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La parabole du grand repas de mariage
1
Jesus answered and spoke again in parables to them, saying,
2
"The Kingdom of Heaven is like a certain king, who made a marriage feast for his son,
3
and sent out his servants to call those who were invited to the marriage feast, but they would not come.
4
Again he sent out other servants, saying, 'Tell those who are invited, "Behold, I have prepared my dinner. My cattle and my fatlings are killed, and all things are ready. Come to the marriage feast!"'
5
But they made light of it, and went their ways, one to his own farm, another to his merchandise,
6
and the rest grabbed his servants, and treated them shamefully, and killed them.
7
When the king heard that, he was angry, and sent his armies, destroyed those murderers, and burned their city.
8
"Then he said to his servants, 'The wedding is ready, but those who were invited weren't worthy.
9
Go therefore to the intersections of the highways, and as many as you may find, invite to the marriage feast.'
10
Those servants went out into the highways, and gathered together as many as they found, both bad and good. The wedding was filled with guests.
11
But when the king came in to see the guests, he saw there a man who didn't have on wedding clothing,
12
and he said to him, 'Friend, how did you come in here not wearing wedding clothing?' He was speechless.
13
Then the king said to the servants, 'Bind him hand and foot, take him away, and throw him into the outer darkness; there is where the weeping and grinding of teeth will be.'
14
For many are called, but few chosen."
L'impôt payé à l'empereur
15
Then the Pharisees went and took counsel how they might entrap him in his talk.
16
They sent their disciples to him, along with the Herodians, saying, "Teacher, we know that you are honest, and teach the way of God in truth, no matter whom you teach, for you aren't partial to anyone.
17
Tell us therefore, what do you think? Is it lawful to pay taxes to Caesar, or not?"
18
But Jesus perceived their wickedness, and said, "Why do you test me, you hypocrites?
19
Show me the tax money." They brought to him a denarius.
20
He asked them, "Whose is this image and inscription?"
21
They said to him, "Caesar's." Then he said to them, "Give therefore to Caesar the things that are Caesar's, and to God the things that are God's."
22
When they heard it, they marveled, and left him, and went away.
Une question sur la résurrection des morts
23
On that day Sadducees (those who say that there is no resurrection) came to him. They asked him,
24
saying, "Teacher, Moses said, 'If a man dies, having no children, his brother shall marry his wife, and raise up seed for his brother.'
25
Now there were with us seven brothers. The first married and died, and having no seed left his wife to his brother.
26
In the same way, the second also, and the third, to the seventh.
27
After them all, the woman died.
28
In the resurrection therefore, whose wife will she be of the seven? For they all had her."
29
But Jesus answered them, "You are mistaken, not knowing the Scriptures, nor the power of God.
30
For in the resurrection they neither marry, nor are given in marriage, but are like God's angels in heaven.
31
But concerning the resurrection of the dead, haven't you read that which was spoken to you by God, saying,
32
'I am the God of Abraham, and the God of Isaac, and the God of Jacob?' God is not the God of the dead, but of the living."
33
When the multitudes heard it, they were astonished at his teaching.
Le commandement le plus important
34
But the Pharisees, when they heard that he had silenced the Sadducees, gathered themselves together.
35
One of them, a lawyer, asked him a question, testing him.
36
"Teacher, which is the greatest commandment in the law?"
37
Jesus said to him, "'You shall love the Lord your God with all your heart, with all your soul, and with all your mind.'
38
This is the first and great commandment.
39
A second likewise is this, 'You shall love your neighbor as yourself.'
40
The whole law and the prophets depend on these two commandments."
Le Messie et David
41
Now while the Pharisees were gathered together, Jesus asked them a question,
42
saying, "What do you think of the Christ? Whose son is he?" They said to him, "Of David."
43
He said to them, "How then does David in the Spirit call him Lord, saying,
44
'The Lord said to my Lord, sit on my right hand, until I make your enemies a footstool for your feet?'
45
"If then David calls him Lord, how is he his son?"
46
No one was able to answer him a word, neither did any man dare ask him any more questions from that day forth.
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La parabole du grand repas de mariage
1
Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en parabole, et il dit :
2
Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.
3
Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces ; mais ils ne voulurent pas venir.
4
Il envoya encore d'autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voici, j'ai préparé mon festin ; mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces.
5
Mais, sans s'inquiéter de l'invitation, ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic ;
6
et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent.
7
Le roi fut irrité ; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville.
8
Alors il dit à ses serviteurs : Les noces sont prêtes ; mais les conviés n'en étaient pas dignes.
9
Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez.
10
Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives.
11
Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces.
12
Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée.
13
Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
14
Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
L'impôt payé à l'empereur
15
Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles.
16
Ils envoyèrent auprès de lui leurs disciples avec les hérodiens, qui dirent : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, sans t'inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes.
17
Dis-nous donc ce qu'il t'en semble : est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?
18
Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ?
19
Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier.
20
Il leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ?
21
De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
22
Étonnés de ce qu'ils entendaient, ils le quittèrent, et s'en allèrent.
Une question sur la résurrection des morts
23
Le même jour, les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question :
24
Maître, Moïse a dit : Si quelqu'un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère.
25
Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se maria, et mourut ; et, comme il n'avait pas d'enfants, il laissa sa femme à son frère.
26
Il en fut de même du second, puis du troisième, jusqu'au septième.
27
Après eux tous, la femme mourut aussi.
28
A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l'ont eue.
29
Jésus leur répondit : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.
30
Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.
31
Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit :
32
Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants.
33
La foule, qui écoutait, fut frappée de l'enseignement de Jésus.
Le commandement le plus important
34
Les pharisiens, ayant appris qu'il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent,
35
et l'un d'eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l'éprouver :
36
Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?
37
Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
38
C'est le premier et le plus grand commandement.
39
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
40
De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
Le Messie et David
41
Comme les pharisiens étaient assemblés, Jésus les interrogea,
42
en disant : Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David.
43
Et Jésus leur dit : Comment donc David, animé par l'Esprit, l'appelle-t-il Seigneur, lorsqu'il dit :
44
Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ?
45
Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ?
46
Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n'osa plus lui proposer des questions.
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La parabole du grand repas de mariage
1
Jésus continua à leur parler au moyen de paraboles. Il leur dit :
—
2
Il en va du règne des cieux comme d’un roi qui veut célébrer les noces de son fils. Il organise un festin
3
et envoie ses serviteurs convier les invités aux noces. Mais ceux-ci refusent de venir.
4
Alors, il envoie d’autres serviteurs pour insister de sa part auprès des invités : — Dites-leur : « J’ai préparé mon banquet, j’ai fait tuer mes jeunes taureaux et mes plus belles bêtes. Tout est prêt. Venez donc aux noces ! ».
5
Mais cela les laisse parfaitement indifférents et, sans se soucier de l’invitation, ils s’en vont, l’un à son champ, l’autre à ses affaires.
6
D’autres encore s’emparent des serviteurs, les maltraitent et, finalement, les massacrent.
7
Quand le roi l’apprend, il devient furieux. Il donne à ses troupes l’ordre d’exterminer ces assassins et de mettre le feu à leur ville.
8
Ensuite, il dit à ses serviteurs : — Le repas de noces est prêt, mais ceux que j’avais invités n’étaient pas dignes de venir.
9
Allez donc sur les places d’où partent les rues principales, parcourez les chemins et invitez au festin des noces tous ceux que vous trouverez.
10
Alors, les serviteurs s’en vont par les routes et rassemblent tous ceux qu’ils rencontrent, mauvais et bons, de sorte que la salle de fête se remplit de monde.
11
Le roi entre pour examiner l’assistance. Il aperçoit là un homme qui n’a pas d’habit de noces : —
12
Mon ami, lui demande-t-il, comment as-tu pu entrer ici sans être habillé comme il convient pour un mariage ? L’autre ne trouve rien à répondre.
13
Alors, le roi dit aux gens de service : — Prenez-le et jetez-le pieds et poings liés dans les ténèbres de dehors où il y a des lamentations et d’amers regrets.
14
Car beaucoup sont invités, mais ceux qui sont admis sont peu nombreux.
L'impôt payé à l'empereur
15
Alors, les pharisiens s’éloignèrent et discutèrent entre eux pour trouver une question qu’ils pourraient poser à Jésus afin de le prendre au piège par ses propres paroles.
16
Ils lui envoyèrent donc quelques-uns de leurs adeptes accompagnés de gens du parti d’Hérode. Ces émissaires l’abordèrent en disant : — Maître, nous savons que tu es franc et sincère, et que tu enseignes en toute vérité comment il faut vivre selon la volonté de Dieu. Tu n’as peur de personne et tu ne t’inquiètes pas de ce que les autres en pensent, car tu ne regardes pas à la position sociale des gens.
17
Dis-nous donc ce que tu penses de ceci : a-t-on, oui ou non, le droit (d’après notre loi) de payer des impôts à César ?
18
Mais Jésus, pénétrant leur ruse, leur lança : — Espèces d’hypocrites ! Pourquoi essayez-vous de me prendre au piège ?
19
Montrez-moi une pièce avec laquelle vous payez cet impôt. Ils lui présentèrent une pièce d’argent.
20
Alors, il leur demanda : — Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? —
21
De César. Et Jésus leur répondit : — Rendez donc à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu.
22
En entendant cette réponse, ils en restèrent tout déconcertés et, laissant là Jésus, ils se retirèrent.
Une question sur la résurrection des morts
23
Ce même jour, il fut abordé par des sadducéens, ceux qui prétendent que les morts ne ressuscitent pas. Ils vinrent lui poser la question suivante : —
24
Maître, Moïse a ordonné : Si quelqu’un meurt sans avoir d’enfant, son frère devra épouser la veuve, pour donner une descendance au défunt.
25
Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier s’est marié, puis il est mort sans descendance. Il a donc laissé sa veuve à son frère.
26
Celui-ci mourut à son tour sans laisser d’enfant. De même le troisième, et ainsi de suite jusqu’au septième.
27
En fin de compte, la femme mourut à son tour.
28
Comment les choses se passeront-elles donc lorsque les morts ressusciteront ? Puisque tous les sept l’ont eue pour femme, auquel d’entre eux appartiendra-t-elle ?
29
Jésus leur répondit : — Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne connaissez pas les Écritures et que vous ne comprenez pas quelle est la puissance de Dieu.
30
En effet, après être ressuscités, les hommes et les femmes ne se marieront plus : ils vivront comme les anges dans le ciel.
31
Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous donc jamais lu cette parole dans laquelle Dieu déclare :
32
Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Serait-il un Dieu des morts ? Non, il est le Dieu de ceux qui vivent.
33
Tous ceux qui l’avaient entendu restaient profondément impressionnés par son enseignement.
Le commandement le plus important
34
En apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, les pharisiens se rassemblèrent autour de lui.
35
L’un d’entre eux, un docteur de la loi, voulut lui tendre un piège. Il lui demanda : —
36
Maître, quel est, dans la loi, le commandement le plus important ?
37
Jésus lui répondit : — Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée,
38
c’est là le plus grand commandement et le plus important.
39
Mais il y en a un second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
40
Tout ce qu’enseignent la loi et les prophètes se résume dans ces deux commandements.
Le Messie et David
41
Comme les pharisiens se trouvaient rassemblés là, Jésus les interrogea à son tour : —
42
Quelle est votre opinion au sujet du Messie ? D’après vous, de qui descend-il ? — De David, lui répondirent-ils. —
43
Alors, comment se fait-il que David, parlant sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, l’appelle Seigneur ? En effet, il dit bien :
44
Le Seigneur (Dieu) a dit à mon Seigneur :
Assieds-toi à ma droite pour régner avec moi,
jusqu’à ce que j’aie soumis tes ennemis
et qu’ils soient comme un escabeau sous tes pieds.
45
Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il possible que ce soit son descendant ?
46
Personne ne fut capable de lui donner un mot de réponse et, à partir de ce jour-là, personne n’osa plus engager de débat avec lui.
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1
Ce qui peut être apporté par l’évangile, aux âmes en
péril, est représenté dans ce texte par une fête donnée par un
roi : on y trouve tout le faste oriental, à l'occasion du
mariage du fils de ce grand personnage.Notre Dieu miséricordieux n'a pas seulement pourvu d’une simple
nourriture, les âmes en perdition de ses créatures rebelles :
Il leur donne un festin royal. Il y a suffisamment d'éléments
dans le salut de Son Fils Jésus-Christ, pour contribuer à notre
bien-être spirituel présent et à notre bonheur éternel.
Les premiers invités à ce festin étaient les Juifs. Quand les
prophètes de l'Ancien Testament ne prédominaient plus, (ni
d’ailleurs Jean-Baptiste, ni Jésus Lui-même, annonçant que le
royaume de Dieu était proche), les apôtres et ceux qui
présentaient l'évangile, furent envoyés, après la résurrection
de Christ, pour annoncer que ce royaume était venu, et pour
persuader les âmes d'accepter l'offre du salut.
Les pécheurs ne viennent pas à Christ, ni au salut qu’Il offre,
pour une simple raison : non qu'ils ne peuvent pas s’approcher
de Lui, mais parce qu'ils ne le veulent pas.
Ne pas reconnaître que Christ est la Lumière et ne pas accepter
Son merveilleux salut, est le péché fatal de ce monde
insouciant. De nombreuses personnes périssent à cause de leur
simple légèreté quant à ce sujet, alors que d’autres ne
montrent pas d'aversion directe : elles sont insouciantes quant
au devenir de leur âme.
Les affaires et les occupations de ce monde empêchent beaucoup
de personnes de s’approcher du Sauveur. Les paysans et les
commerçants, par exemple, doivent s’impliquer complètement dans
leurs affaires ; mais quels que soient nos intérêts ici-bas,
nous devons veiller à ce que ces activités n’envahissent
exagérément notre cœur, de peur qu’elles ne soient une
barrière entre Christ et nous.
Ce texte décrit la ruine complète qui doit s’abattre sur
l'église et la nation juives. La persécution des fidèles
serviteurs de Christ montre l'importance de la culpabilité d'un
peuple. L'offre de Jésus, Son salut pour les Païens, n'était
pas attendus ; c'était une surprise semblable à celle d’un
voyageur invité spontanément à un festin de noces royal.
Le but de l'évangile est de rassembler les âmes autour de
Christ ; tous les enfants de Dieu sont disséminés,
Jean 10:16;11:52.
Le cas des hypocrites est représenté dans ce texte, par
l'invité qui n'avait pas revêtu un habit de noces. Ceci
concerne tous ceux qui doivent se préparer à un examen
rigoureux ; ceux qui ont « l'habit de noces » sont ceux qui ont
« revêtu » le Seigneur Jésus, qui ont une attitude de chrétien,
qui vivent par la foi en Christ, et pour qui Il représente
tout.
La justice de Christ, et la sanctification de l'Esprit, sont
toutes les deux nécessaires, de façon semblable. Aucun homme ne
porte « l'habit de noces » par nature, ni ne peut le réaliser
par lui-même. Le jour vient, où les hypocrites seront appelés à
rendre compte de toutes leurs critiques présomptueuses sur la
Parole, et leur usurpation des privilèges de l'évangile. Que
ces personnes soient chassées de ce « festin spirituel ». Ceux
qui marchent d'une manière indigne de Christ, perdent tout le
bonheur auquel ils prétendent, de façon présomptueuse.
Notre Sauveur termine cette parabole par un enseignement : les
hypocrites passent de la lumière de l'évangile, vers les
ténèbres les plus complètes. Beaucoup sont appelés au festin
des noces, c'est à dire au salut, mais peu sont revêtus de
l'habit de noces, de la Justice de Christ, et de la
sanctification de l'Esprit.
Examinons-nous donc, nous-mêmes, pour voir si nous possédons la
foi, et cherchons à être approuvés par le Roi !
15
Les pharisiens envoyèrent à Jésus leurs disciples,
avec les Hérodiens, (un parti parmi les Juifs) ; tous étaient
partisans d'une soumission totale à l'empereur romain.Bien qu'opposés l'un à l'autre, ces partis se sont rejoints,
pour s’opposer à Christ. Ce qu'ils annonçaient à Son sujet
était juste ; le savaient ils vraiment ? En tout cas, béni soit
Dieu, car en ce qui nous concerne nous savons qu’Il est la
Vérité !
Jésus-Christ était un enseignant parfait, Il savait réprouver
fermement. Christ a reconnu la méchanceté de ces hommes.
Quel que soit le masque que revêt l'hypocrite, notre Seigneur
Jésus discerne tout. Christ ne s'est pas imposé comme un juge,
car Son royaume n'est pas de ce monde, mais Il enjoint la
soumission paisible aux pouvoirs qui sont en place.
Ses adversaires furent blâmés, et Ses disciples enseignèrent
que la religion chrétienne n'est pas l'ennemi du gouvernement
civil en place.
Christ est, et sera toujours, un sujet d’étonnement, non
seulement pour Ses amis, mais aussi pour Ses ennemis. Tous
admirent Sa Sagesse, mais peu s’y soumettent ; tous
reconnaissent Sa puissance, mais peu acceptent de Lui obéir.
23
La doctrine de Christ déplut aux sadducéens
irréligieux, ainsi qu'aux pharisiens et aux hérodiens. Elle
annonçai les grandes vérités de la résurrection et celles d'un
Royaume futur, plus qu'elles n'avaient jamais été révélées. Il
est vain de chercher à contester systématiquement l'état des
choses ici-bas, ni ce qui prendra place dans le futur.Que la vérité soit claire, et elle apparaîtra dans toute sa
force ! Ayant ainsi réduit au silence les incroyants, notre
Seigneur a continué de montrer la vérité de la doctrine de la
Résurrection, à partir des livres de Moïse. Dieu a déclaré à
Moïse qu’Il était le Dieu des patriarches, morts depuis bien
longtemps ; ceci montre qu'ils étaient alors capables de jouir
de Ses faveurs, et prouve que la doctrine de la résurrection
est clairement enseignée dans l'Ancien Testament, comme dans le
Nouveau. Mais cette doctrine était jusqu’alors partiellement
masquée, pour être complètement révélée, après la résurrection
de Christ, Celui qui allait être les « prémices » de ceux qui
étaient « endormis ».
Toute erreur provient de la méconnaissance des Écritures et de
la Puissance divine. Dans ce monde, la mort enlève chacun, l'un
après l'autre ; ainsi se terminent toutes les espérances
terrestres, les joies, les peines, etc.
Combien sont misérables ceux qui n’ont aucune espérance dans
l’au-delà, une fois dans la tombe !
34
Un docteur de la loi posa une question à notre
Seigneur pour L'éprouver, tant sur Ses connaissances, que
sur Son jugement. L'amour pour Dieu est le premier et le plus
grand commandement, l’essentiel de la première table de la loi.Notre amour pour Dieu doit être sincère, il ne doit pas être
constitué uniquement de paroles.
Notre amour sera toujours bien modeste, comparé à celui du
Seigneur pour nous ; nous devons en conséquence, engager tous
les moyens dont dispose notre âme pour nous tourner vers Lui,
dans la consécration.
Aimer notre prochain comme nous-mêmes est le deuxième grand
commandement. L’amour du « moi », source des plus grands
péchés, doit être étouffé, il doit être chassé et mortifié ; il
existe, malgré tout, un amour de notre propre personne, qui
régit le plus grand de nos devoirs : celui de nous préoccuper
du salut de notre âme et de notre être.
Nous devons aimer notre prochain avec la même ferveur et la
même droiture que nous-mêmes ; dans de nombreux cas nous
devrions faire abnégation de nous-mêmes... pour le bien des
autres.
Que ces deux commandements puissent « façonner » nos cœurs !
41
Après que Christ eut confondu ses ennemis, Il leur
demanda quelles étaient leurs pensées au sujet du Messie qui
était promis. Comment peut-il être à la fois le Fils de David
et en même temps son Seigneur ? Il cite à ce sujet
Psaume 110:1.Si le Christ ne devait être qu'un simple homme, existant bien
longtemps après la mort de David, comment son aïeul pouvait-il
l'appeler « Seigneur » ? Les pharisiens ne purent répondre à
cette question.
Nul ne peut résoudre cette difficulté, sinon celui qui accepte
le Messie, en tant que Fils de Dieu, et Seigneur de David, doté
de la même autorité que celle du Père.
Christ a revêtu la nature humaine, et fut ainsi Dieu, manifesté
en chair ; dans ce sens, Il est le Fils de l'homme, le Fils de
David.
Il nous appartient de nous demander sérieusement, avant tout :
« que pensons-nous de Christ » ? Est Il à la fois glorieux à
nos yeux, et précieux à nos cœurs ? Puisse-t-Il être notre
joie, notre confiance, notre tout. Puissions-nous devenir de
jour en jour, semblables à Lui, et de plus en plus dévoués à
Son service !
Aimer Dieu de tout son cœur de toute son âme, de toute sa pensée (en hébr. force), c'est l'aimer de toutes les puissances de l'être moral ; de sorte que toutes les facultés de l'âme, affections, pensées, volonté, désirs, soient pénétrées dominées par cet amour, qui devient ainsi le mobile unique de toutes les actions, de toute la vie.
Jésus ne dit pas comment l'homme, pécheur et égoïste, parvient à aimer ainsi. C'est à l'Evangile tout entier et bien compris par le cœur, qu'il appartient de nous l'apprendre.