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Après quoi Dieu envoya un esprit de discorde entre le roi et les citoyens de Sichem, et ceux-ci se révoltèrent contre Abimélek.
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De cette manière, ils allaient tous payer pour leurs crimes : Abimélek, parce qu’il avait tué ses frères, les soixante-dix fils de Yeroubaal, et les Sichémites parce qu’ils s’étaient faits les complices de ce massacre.
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Pour faire du tort à Abimélek, les citoyens de Sichem postèrent des hommes en embuscade sur les hauteurs proches de la ville ; ces hommes dévalisaient les voyageurs passant à leur portée. Abimélek en fut informé.
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Un jour, Gaal, fils d’Ébed, arriva à Sichem avec ses frères ; les citoyens de la ville placèrent leur confiance en lui.
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Ils allèrent dans leurs vignes, récoltèrent les raisins et les pressèrent, puis ils organisèrent une fête. Ils se rendirent au temple de leur dieu, firent un banquet et prononcèrent des malédictions contre Abimélek.
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Gaal leur demanda : « Qui sommes-nous à Sichem pour nous laisser dominer par Abimélek et qui est-il, lui ? C’est un fils de Yeroubaal et il fait gouverner la ville par Zéboul, n’est-ce pas ? Vous donc, soyez loyaux envers Hamor, le fondateur de Sichem ! Nous n’avons aucune raison d’être soumis à Abimélek.
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Pour ma part, si on me confiait le sort des gens de Sichem, je renverserais Abimélek. » Puis Gaal s’écria : « Abimélek, renforce ton armée et viens me combattre ! »
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Lorsque Zéboul, gouverneur de la ville, apprit les paroles que Gaal avait prononcées, il se mit en colère.
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Il envoya secrètement des messagers dire à Abimélek : « Gaal, fils d’Ébed, et ses frères viennent d’arriver à Sichem et sont en train de soulever la ville contre toi.
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Il faut donc que, cette nuit, toi et tes hommes vous alliez vous cacher dans la campagne.
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Tôt demain matin, au lever du soleil, tu viendras attaquer la ville et, lorsque Gaal et ses partisans sortiront à ta rencontre, tu sauras les traiter comme il convient. »
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La nuit suivante, Abimélek et tous ses hommes se répartirent en quatre groupes et allèrent se cacher près de Sichem.
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Lorsque Gaal sortit de la ville et se tint près de la porte, Abimélek et son groupe surgirent de leur cachette.
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Gaal les vit et dit à Zéboul : « Regarde ! Des hommes descendent du haut des collines. » – « Mais non, lui répondit Zéboul, c’est l’ombre des collines que tu prends pour des hommes ! »
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Gaal insista : « Regarde ! Ce sont bien des hommes qui descendent de la colline située au centre, et un autre groupe vient par la route du chêne des Devins. »
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Zéboul répliqua : « Où sont donc tes beaux discours ? Tu nous as dit : “Qui est Abimélek pour que nous nous laissions dominer par lui ?” Eh bien, voilà les gens que tu as traités avec mépris. Maintenant, va donc te battre contre eux ! »
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Gaal sortit alors de la ville à la tête des Sichémites, et il livra bataille à Abimélek.
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Abimélek le força à s’enfuir et le poursuivit. Beaucoup d’hommes furent mortellement blessés avant même d’atteindre la porte de la ville.
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Abimélek alla s’installer à Arouma tandis que Zéboul chassait Gaal et ses frères de Sichem, en leur interdisant d’y revenir.
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Le jour suivant, les gens de Sichem s’apprêtèrent à se rendre dans les champs, et Abimélek en fut informé.
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Il prit ses hommes, les répartit en trois groupes et se plaça en embuscade dans la campagne. Lorsqu’il vit les Sichémites sortir de la ville, il se précipita vers eux pour les attaquer.
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Abimélek et son groupe se hâtèrent de prendre position à la porte de la ville, pendant que les deux autres groupes s’attaquaient aux gens dans la campagne et les massacraient.
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Abimélek poursuivit l’offensive durant toute la journée et s’empara de la ville ; il en tua les habitants, la détruisit entièrement et répandit du sel sur son emplacement.
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Lorsque les habitants de Migdal-Sichem l’apprirent, ils se rendirent tous dans la salle aménagée sous le temple de Baal-Berith.
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On informa Abimélek qu’ils s’étaient réfugiés à cet endroit.
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Il partit alors sur le mont Salmon avec ses hommes. Il prit une hache, coupa une branche d’arbre et la mit sur son épaule. Il ordonna à ses hommes de se dépêcher d’en faire autant.
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Chacun d’eux coupa une branche, puis ils suivirent Abimélek. Ils allèrent entasser les branches contre la salle inférieure du temple et l’incendièrent avec tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur. C’est ainsi que moururent tous les habitants de Migdal-Sichem, un millier d’hommes et de femmes environ.
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De là, Abimélek se rendit à Tébès. Il assiégea la ville et s’en empara.
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Or il y avait au milieu de la ville une tour fortifiée. Toute la population, hommes et femmes, alla s’y réfugier. Ils fermèrent les portes derrière eux et montèrent sur le toit en terrasse.
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Abimélek vint attaquer la tour, il s’approcha de la porte d’entrée pour mettre le feu au bâtiment.
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Mais une femme lui jeta une grosse pierre sur la tête et lui brisa le crâne.
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Aussitôt Abimélek appela le jeune homme qui portait ses armes et lui ordonna : « Prends ton épée et achève-moi pour qu’on ne puisse pas raconter qu’une femme m’a tué. » Le jeune homme lui passa l’épée à travers le corps et Abimélek mourut.
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Lorsque les Israélites virent qu’il était mort, ils s’en retournèrent chacun chez soi.
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De cette manière, Dieu fit retomber sur Abimélek le mal qu’il avait commis à l’égard de son père en tuant ses soixante-dix frères.
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Dieu avait également fait subir aux gens de Sichem les conséquences de leur grande méchanceté. Les malédictions que Yotam, fils de Yeroubaal, avait prononcées contre eux tous se réalisèrent ainsi.
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Les hommes d’Éfraïm se rassemblèrent, traversèrent le Jourdain et se rendirent à Safon. Ils dirent à Jefté : « Pourquoi es-tu allé combattre les Ammonites sans nous appeler en renfort ? Nous allons incendier ta maison et te brûler avec elle. »
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Jefté leur répondit : « Mon peuple et moi, nous avons eu de graves démêlés avec les Ammonites. J’ai fait appel à vous, mais vous ne m’avez pas délivré d’eux.
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Quand j’ai vu que vous ne veniez pas à mon secours, j’ai risqué ma vie en allant attaquer les Ammonites, et le Seigneur me les a livrés. Alors pourquoi venez-vous me combattre maintenant ? »
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Jefté rassembla tous les hommes de Galaad. Il livra bataille aux Éfraïmites et les battit. Ce sont les Éfraïmites qui avaient affirmé : « Vous, les gens de Galaad, vous n’êtes que des fugitifs d’Éfraïm, passés de la tribu d’Éfraïm à celle de Manassé. »
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Puis les Galaadites occupèrent les gués du Jourdain pour couper la route aux Éfraïmites. Chaque fois qu’un fugitif se présentait pour passer, on lui demandait : « Es-tu Éfraïmite ? » S’il répondait “non”,
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on lui ordonnait de prononcer le mot “Chiboleth”. L’homme disait “Sibolet”, car il ne réussissait pas à prononcer le terme correctement. Alors on s’emparait de lui et on le tuait près des gués du Jourdain. Quarante-deux mille hommes d’Éfraïm perdirent la vie à ce moment-là.
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Il y avait là, au Guilgal, un vaurien, un Benjaminite nommé Chéba, fils de Bikri. Il sonna de la trompette et cria : « Nous n’avons rien à faire avec David, nous n’avons rien de commun avec ce fils de Jessé ! Gens d’Israël, que chacun retourne chez soi ! »
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Alors David dit à Abichaï : « A présent, Chéba est plus dangereux pour nous que ne l’était Absalom. Pars donc à la tête de ma garde personnelle et poursuis cet homme avant qu’il trouve abri dans des villes fortifiées et nous échappe. »
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Lorsque les Israélites du Nord comprirent que le roi n’acceptait pas leurs revendications, ils déclarèrent : « Nous n’avons rien à faire avec David, nous n’avons rien de commun avec ce fils de Jessé ! Gens d’Israël, retournons chez nous ; et toi, descendant de David, occupe-toi maintenant de ton royaume ! » Et ils quittèrent la place.
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Roboam ne fut plus reconnu comme roi que par les habitants du territoire de Juda.
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Pourtant il envoya Adoram, le responsable des travaux obligatoires, auprès des Israélites du Nord ; mais ceux-ci le tuèrent à coups de pierres. Alors Roboam réussit tout juste à monter sur son char pour fuir à Jérusalem.
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C’est ainsi que les tribus israélites du Nord rejetèrent l’autorité de la famille de David ; et telle est encore la situation aujourd’hui.
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Lorsque tous les Israélites du Nord apprirent que Jéroboam était de retour, ils convoquèrent leur propre assemblée, ils le firent venir et le désignèrent comme leur roi ; ainsi, seule la tribu de Juda resta fidèle à la famille de David.
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la tribu de Manassé s’en prend à celle d’Éfraïm, celle-ci à Manassé, et tous deux ensemble à Juda. Mais la colère du Seigneur ne cesse pas pour autant, et son poing reste menaçant.
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« Je vais les exciter les uns contre les autres, dit le Seigneur, au point qu’ils se battront entre eux, individu contre individu, ville contre ville, royaume contre royaume.
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Les Égyptiens en perdront la tête, j’embrouillerai leur politique. Alors ils consulteront leurs faux dieux et ceux qui évoquent les morts, ou interrogent les esprits.
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Là, je vous réunirai et vous formerez un seul peuple sur les montagnes d’Israël. Un seul roi régnera sur vous tous. La division en deux peuples et en deux royaumes n’existera plus.
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Ensuite je cassai le second bâton, celui de l’unité, pour rompre la fraternité entre les gens de Juda et d’Israël.
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Je prie pour que tous soient un. Père, qu’ils soient unis à nous, comme toi tu es uni à moi et moi à toi. Qu’ils soient un pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
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Frères, je vous en supplie au nom de notre Seigneur Jésus-Christ : mettez-vous d’accord, qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous ; soyez parfaitement unis, en ayant la même façon de penser, les mêmes convictions.
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En effet, mes frères, des personnes de la famille de Chloé m’ont informé qu’il y a des rivalités entre vous.
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Voici ce que je veux dire : parmi vous, l’un déclare : « Moi, j’appartiens à Paul » ; l’autre : « Moi à Apollos » ; un autre encore : « Moi à Pierre » ; et un autre : « Et moi au Christ. »
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Pensez-vous qu’on puisse diviser le Christ ? Est-ce Paul qui est mort sur la croix pour vous ? Avez-vous été baptisés au nom de Paul ?
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Efforcez-vous de maintenir l’unité que donne l’Esprit Saint par la paix qui vous lie les uns aux autres.
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Il y a un seul corps et un seul Saint-Esprit, de même qu’il y a une seule espérance à laquelle Dieu vous a appelés.
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Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ;
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il y a un seul Dieu, le Père de tous, qui règne sur tous, agit par tous et demeure en tous.
