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2
—Envoie des hommes, un de chaque tribu, choisis parmi les chefs, pour explorer le pays de Canaan que je donne aux Israélites.
17
Moïse les envoya donc pour reconnaître le pays de Canaan, en leur disant :
—Passez par le *Néguev, gagnez la région montagneuse
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et examinez le pays. Voyez comment il se présente et quel peuple l’habite, observez s’il est fort ou faible, nombreux ou pas ;
19
voyez de quel genre est le pays où il habite ; s’il est bon ou mauvais ; et comment sont les villes, si elles sont ouvertes ou fortifiées.
20
La terre est-elle fertile ou pauvre, y trouve-t-on des arbres ou non ? Ayez du courage et rapportez des fruits du pays.
C’était, en effet, l’époque des premiers raisins.
21
Ainsi, ces hommes partirent et explorèrent le pays depuis le désert de Tsîn jusqu’à Rehob, près de Lebo-Hamath.
1
Israël s’établit à Chittim. Là, le peuple commença à se livrer à la débauche avec des filles de Moab
49
Leur camp s’étalait sur la rive du Jourdain de Beth-Hayechimoth à Abel-Chittim dans les steppes de Moab.
1
Le lendemain matin, Josué et tous les Israélites quittèrent le camp de Chittim et gagnèrent les rives du Jourdain. Ils s’installèrent là avant de traverser le fleuve.
10
Pendant que les Israélites campaient à Guilgal, ils célébrèrent la Pâque le soir du quatorzième jour du mois, dans les plaines de Jéricho.
1
La ville de Jéricho avait soigneusement fermé toutes ses portes et s’était barricadée derrière, par peur des Israélites. Plus personne n’entrait ni ne sortait par ses portes.
2
L’Eternel dit alors à Josué :
—Regarde, je te livre Jéricho, son roi et tous ses guerriers.
3
Pendant six jours, toi et tous tes soldats vous ferez chaque jour le tour de la ville, une fois par jour.
4
Sept prêtres portant chacun un cor fait d’une corne de bélier précéderont le *coffre de l’alliance. Le septième jour, vous ferez sept fois le tour de la ville, et les prêtres sonneront du cor.
5
Quand le peuple les entendra produire, avec leur cor, un son prolongé, tout le monde poussera un grand cri, et les remparts de la ville s’écrouleront sur place. Alors le peuple donnera l’assaut, chacun droit devant soi.
6
Josué, fils de Noun, convoqua les prêtres et leur dit :
—Chargez le coffre de l’alliance sur vos épaules et que sept d’entre vous prennent sept cors faits de cornes de béliers et marchent devant le coffre de l’Eternel.
7
Puis il dit au peuple :
—En avant : faites le tour de la ville, et que les hommes armés précèdent le coffre de l’Eternel.
8
Le peuple fit comme Josué l’avait ordonné : sept prêtres portant sept cors faits de cornes de béliers passèrent devant l’Eternel et se mirent à sonner de leur instrument tandis que le *coffre de l’alliance suivait.
9
Les hommes armés les précédaient ; une arrière-garde suivait aussi le coffre ; ils marchaient au son du cor.
10
Josué avait donné cette consigne au peuple : « Pas de cri ! Restez muets ! Ne dites pas une parole jusqu’au jour où je vous ordonnerai de pousser des cris ! »
11
Le *coffre de l’Eternel fit une fois le tour de la ville, puis tous rentrèrent au camp pour la nuit.
12
Le lendemain, Josué se leva de bon matin et les prêtres chargèrent le coffre de l’Eternel sur leurs épaules.
13
Sept prêtres, portant sept cors faits de cornes de béliers, se remirent en route devant le coffre de l’Eternel, en sonnant de leur instrument. L’avant-garde les précédait et l’arrière-garde suivait le coffre de l’Eternel ; ils marchaient au son des cors.
14
Ils refirent une fois le tour de la ville ce jour-là, avant de regagner le camp. Ils firent ainsi pendant six jours.
15
Le septième jour, ils se levèrent dès l’aurore et firent sept fois le tour de la ville de la même manière. C’est le seul jour où ils en firent sept fois le tour.
16
La septième fois, lorsque les prêtres sonnèrent du cor, Josué ordonna au peuple :
—Poussez des cris, car l’Eternel vous livre la ville !
17
La ville avec tout ce qu’elle contient sera *vouée à l’Eternel ; seule Rahab, la *prostituée, sera laissée en vie avec tous ceux qui se trouveront dans sa maison, car elle a caché les hommes que nous avions envoyés.
18
Mais attention ! Prenez bien garde à ce qui doit être voué à l’Eternel. Ne prenez rien de cela, sinon vous placeriez le camp d’Israël sous une sentence de destruction et vous lui attireriez le malheur.
19
Tout l’argent et l’or, tous les objets de bronze et de fer seront consacrés à l’Eternel et on les mettra dans son trésor.
20
On sonna donc du cor. Dès que le peuple l’entendit, il poussa un formidable cri, et le rempart s’écroula sur place. Aussitôt, les Israélites s’élancèrent à l’assaut de la ville, chacun droit devant soi, et ils s’en emparèrent.
21
Ils exterminèrent par l’épée pour les vouer à l’Eternel hommes et femmes, enfants et vieillards, taureaux, moutons et ânes : tout ce qui vivait dans la ville.
22
Josué dit aux deux hommes qu’il avait envoyés pour explorer le pays :
—Allez à la maison de Rahab, la prostituée, et faites-la sortir de là avec les siens, comme vous le lui avez juré.
23
Les deux hommes y allèrent et firent sortir Rahab, son père, sa mère, ses frères, ses biens et toute sa parenté, et ils les installèrent en dehors du camp d’Israël.
24
Puis ils brûlèrent la ville avec tout ce qui s’y trouvait, excepté l’argent, l’or et les objets de bronze et de fer que l’on déposa dans le trésor du sanctuaire de l’Eternel.
25
Josué laissa la vie sauve à Rahab, la prostituée, ainsi qu’aux membres de sa famille, et il épargna tous ses biens parce qu’elle avait caché les hommes que Josué avait envoyés en reconnaissance à Jéricho. Elle a habité parmi les Israélites jusqu’à aujourd’hui.
31
Helqath, Rehob, soit quatre villes.
2
Les Danites envoyèrent donc cinq hommes d’entre eux, particulièrement courageux, de Tsorea et d’Echtaol, avec pour mission d’explorer et de reconnaître le pays. Ces cinq hommes arrivèrent dans la région montagneuse d’Ephraïm près de la maison de Mika, et y passèrent la nuit.
14
Alors les cinq hommes qui étaient allés reconnaître la région de Laïch, dirent à leurs compagnons :
—Savez-vous qu’il y a dans l’une de ces maisons-là un vêtement sacerdotal, des statuettes sacrées, une statue et une idole en métal fondu ? Maintenant, vous savez ce que vous avez à faire !
17
Les cinq hommes qui étaient allés reconnaître le pays entrèrent et s’emparèrent des deux statues, des idoles domestiques et de l’idole en métal fondu. Le prêtre se tenait sur le seuil de la porte avec les six cents hommes armés.
5
De Rahab, Salma eut pour descendant Booz.
De Ruth, Booz eut pour descendant Obed.
16
—Voici : je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez prudents comme des serpents et innocents comme des colombes.
5
Car, sachez-le bien : aucun homme qui se livre à l’inconduite, à l’impureté ou à la soif de posséder — qui est une idolâtrie — n’a d’héritage dans le *royaume du Christ et de Dieu.
31
Par la foi, Rahab la prostituée n’est pas morte avec ceux qui avaient refusé d’obéir à Dieu, parce qu’elle avait accueilli avec bienveillance les Israélites envoyés en éclaireurs.
25
Rahab, la prostituée, n’a-t-elle pas aussi été déclarée juste par Dieu à cause de ses actes, lorsqu’elle a donné asile aux envoyés israélites et les a aidés à s’échapper par un autre chemin ?
La foi de Josué ne l'empêche pas de prendre toutes les mesures que réclame la prudence.
Secrètement : à l'insu du peuple, qui devait ignorer le contenu de leur rapport. En envoyant secrètement de Sittim ces deux espions, au moment où il proclamait l'ordre indiqué 1.11, Josué pensait sans doute qu'ils reviendraient dans l'espace des trois jours dont il est parlé dans ce verset : il comptait un jour pour aller, un jour pour épier et un jour pour revenir, ce qui semblait devoir pleinement suffire. Nous verrons quelle fut la circonstance qui les força de prolonger leur absence et retarda le passage du fleuve.
Le pays : la campagne autour de Jéricho.
Et ils allèrent : faisant environ cinq heures de marche.
Dans la maison d'une courtisane : une maison ouverte à tout venant et de plus située à l'écart (verset 15).
Les cacha, littéralement : le cacha, chacun séparément.
Je n'ai pas su. Persuadée de la victoire finale des Israélites, Rahab use d'un mensonge qui, vu le niveau de moralité de son peuple, devait lui paraître permis. Quelque blâmable que ce moyen fut, en lui-même, il faut pourtant reconnaître que dans ce cas il fut l'effet de la foi que cette femme avait au Dieu qui conduisait Israël et à la vietoire prochaine de ce peuple ; voir versets 9 à 11. Rappelons-nous aussi la sainteté des droits de l'hospitalité dans toute l'antiquité. Rahab put croire que la violation de ce devoir sacré était un plus grand crime qu'un mensonge officieux.
Rahab reçoit et cache deux Israélites. (Josué 2:1-7)
La foi dans les promesses divines ne devrait pas nous laisser baisser les bras, face à notre devoir, mais au contraire, encourager notre assiduité à utiliser intelligemment tous les moyens mis à notre disposition. La Providence divine dirigea les espions vers la maison de Rahab.Rahab et les espions. (Josué 2:8-21)
Le retour des espions. (Josué 2:22-24)
Dieu savait en effet, où se trouvait celle qui était de tout cœur en faveur de Son peuple, malgré une compréhensible prudence de la part de cette femme, face aux deux Israélites. Il semble que Rahab ait tenu auparavant une auberge ; et s'il est certain qu'elle avait été une femme de mauvaise vie, on peut voir qu'elle avait abandonné cette voie du péché. Ce qui pourrait nous faire penser à un changement de conduite accidentel, n'est en fait que le résultat de la Providence divine, dirigeant les cours des choses, en vue d'accomplir les desseins divins. C'est par la foi, que Rahab reçut ces hommes, malgré leur nationalité, opposée à son peuple et à son roi.
Nous pouvons être certains qu'il s'agissait là, d'une bonne action. C'est ce que nous confirme d'ailleurs le texte dans, Jacques 2:25 ; elle le fit par la foi, une foi qui l'a placée au dessus de la crainte humaine. Ceux qui prennent ainsi de vrais risques pour Dieu, sont de véritables croyants ; ils s'intègrent par la foi, à Son peuple, en engageant leur destin entre Ses mains. Les espions étaient conduits par la Providence divine, une Providence toute particulière ; Rahab les reçut, sans chercher à tirer quelque bénéfice que ce soit, ni par esprit de malice, sachant pertinemment qu'ils étaient Hébreux et ayant pour dieu le Dieu d'Israël. Bien que des critiques puissent être formulées à l'encontre du mensonge de cette prostituée, envers son roi, il semble qu'il faille admettre que la Parole ne la condamne pas. Ses connaissances de la Loi divine devaient être cependant assez restreintes : un tel mensonge, même prononcé par quelqu'un qui plaçait son espérance dans la lumière de la révélation céleste, mériterait d'être tout de même blâmé.