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10
תַּ֭שְׁמִיעֵנִי שָׂשׂ֣וֹן וְשִׂמְחָ֑ה תָּ֝גֵ֗לְנָה עֲצָמ֥וֹת דִּכִּֽיתָ׃
28
וְשֶׁ֧בֶר פֹּשְׁעִ֛ים וְחַטָּאִ֖ים יַחְדָּ֑ו וְעֹזְבֵ֥י יְהוָ֖ה יִכְלֽוּ׃
10
וְשָׁפַכְתִּי֩ עַל־בֵּ֨ית דָּוִ֜יד וְעַ֣ל ׀ יוֹשֵׁ֣ב יְרוּשָׁלִַ֗ם ר֤וּחַ חֵן֙ וְתַ֣חֲנוּנִ֔ים וְהִבִּ֥יטוּ אֵלַ֖י אֵ֣ת אֲשֶׁר־דָּקָ֑רוּ וְסָפְד֣וּ עָלָ֗יו כְּמִסְפֵּד֙ עַל־הַיָּחִ֔יד וְהָמֵ֥ר עָלָ֖יו כְּהָמֵ֥ר עַֽל־הַבְּכֽוֹר׃
11
בַּיּ֣וֹם הַה֗וּא יִגְדַּ֤ל הַמִּסְפֵּד֙ בִּיר֣וּשָׁלִַ֔ם כְּמִסְפַּ֥ד הֲדַדְ־רִמּ֖וֹן בְּבִקְעַ֥ת מְגִדּֽוֹן׃
12
וְסָפְדָ֣ה הָאָ֔רֶץ מִשְׁפָּח֥וֹת מִשְׁפָּח֖וֹת לְבָ֑ד מִשְׁפַּ֨חַת בֵּית־דָּוִ֤יד לְבָד֙ וּנְשֵׁיהֶ֣ם לְבָ֔ד מִשְׁפַּ֤חַת בֵּית־נָתָן֙ לְבָ֔ד וּנְשֵׁיהֶ֖ם לְבָֽד׃
13
מִשְׁפַּ֤חַת בֵּית־לֵוִי֙ לְבָ֔ד וּנְשֵׁיהֶ֖ם לְבָ֑ד מִשְׁפַּ֤חַת הַשִּׁמְעִי֙ לְבָ֔ד וּנְשֵׁיהֶ֖ם לְבָֽד׃
14
כֹּ֗ל הַמִּשְׁפָּחוֹת֙ הַנִּשְׁאָר֔וֹת מִשְׁפָּחֹ֥ת מִשְׁפָּחֹ֖ת לְבָ֑ד וּנְשֵׁיהֶ֖ם לְבָֽד׃
26
ἐμβλέψας δὲ ὁ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτοῖς· Παρὰ ἀνθρώποις τοῦτο ἀδύνατόν ἐστιν, παρὰ δὲ θεῷ πάντα δυνατά.
31
ὥστε μαρτυρεῖτε ἑαυτοῖς ὅτι υἱοί ἐστε τῶν φονευσάντων τοὺς προφήτας.
32
καὶ ὑμεῖς πληρώσατε τὸ μέτρον τῶν πατέρων ὑμῶν.
38
Τότε σταυροῦνται σὺν αὐτῷ δύο λῃσταί, εἷς ἐκ δεξιῶν καὶ εἷς ἐξ εὐωνύμων.
39
οἱ δὲ παραπορευόμενοι ἐβλασφήμουν αὐτὸν κινοῦντες τὰς κεφαλὰς αὐτῶν
40
καὶ λέγοντες· Ὁ καταλύων τὸν ναὸν καὶ ἐν τρισὶν ἡμέραις οἰκοδομῶν, σῶσον σεαυτόν· εἰ υἱὸς εἶ τοῦ θεοῦ, κατάβηθι ἀπὸ τοῦ σταυροῦ.
41
ὁμοίως καὶ οἱ ἀρχιερεῖς ἐμπαίζοντες μετὰ τῶν γραμματέων καὶ πρεσβυτέρων ἔλεγον·
42
Ἄλλους ἔσωσεν, ἑαυτὸν οὐ δύναται σῶσαι· βασιλεὺς Ἰσραήλ ἐστιν, καταβάτω νῦν ἀπὸ τοῦ σταυροῦ καὶ πιστεύσομεν ἐπ’ αὐτόν.
43
πέποιθεν ἐπὶ τὸν θεόν, ῥυσάσθω νῦν εἰ θέλει αὐτόν· εἶπεν γὰρ ὅτι Θεοῦ εἰμι υἱός.
44
τὸ δ’ αὐτὸ καὶ οἱ λῃσταὶ οἱ συσταυρωθέντες σὺν αὐτῷ ὠνείδιζον αὐτόν.
29
Καὶ οἱ παραπορευόμενοι ἐβλασφήμουν αὐτὸν κινοῦντες τὰς κεφαλὰς αὐτῶν καὶ λέγοντες· Οὐὰ ὁ καταλύων τὸν ναὸν καὶ οἰκοδομῶν ἐν τρισὶν ἡμέραις,
30
σῶσον σεαυτὸν καταβὰς ἀπὸ τοῦ σταυροῦ.
31
ὁμοίως καὶ οἱ ἀρχιερεῖς ἐμπαίζοντες πρὸς ἀλλήλους μετὰ τῶν γραμματέων ἔλεγον· Ἄλλους ἔσωσεν, ἑαυτὸν οὐ δύναται σῶσαι·
32
ὁ χριστὸς ὁ βασιλεὺς Ἰσραὴλ καταβάτω νῦν ἀπὸ τοῦ σταυροῦ, ἵνα ἴδωμεν καὶ πιστεύσωμεν. καὶ οἱ συνεσταυρωμένοι σὺν αὐτῷ ὠνείδιζον αὐτόν.
48
ἄρα μάρτυρές ἐστε καὶ συνευδοκεῖτε τοῖς ἔργοις τῶν πατέρων ὑμῶν, ὅτι αὐτοὶ μὲν ἀπέκτειναν αὐτοὺς ὑμεῖς δὲ οἰκοδομεῖτε.
35
καὶ εἱστήκει ὁ λαὸς θεωρῶν. ἐξεμυκτήριζον δὲ καὶ οἱ ἄρχοντες λέγοντες· Ἄλλους ἔσωσεν, σωσάτω ἑαυτόν, εἰ οὗτός ἐστιν ὁ χριστὸς τοῦ θεοῦ, ὁ ἐκλεκτός.
36
ἐνέπαιξαν δὲ αὐτῷ καὶ οἱ στρατιῶται προσερχόμενοι, ὄξος προσφέροντες αὐτῷ
37
καὶ λέγοντες· Εἰ σὺ εἶ ὁ βασιλεὺς τῶν Ἰουδαίων, σῶσον σεαυτόν.
38
ἦν δὲ καὶ ἐπιγραφὴ ἐπ’ αὐτῷ· Ὁ βασιλεὺς τῶν Ἰουδαίων οὗτος.
39
Εἷς δὲ τῶν κρεμασθέντων κακούργων ἐβλασφήμει αὐτόν λέγων· Οὐχὶ σὺ εἶ ὁ χριστός; σῶσον σεαυτὸν καὶ ἡμᾶς.
25
ἐν πραΰτητι παιδεύοντα τοὺς ἀντιδιατιθεμένους, μήποτε δώῃ αὐτοῖς ὁ θεὸς μετάνοιαν εἰς ἐπίγνωσιν ἀληθείας,
4
Ἀδύνατον γὰρ τοὺς ἅπαξ φωτισθέντας γευσαμένους τε τῆς δωρεᾶς τῆς ἐπουρανίου καὶ μετόχους γενηθέντας πνεύματος ἁγίου
6
καὶ παραπεσόντας, πάλιν ἀνακαινίζειν εἰς μετάνοιαν, ἀνασταυροῦντας ἑαυτοῖς τὸν υἱὸν τοῦ θεοῦ καὶ παραδειγματίζοντας.
29
πόσῳ δοκεῖτε χείρονος ἀξιωθήσεται τιμωρίας ὁ τὸν υἱὸν τοῦ θεοῦ καταπατήσας, καὶ τὸ αἷμα τῆς διαθήκης κοινὸν ἡγησάμενος ἐν ᾧ ἡγιάσθη, καὶ τὸ πνεῦμα τῆς χάριτος ἐνυβρίσας.
2
ἀφορῶντες εἰς τὸν τῆς πίστεως ἀρχηγὸν καὶ τελειωτὴν Ἰησοῦν, ὃς ἀντὶ τῆς προκειμένης αὐτῷ χαρᾶς ὑπέμεινεν σταυρὸν αἰσχύνης καταφρονήσας, ἐν δεξιᾷ τε τοῦ θρόνου τοῦ θεοῦ κεκάθικεν.
21
κρεῖττον γὰρ ἦν αὐτοῖς μὴ ἐπεγνωκέναι τὴν ὁδὸν τῆς δικαιοσύνης ἢ ἐπιγνοῦσιν ὑποστρέψαι ἐκ τῆς παραδοθείσης αὐτοῖς ἁγίας ἐντολῆς·
16
ἐάν τις ἴδῃ τὸν ἀδελφὸν αὐτοῦ ἁμαρτάνοντα ἁμαρτίαν μὴ πρὸς θάνατον, αἰτήσει, καὶ δώσει αὐτῷ ζωήν, τοῖς ἁμαρτάνουσιν μὴ πρὸς θάνατον. ἔστιν ἁμαρτία πρὸς θάνατον· οὐ περὶ ἐκείνης λέγω ἵνα ἐρωτήσῃ.
Luther encore relève la contradiction qu'il y a entre cet enseignement, d'après lequel le pécheur peut perdre la grâce, et celui de saint Paul sur l'élection et sur l'assurance du salut. (Romains 8.28-39) Il se fonde principalement sur notre passage pour refuser à l'épître aux Hébreux une pleine autorité canonique.
Pour trouver le vrai sens de cette déclaration, il importe de se souvenir :
1° qu'elle est adressée à des chrétiens chancelants, dont la foi est ébranlée et le zèle refroidi, et qui sont en danger d'abandonner le christianisme ;
2° qu'il faut l'interpréter à la lumière de tout l'Evangile, car la vérité complète ressort pour nous de l'ensemble des Ecritures, jamais de telle ou telle déclaration prise isolément.
Ces paroles donnent lieu à deux questions : Est-il possible que des hommes qui ont éprouvé tout ce que supposent Hébreux 6.4,5 déchoient entièrement de la foi ? et pourquoi leur retour à Dieu par la repentance et la conversion est-il impossible ?
Pour répondre à ces questions, et d'abord à la première, il faut se faire une idée juste de ce qu'est l'assurance du salut, fondée sur la grâce de Dieu.
Nul n'obtient cette assurance, si ce n'est par une foi vivante en Jésus Christ, et par le témoignage du Saint-Esprit au dedans de lui. (Romains 8.16) Sa persévérance finale est dés lors pour lui un objet de foi, tout comme la grâce de Dieu en Jésus-Christ, sur laquelle elle repose. Cette foi implique, à chaque époque de son développement, aussi bien qu'au premier moment, une sincère repentance et la fidélité du cœur au Sauveur. Personne ne reçoit l'assurance de son élection comme une charte d'immunité, qui lui permette de vivre ensuite comme bon lui semble, et de se passer de la repentance et de la foi.
L'enfant de Dieu est élu "dans la sanctification de l'Esprit, pour l'obéissance et pour l'aspersion du sang de Jésus-Christ," qui le purifie de tout péché. (1Pierre 1.2) En un mot, son assurance est d'une nature morale : elle engage sa conscience, tous ses sentiments, tous ses rapports avec Dieu, elle laisse subsister toute sa responsabilité, et même elle rend cette responsabilité toujours plus grande. Cette assurance ne peut donc être conservée que de la manière même dont elle est née. Si je l'ai possédée hier sans illusion, ce souvenir ne peut me la garantir pour aujourd'hui ; elle doit m'être renouvelée par la même grâce de Dieu qui me l'a donnée, elle doit être maintenue vivante, par l'action de cette grâce, reçue dans une humble repentance et une foi véritable.
- Si l'on considère bien cette harmonie de l'action de Dieu et de l'action de l'homme dans l'œuvre du salut, (Philippiens 2.12,13, note) on comprendra qu'il en résulte deux conséquences en apparence contradictoires, mais également enseignées dans la Parole de Dieu, parce qu'elles se concilient fort bien dans la nature morale de l'homme : la première, c'est que le chrétien, fondé sur la grâce de son Dieu qui est fidèle pour le garder jusqu'à la fin et pour tout accomplir en lui (Jean 10.27-29 ; 1Thessaloniciens 5.23,24 ; comparez Philippiens 1.6), peut avoir la pleine et entière assurance de son salut, y trouver la paix, la joie, et en faire l'objet d'un chant de triomphe, dans lequel il défie tous ses ennemis spirituels, (Romains 8.28-39) la seconde, celle que l'auteur enseigne ici en termes clairs et terribles, c'est qu'il y a toujours pour l'homme sur la terre la possibilité de déchoir entièrement de la foi.
On fait passer les exigences d'un système avant les résultats d'une exégèse impartiale quand on prétend que ceux qui ont fait défection n'avaient pour toute assurance qu'une illusion, ou que Dieu leur avait accordé certaines grâces qui n'ont pu vaincre la dernière et secrète résistance de leur cœur.
Avoir été une fois éclairés de la lumière divine et tirés par elle de nos ténèbres naturelles, avoir goûté le don céleste de la grâce, avoir été faits participants du Saint-Esprit qui régénère les âmes, avoir goûté la bonne Parole de Dieu et par elle les puissances du siècle à venir, c'est-à-dire les influences de cette Parole et de cet Esprit qui nous donnent dès ici-bas un avant-goût et une expérience de la vie du ciel, ce sont là les traits principaux de la conversion, les signes auxquels une âme peut connaître qu'elle est en état de Grâce.
D'ailleurs l'auteur déclare que, s'il y a rechute, il ne reste plus de possibilité d'être encore renouvelé à la repentance ou à la conversion, ce qui suppose que la repentance, la conversion avaient eu déjà lieu.
Ceci touche à notre seconde question : pourquoi est-il impossible qu'ils soient renouvelés à la repentance (grec de les renouveler, de les ramener) ? Ici encore on a voulu adoucir les termes. On en a appelé à la parole de Jésus-Christ, qui déclare impossible que les riches entrent dans le royaume de Dieu, et qui explique sa pensée en ajoutant : Ce qui est impossible à l'homme est possible à Dieu. (Marc 10.25-27) Mais par la manière dont il motive son jugement, l'auteur lui donne une tout autre portée : ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie, pour eux-mêmes, c'est-à-dire pour leur propre compte, ils renouvellent envers lui l'acte par lequel ses ennemis assouvissent leur haine ; d'autres traduisent le datif de l'original par : "à leur préjudice, pour leur malheur ;" d'autres encore, par : "autant qu'il est en eux, en leur pouvoir."
Ils sont d'autant plus coupables qu'on ne peut plus dire : "ils ne savent ce qu'ils font ;" car ils ont été éclairés. Et puisqu'ils ont eu part au Saint-Esprit, ils sont tombés dans le péché seul irrémissible, le péché contre le Saint-Esprit, auquel l'auteur fait évidemment allusion. Ce péché est mentionné pour la première fois dans un avertissement adressé par Jésus à des pharisiens qui l'accusaient de chasser les démons par le prince des démons. (Matthieu 12.32, note.)
Ces pharisiens n'étaient pas dans la même situation que les chrétiens visés par notre auteur. Ils n'avaient pas reçu les grâces dont ceux-ci avaient été comblés ; et cependant ils étaient en danger de commettre le péché irrémissible, parce qu'en accusant Jésus d'agir sous l'impulsion de Satan, ils résistaient au témoignage de leur conscience, qui rendait hommage à la sainteté du Sauveur.
La distinction que Jésus établit, à cette occasion, entre le blasphème contre l'Esprit et les autres sortes de blasphèmes, s'applique, à plus forte raison, aux hommes qui ont été faits participants de l'Esprit-Saint.
Blasphémer contre Dieu, c'est ce que peuvent faire en général ceux qui ne le connaissent point par sa Parole. Blasphémer le Fils peut être le péché de ceux qui le connaissent par ouï-dire, auxquels pourtant il est reste intérieurement étranger, qui n'ont eu en lui qu'une croyance historique.
Mais blasphémer le Saint-Esprit ne peut être que le crime de ceux à qui Dieu et le Sauveur se sont intérieurement révélés par le témoignage de l'Esprit-Saint. Ce péché, l'homme le commet avec une claire et pleine conscience de ce qu'il fait ; il est le fruit d'un endurcissement volontaire et progressif. Or, c'est là précisément ce qui rend impossibles la repentance et la conversion : toutes les grâces de Dieu ont été appliquées à ce pécheur, et il les a tournées en dissolution, de nouveaux moyens de salut, loin de le sauver, ne feraient que le rendre plus coupable ; l'impossibilité de son renouvellement est une impossibilité morale, comme l'assurance du fidèle est une assurance morale.
On a nié que l'auteur eût en vue ce péché irrémissible. Mais il y a dans notre épître un autre passage qui ne laisse pas de doute à cet égard ; c'est Hébreux 10.26-29. Que cette déchéance irrémédiable puisse se produire chez des âmes qui ont accepté le salut et sont nées à la vie chrétienne, c'est ce qui ressort de plus d'un enseignement de Jésus : le mauvais serviteur avait reçu un talent ; (Matthieu 25.15,30) les vierges folles avaient eu de l'huile dans leur lampe ; (Matthieu 25.1-12) le sarment, qui ne porte pas de fruit et qui est retranché, était pourtant un sarment du cep. (Jean 15.2,6)
- Maintenant l'auteur veut-il dire, ou seulement insinuer, qu'un seul de ses lecteurs soit dans un tel état de rechute ? Bien au contraire, il déclare positivement que son opinion est tout opposée (Hébreux 6.9-11) et qu'il leur a retracé cette terrible possibilité afin que chacun d'eux montre le même zèle pour la pleine certitude de l'espérance jusqu'à la fin. Là reparaît l'harmonie au sein de la contradiction apparente signalée plus haut.
- Pour répondre aux besoins divers des âmes, les deux faces de notre condition terrestre doivent nous être également présentées. Nous avons un abîme à traverser pour parvenir sur la rive escarpée du salut éternel ; la grâce de Dieu a jeté un pont sur cet abîme. Engagé sur l'étroit passage, je pourrais être saisi de crainte, de doute, de découragement : voici à ma droite une barrière, c'est l'assurance de la foi fondée sur la grâce éternelle de mon Dieu. Ou bien, je pourrais me laisser choir par une présomption orgueilleuse, une fausse sécurité, un relâchement charnel : voici à ma gauche une autre barrière, c'est l'avertissement solennel qui me montre la possibilité effrayante de me perdre.
Ainsi prémuni, l'enfant de Dieu ne se rejettera ni à droite ni à gauche, mais marchera droit vers le but, et il y parviendra pour donner toute gloire à la grâce de son Dieu.