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Jésus leur répondit : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : avant qu’Abraham soit né, “je suis”. »
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Elle se rapporte à son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ : en tant qu’homme, il était descendant du roi David ;
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mais selon l’Esprit Saint, il a été manifesté Fils de Dieu avec puissance quand il a été ressuscité d’entre les morts.
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Ils sont les descendants des patriarches et le Christ, en tant qu’être humain, appartient à leur peuple, lui qui est au-dessus de tout, Dieu loué pour toujours. Amen.
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Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas voulu demeurer de force l’égal de Dieu.
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Au contraire, il a de lui-même renoncé à tout ce qu’il avait et il a pris la condition de serviteur. Il est devenu homme parmi les hommes, il a été reconnu comme homme ;
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il a choisi de vivre dans l’humilité et s’est montré obéissant jusqu’à la mort, la mort sur une croix.
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Oui, incontestablement, il est grand le secret dévoilé dans notre foi ! Le Christ, apparu comme un être humain, a été révélé juste par l’Esprit Saint et contemplé par les anges. Annoncé parmi les nations, cru par beaucoup dans le monde, il a été élevé à la gloire céleste.
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Puisque ces enfants sont tous des êtres de chair et de sang, Jésus lui-même est devenu comme eux, il a participé à leur nature humaine. C’est ainsi que, par sa mort, il a pu écraser le diable, qui détient la puissance de la mort,
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« Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous révéler tout cela dans les Églises. Je suis le descendant de la famille de David, l’étoile brillante du matin. »
N'y a-t-il pas contradiction entre sa condition de fils de David et la qualité de Seigneur que David lui-même lui attribue ?
Evidemment une telle question devait élever la pensée des auditeurs de Jésus à l'idée d'un Messie tout autre que le roi politique et terrestre qu'ils attendaient. Elle devait les amener à reconnaître la nature divine du Messie, proclamée déjà par la révélation prophétique. (Esaïe 9.5 ; Michée 5.1,3 ; Zacharie 12.10 ; Malachie 3.1)
Ce n'est qu'en admettant que le Messie, descendant de David selon la chair, était selon l'esprit un être supérieur, divin, qu'ils pouvaient sortir de l'insoluble contradiction dans laquelle Jésus les acculait.
Mais ils eussent perdu par là même tout motif de le condamner comme blasphémateur. (Jean 5.18 ; 10.33 ; Matthieu 26.63)
Le silence qu'ils gardent (verset 46) prouve qu'ils ne surent que répondre, et peut-être un homme tel que le légiste (Marc 12.34) en prit-il occasion de réfléchir à cette importante question.
- Ce récit, soigneusement rapporté par les trois premiers évangélistes, a fourni une abondante pâture à la critique rationaliste. Elle nie que le Psaume Psaumes 110 soit de David ; elle nie qu'il renferme aucune prophétie messianique, malgré les théologiens juifs qui l'ont toujours rapporté au Messie, malgré les auteurs du Nouveau Testament, qui reconnaissent unanimement le caractère messianique de ce Psaume (Actes 2.34 ; 1Corinthiens 15.25 et suivants Hébreux 1.13 ; 10.13, etc.) ; malgré Jésus lui-même, qui, soit dans notre passage, soit au moment le plus solennel du procès qui devait aboutir à sa condamnation, (Matthieu 26.64) s'applique à lui-même la parole du psalmiste. La même critique fait dire à Jésus précisément le contraire de ce qu'il dit, prétendant, par exemple, que tout son raisonnement tend à prouver qu'il ne pouvait pas être fils de David, ou que, s'il était fils de David, il ne pouvait pas être le Messie, etc.
On trouvera une discussion lumineuse et la réfutation de toutes ces erreurs dans le Commentaire sur l'évangile de saint Luc de M. Godet, Luc 20.41-44.