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Voilà les lois, les règles et les enseignements qui établissent les rapports entre le SEIGNEUR et les Israélites. Le SEIGNEUR les a donnés aux Israélites, par l’intermédiaire de Moïse, sur le mont Sinaï.
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Voilà les commandements que le SEIGNEUR a donnés à Moïse pour les Israélites sur le mont Sinaï.
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Moïse se trouve au désert du Sinaï. Le SEIGNEUR lui parle dans la tente de la rencontre. C’est la deuxième année après que les Israélites sont sortis d’Égypte, le premier jour du deuxième mois. Le SEIGNEUR lui dit :
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Voyez, je vous enseigne des lois et des règles, comme le SEIGNEUR mon Dieu me l’a ordonné. Quand vous serez entrés dans le pays que vous allez posséder, obéissez à ces lois et à ces règles.
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Après leur sortie d’Égypte, il leur explique les exigences, les lois et les règles à respecter.
17
Dieu nous a donné la loi par Moïse, mais l’amour et la vérité sont venus par Jésus-Christ.
24
Cette histoire a encore un autre sens. Les femmes sont comme les deux alliances. La première alliance vient du mont Sinaï, elle met au monde des enfants esclaves : c’est Agar,
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et Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie. Elle représente aussi l’actuelle ville de Jérusalem qui est esclave avec ses enfants.
18
Quand vous vous êtes approchés de Dieu, vous n’êtes pas venus vers une montagne qu’on pouvait toucher : il n’y avait pas de grand feu, pas d’obscurité, pas de nuit, pas d’orage.
19
Vous n’avez entendu ni le son de la trompette, ni le bruit de paroles. Les Israélites qui ont entendu ce bruit ont refusé d’écouter un mot de plus.
20
Ils n’ont pas pu supporter cet ordre : « Celui qui touchera la montagne, même si c’est un animal, on le tuera en lui jetant des pierres. »
21
Ce qu’on voyait était effrayant. Alors Moïse a dit : « Je suis effrayé et je tremble. »
22
Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la ville du Dieu vivant. C’est la Jérusalem du ciel où des millions d’anges sont en fête.
23
Vous vous êtes approchés de l’assemblée des premiers-nés de Dieu qui ont leurs noms écrits dans les cieux. Vous vous êtes approchés de Dieu, qui juge le monde entier. Vous vous êtes approchés des personnes justes qui sont devenues parfaites.
24
Vous vous êtes approchés de Jésus, qui a répandu son sang pour nous rendre purs. Il est l’intermédiaire d’une alliance nouvelle que Dieu a établie avec nous, et son sang répandu parle plus fort que celui d’Abel.
25
Attention, ne refusez pas d’écouter celui qui vous parle ! Sur la terre, Moïse a averti les Israélites, mais ils ont refusé de l’écouter, et ils n’ont pas échappé à la punition. Nous, c’est du ciel que Dieu nous parle. Si nous lui tournons le dos, nous serons punis, c’est sûr !
Au mont Sinaï : voir 7.38, note, et 25.1.
Conclusion sur le Lévitique
La première partie du Lévitique (chapitres 1 à 16) est destinée à régler les cérémonies du culte. On pourrait l'appeler le manuel du cérémonial du sanctuaire. Ce morceau devait tout naturellement suivre et compléter la dernière partie de l'Exode, qui traitait de l'érection de la Demeure divine. Il est tiré presque complètement du grand document élohiste.
La seconde partie (chapitres 17 à 27) forme un tout à part. On y remarque une grande multiplicité de sentences brèves, à la seconde personne du singulier, ainsi que certaines locutions particulières comme celle-ci : Je suis l'Eternel ! qui se rencontrent très souvent à la fin d'une prescription pour la motiver. L'idée centrale de cette espèce de code est celle qui est exprimée Exode 19.6, en ces mots : Vous me serez une nation sainte. Le sentiment qui l'inspire tout entier est celui de la sainteté du peuple, qui doit refléter celle de son Dieu. Il ne s'agit plus ici de péchés plus ou moins involontaires à expier ; la sainteté réclamée des membres du peuple est exigée absolument, sous peine de retranchement, puisque la violation de ces ordonnances supposerait la révolte volontaire contre Celui qui a établi l'ordre théocratique.
Ce code particulier a, d'après 25.1 ; 26.46 et 27.34 été donné à Moïse par l'Eternel en différentes occasions, au désert du Sinaï, sans doute comme complément de la législation du Livre de l'alliance (Exode chapitres 21 à 23) que Moïse avait reçue de l'Eternel sur la montagne, immédiatement après la promulgation du Décalogue. Il a beaucoup occupé la critique actuelle. Certains rapports de fond et de forme avec le livre d'Ezéchiel ont fait supposer qu'il avait été composé au temps de l'exil, postérieurement à ce prophète, ou même par lui. On allègue spécialement le passage 26.34, où il est dit que, si le peuple néglige l'observance des années sabbatiques, il en sera puni par l'exil, qui dédommagera la terre des années de repos qu'on lui aura refusées : ce qui suppose, dit-on, l'exil déjà consommé. Mais pourquoi Dieu, après avoir institué les années sabbatiques, n'aurait-il pas pu menacer son peuple, s'il violait cette prescription, de la punition la plus exactement appropriée à la faute commise. Les rapports de ressemblance avec Ezéchiel sont plus que compensés par les différences considérables qui existent entre ce recueil de lois et les institutions dont ce prophète trace le tableau dans ses neuf derniers chapitres. Un imitateur de ce tableau ne se fût pas ainsi écarté du divin modèle qu'il avait sous les yeux. Ezéchiel, au contraire, en traçant le tableau idéal du culte et de l'Etat futurs, pouvait parfaitement, en face des ruines de l'ordre de choses ancien, modifier les institutions qui avaient existé avant lui et qui ne cadraient plus avec l'avenir dont il avait l'intuition. Ainsi il pouvait laisser dans 1'ombre la personne du grand sacrificateur pour introduire à la place celle du nasi, qui devait être à ses yeux le personnage central du futur état des choses. Ainsi il pouvait substituer au voile du Lieu très saint une porte, à l'autel d'or une simple table, etc. : tandis que les changements en sens inverse seraient impossibles de la part du législateur subséquent qui se serait inspiré de lui. Les rapports de style peuvent très bien s'expliquer en admettant l'emploi de notre recueil par le prophète.
Des deux faits historiques racontés dans ce livre : la mort tragique des deux fils d'Aaron (avec la discussion entre Aaron et Moïse), chapitre 10, et le châtiment du blasphémateur, 25.10 et suivants, le premier porte en lui-même la preuve de sa vérité historique : car comment le sacerdoce postérieur eût-il inventé à plaisir un fait qui était si peu à l'honneur de la famille sacerdotale ? Le second, comme nous l'avons vu, possède une garantie analogue dans la forme même de sa narration, qui est absolument prise sur le fait. De plus, les expressions qui reviennent fréquemment : dans le camp, hors du camp. Aaron et ses fils (au lieu de : les sacrificateurs), seraient du pur charlatanisme si elles n'émanaient soit d'une rédaction contemporaine, soit d'une tradition authentique.
Le livre du Lévitique contient la partie de la loi qui tombe le plus directement sous le coup de ces paroles de saint Paul : Christ est la fin de la loi, (Romains 10.4), ou : La foi étant venue, nous ne sommes plus sous le conducteur (la loi) (Galates 3.25). Il suffisait de la parole de Jésus : Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche de l'homme qui le souille, mais c'est ce qui sort de sa bouche (Matthieu 15.11), pour conclure de là à l'abrogation de la majeure partie du Lévitique. L'abolition des sacrifices devait résulter d'elle-même de la destruction du temple et de l'autel qui eut lieu peu de temps après la mort du Seigneur. Enfin le déchirement du voile au moment de cette mort indique assez clairement que, dès ce moment, il n'y eut plus de Lieu très saint, ni, par conséquent, de Lieu saint et de parvis.
Et, d'un autre côté, Jésus a déclaré qu'il n'était point venu abolir, mais accomplir (Matthieu 5.17) et qu'il n'était pas possible qu'un seul point de la loi fût aboli (Luc 16.17). C'est que tout ce qui est humain dans la loi et non pas seulement juif, doit naturellement demeurer, non moins que l'homme lui-même, et que ce qui est d'institution spécialement juive, renfermant une pensée divine, ne peut que demeurer aussi tout en s'accomplissant sous une nouvelle forme. Ainsi l'épître aux Hébreux est tout entière destinée à montrer que, si l'ancien sanctuaire et l'ancien culte tombent, ils sont remplacés par le culte nouveau et par le nouveau sanctuaire céleste où Christ est entré et où il offre continuellement son sang à la place du sang des anciennes victimes. Les oblations, d'après cette épître, sont remplacées par les sacrifices de la charité et par les actes de la confession joyeuse du nom de Dieu. Comparez aussi Philippiens 4.18 et Romains 12.1. L'institution de l'année du jubilé ne serait réalisable que chez un peuple à la vie purement agricole. Elle avait déjà été interprétée dans un sens spirituel par Esaïe (Esaïe 61.1 et suivants) qui l'appliquait à l'avenir messianique (comparez Luc 4.17 et suivants). Cette institution doit trouver son application dans nos circonstances actuelles par les miracles de la libre charité chrétienne. L'obligation même de saupoudrer de sel toute offrande est relevée et spiritualisée par Christ dans cette parole : Chacun sera salé de feu et toute oblation sera salée (Marc 9.50).
(Nous citons cette parole d'après le texte ordinaire qu'appuient le Sinaïticus et les deux plus anciennes versions, la latine et la syriaque.)
Ainsi l'on peut dire que, si le Lévitique est aboli tout entier, d'autre part il subsiste tout entier sous une forme nouvelle. Et c'est là ce qui fait pour l'Eglise son intérêt permanent.