans notre épître un autre passage qui ne laisse pas de doute à cet égard ; c'est Hébreux 10.26-29. Que cette déchéance irrémédiable puisse se produire chez des âmes qui ont accepté le salut et sont nées à la vie chrétienne, c'est ce qui ressort de plus d'un enseignement de Jésus : le mauvais serviteur avait reçu un talent ; (Matthieu 25.15,30) les vierges folles avaient eu de l'huile dans leur lampe ; (Matthieu 25.1-12) le sarment, qui ne porte pas de fruit et qui est retranché, était pourtant un sarment du cep. (Jean 15.2,6)
- Maintenant l'auteur veut-il dire, ou seulement insinuer, qu'un seul de ses lecteurs soit dans un tel état de rechute ? Bien au contraire, il déclare positivement que son opinion est tout opposée (Hébreux 6.9-11) et qu'il leur a retracé cette terrible possibilité afin que chacun d'eux montre le même zèle pour la pleine certitude de l'espérance jusqu'à la fin. Là reparaît l'harmonie au sein de la contradiction apparente signalée plus haut.
- Pour répondre aux besoins divers des âmes, les deux faces de notre condition terrestre doivent nous être également présentées. Nous avons un abîme à traverser pour parvenir sur la rive escarpée du salut éternel ; la grâce de Dieu a jeté un pont sur cet abîme. Engagé sur l'étroit passage, je pourrais être saisi de crainte, de doute, de découragement : voici à ma droite une barrière, c'est l'assurance de la foi fondée sur la grâce éternelle de mon Dieu. Ou bien, je pourrais me laisser choir par une présomption orgueilleuse, une fausse sécurité, un relâchement charnel : voici à ma gauche une autre barrière, c'est l'avertissement solennel qui me montre la possibilité effrayante de me perdre.
Ainsi prémuni, l'enfant de Dieu ne se rejettera ni à droite ni à gauche, mais marchera droit vers le but, et il y parviendra pour donner toute gloire à la grâce de son Dieu.