Bertrand Huetz - Petit "c" comme crucifié
Tournons un instant nos regards en direction de "la croix du vendredi" où Jésus est en train de mourir pour …
Christ condamné et crucifié. (Jean 19:1-18)
Christ sur la croix. (Jean 19:19-30)
Son côté est percé. (Jean 19:31-37)
Jean 19:1-18 Pilate était certainement loin de penser que Christ, par Ses souffrances imméritées, allait être considéré au cours des siècles, comme le meilleur et le plus grands des exemples. En effet, notre Seigneur Jésus est venu ici-bas, étant prêt à être exposé au mépris.
Il est bon pour chacun, de discerner, par la foi, Christ dans Ses souffrances ; de Le voir spirituellement, de L'aimer, et de Le contempler à nouveau. La haine des opposants de Jésus n'a-t telle pas motivé leurs efforts contre Lui ? Notre amour pour le Seigneur, au contraire, ne dynamisera t-il pas nos efforts en Sa faveur et celle de Son royaume ?
Pilate semble avoir pensé que Jésus était une personne hors du commun. Même la conscience de certaines personnes impies les fait trembler, face à l’idée qu’elles aient à combattre contre Dieu.
Notre Seigneur ayant à souffrir pour les péchés des Juifs, comme pour ceux des Païens, la Sagesse divine fit en sorte que les Juifs voulurent en premier Sa mort, et que les Païens mirent ensuite ce projet à exécution. Si Christ n'avait pas été ainsi rejeté des hommes, nous aurions pour toujours été exclus de la Grâce divine.
Maintenant le Fils de l'homme allait être livré aux mains de Ses bourreaux. Il a été crucifié pour que nous puissions échapper à la condamnation du péché. Il a été cloué à la croix, tel un Sacrifice immolé sur l'autel. L'Écriture a été ainsi accomplie ; Christ n'est pas mort sur l'autel en tant que sacrifié innocent, mais en tant que criminel, condamné par la justice publique.
Arrêtons nous un instant pour regarder par la foi le Seigneur Jésus. A-t-on jamais vu une douleur aussi grande que la Sienne ? Regardez Le, Il saigne, Il va mourir ; regardez Le, aimez Le ! Aimez-ce Sauveur, et consacrez-vous à Lui !
Pilate n'a pas voulu céder au désir des principaux sacrificateurs, en permettant que l’inscription au dessus de Jésus soit modifiée ; cela manifestait indubitablement le pouvoir secret de Dieu sur son cœur, de façon à ce que cette formulation du caractère de notre Seigneur et de Son autorité, puisse être perpétrée.
De nombreux actes exécutés par les soldats romains furent en fait l’accomplissement de prophéties de l'Ancien Testament. Tout ce qui a été écrit s’est accompli !
Avant Sa mort, Christ eut une pensée d’affection pour sa mère. Quand Dieu nous prive parfois d’un certain réconfort, Il nous en accorde un autre, auquel nous ne nous attendions pas. Cette parole de Jésus, au sujet de Sa mère, nous convie à honorer nos parents, durant leur vivant et même à respecter leur mémoire quand ils sont dans l’au delà ; Il nous enseigne aussi de pourvoir à leurs besoins, et à assurer leur bien-être par tous les moyens possibles.
Observons spécialement la dernière parole de Jésus, juste avant qu’Il n'expire : « Tout est accompli » ; cela signifie que les décisions de Dieu relatives aux souffrances de Son Fils, sont désormais réalisées. En cette simple phrase, toutes les prophéties de l'Ancien Testament, concernant la souffrance du Messie ont été accomplies : - La loi, avec toutes ses cérémonies, est abolie ; - La Lumière est venue ici-bas, toutes les « ombres » du péché ont été chassées. - Le châtiment que nous méritions par nos transgressions, fait place à la Justice éternelle. - Les souffrances de Jésus sont désormais terminées : celles de Son âme, comme celles de Son corps. - L'œuvre de la rédemption de l'homme et de son salut est désormais achevée.
La vie de Christ ne lui a pas été prise de force : Il l'a offerte librement !
Toute l’existence de notre Seigneur ici-bas a attesté solennellement qu'Il y avait quelque chose de particulier en Lui : le sang et l'eau qui ont coulé de Son côté étaient une image des deux grands bienfaits qu’Il octroie à tous les croyants, la justification et la sanctification ; le sang représente l'expiation, l'eau, la purification. Ces deux éléments ont coulé du côté percé de notre Rédempteur ; à Christ crucifié, nous devons notre justification, à l'Esprit et à la Grâce, notre sanctification. Que cette blessure du corps de notre Seigneur puisse étouffer les craintes de ceux qui sont faibles en la foi, qu’elle encourage leur espérance ; le sang et l'eau qui ont coulé du flanc de Jésus ont été versés à la fois pour les justifier et les sanctifier ! L'Écriture a été encore accomplie par ce fait : les jambes de Jésus n'ont pas été brisées, Psaume 34:20. C’est aussi une image de l'agneau pascal, dans Exode 12:46.
Puissions-nous toujours porter notre regard vers Jésus, Celui que, par ignorance et insouciance, nous avons « percé » par nos péchés, malgré Sa Miséricorde ; Christ a versé Son sang et de l'eau pour que nous puissions être justifiés et sanctifiés en Son Nom !
Lorsque Dieu a une œuvre à accomplir, Il sait trouver ceux qui sont capables de l’exécuter. L'embaumement du corps de Jésus a été fait par Nicodème qui était un ami de Christ, sans en être toutefois un farouche partisan. Au début, la motivation de Joseph d’Arimathée et de Nicodème ressemblait à un frêle roseau, elle était désormais semblable à un cèdre vigoureux. Par leurs actes, ces deux hommes riches montrèrent leur estime pour Christ et Sa doctrine, estime qui ne s’est pas flétrie lors du supplice de la croix.
Nous devons accomplir notre devoir au temps présent, quand l'occasion se présente, pour permettre à Dieu d'accomplir Ses promesses, selon Ses propres voies, au temps marqué.
La tombe de Jésus était parmi celles des brigands, car le Seigneur était considéré comme un criminel ; mais « Il a été avec le riche dans Sa mort », comme cela a été prophétisé dans \\# Isa 53:9\\ ; il était invraisemblable que ces deux attributs puissent être réunis en la même personne. Jésus a été enseveli dans un sépulcre neuf ; il ne pouvait donc y avoir d’usurpation d’identité lors de Sa résurrection !
Cela nous enseigne aussi à ne pas exiger d’être absolument inhumé en un lieu bien précis. Jésus a été enterré dans un sépulcre proche du lieu de Sa mort. Le « Soleil de Justice » a connu quelques temps le séjour des morts, mais Il l’a quitté, pour ressusciter dans une grande Gloire !
En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrétien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos données à caractère personnel (comme vos données de navigation et les informations renseignées dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants :
L'œuvre de Jésus, la rédemption du monde, était achevée. (Jean 17.4) Il y a dans ces paroles le sentiment d'une grande victoire, car, en succombant, le Sauveur triomphe, et sa mort sera pour des millions d'âmes la vie éternelle.
Le mot grec que nous traduisons par il rendit l'esprit, signifie littéralement : il donna, livra son esprit (à Dieu).
C'est la même pensée qui est exprimée par la dernière des paroles de la croix : Père, je remets mon esprit entre tes mains. (Luc 23.46)
On voit que Jean abrège considérablement le récit de la mort de Jésus, parce qu'il suppose connues, grâce aux trois premiers évangiles, toutes les autres circonstances qui s'y trouvent rapportées.