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Si donc David lâappelle son Seigneur, comment est-il possible que ce soit son descendant ?
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Vraiment, je vous lâassure, leur rĂ©pondit JĂ©sus : avant quâAbraham soit venu Ă lâexistence, moi, je suis.
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Elle parle de son Fils JĂ©sus-Christ, notre Seigneur : par sa nature humaine, il descend de David,
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mais sa rĂ©surrection dâentre les morts a manifestĂ© avec Ă©clat en lui le Fils tout-puissant de Dieu, dotĂ© de la nature et de la saintetĂ© divines.
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Les patriarches font partie de ce peuple, de grands hommes de Dieu sont parmi leurs ancĂȘtres et mĂȘme le Christ est issu de leur race, lui qui rĂšgne en tant que Dieu sur toutes choses : quâil soit louĂ© et bĂ©ni Ă jamais ! Amen.
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Le Christ, dĂšs lâorigine,
fut dâessence divine,
un avec le Dieu saint.
Il avait sa nature,
sa gloire sans mesure,
ses attributs divins. Loin de mettre sa joie
Ă trouver une proie
dans son égalité
avec le Dieu suprĂȘme,
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il sâabaissa lui-mĂȘme,
avec humilitĂ©. Le Roi de tous les ĂȘtres
ici-bas voulut naĂźtre
en simple serviteur.
Esclave volontaire,
il a vécu sur terre
sans Ă©clat, sans honneur. Homme parmi les hommes,
il fut ce que nous sommes,
en tout semblable Ă nous.
Humble et sans apparence,
dans son obéissance
il alla jusquâau bout.
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Il humilia son Ăąme
jusquâĂ la mort infĂąme
dâun criminel en croix.
16
Oui, vraiment, câest une grande et profonde vĂ©ritĂ© que notre foi chrĂ©tienne dĂ©voile et que nous reconnaissons ensemble au sujet du Christ : Il sâest rĂ©vĂ©lĂ©
dans un corps humain,
et, déclaré juste,
par le Saint-Esprit,
il a été vu
par les anges. Il fut proclamé
parmi les non-Juifs.
On a cru en lui
dans le monde entier.
Il fut élevé
au séjour de gloire.
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Puisque ces « enfants », comme il les appelle, sont des hommes de chair et de sang, il devait partager notre condition humaine. Il lâa fait, afin quâen passant lui-mĂȘme par la mort, il puisse ravir le pouvoir Ă celui qui dĂ©tenait la puissance de la mort, câest-Ă -dire au diable.
16
Moi, JĂ©sus, jâai envoyĂ© mon ange pour publier chez vous toutes ces rĂ©vĂ©lations destinĂ©es aux Ăglises. Je suis la racine et le tronc de la famille de David. Câest moi, lâĂ©toile radieuse du matin.
N'y a-t-il pas contradiction entre sa condition de fils de David et la qualitĂ© de Seigneur que David lui-mĂȘme lui attribue ?
Evidemment une telle question devait élever la pensée des auditeurs de Jésus à l'idée d'un Messie tout autre que le roi politique et terrestre qu'ils attendaient. Elle devait les amener à reconnaßtre la nature divine du Messie, proclamée déjà par la révélation prophétique. (Esaïe 9.5 ; Michée 5.1,3 ; Zacharie 12.10 ; Malachie 3.1)
Ce n'est qu'en admettant que le Messie, descendant de David selon la chair, Ă©tait selon l'esprit un ĂȘtre supĂ©rieur, divin, qu'ils pouvaient sortir de l'insoluble contradiction dans laquelle JĂ©sus les acculait.
Mais ils eussent perdu par lĂ mĂȘme tout motif de le condamner comme blasphĂ©mateur. (Jean 5.18 ; 10.33 ; Matthieu 26.63)
Le silence qu'ils gardent (verset 46) prouve qu'ils ne surent que rĂ©pondre, et peut-ĂȘtre un homme tel que le lĂ©giste (Marc 12.34) en prit-il occasion de rĂ©flĂ©chir Ă cette importante question.
- Ce rĂ©cit, soigneusement rapportĂ© par les trois premiers Ă©vangĂ©listes, a fourni une abondante pĂąture Ă la critique rationaliste. Elle nie que le Psaume Psaumes 110 soit de David ; elle nie qu'il renferme aucune prophĂ©tie messianique, malgrĂ© les thĂ©ologiens juifs qui l'ont toujours rapportĂ© au Messie, malgrĂ© les auteurs du Nouveau Testament, qui reconnaissent unanimement le caractĂšre messianique de ce Psaume (Actes 2.34 ; 1Corinthiens 15.25 et suivants HĂ©breux 1.13 ; 10.13, etc.) ; malgrĂ© JĂ©sus lui-mĂȘme, qui, soit dans notre passage, soit au moment le plus solennel du procĂšs qui devait aboutir Ă sa condamnation, (Matthieu 26.64) s'applique Ă lui-mĂȘme la parole du psalmiste. La mĂȘme critique fait dire Ă JĂ©sus prĂ©cisĂ©ment le contraire de ce qu'il dit, prĂ©tendant, par exemple, que tout son raisonnement tend Ă prouver qu'il ne pouvait pas ĂȘtre fils de David, ou que, s'il Ă©tait fils de David, il ne pouvait pas ĂȘtre le Messie, etc.
On trouvera une discussion lumineuse et la réfutation de toutes ces erreurs dans le Commentaire sur l'évangile de saint Luc de M. Godet, Luc 20.41-44.