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45
εἰ οὖν Δαυὶδ καλεῖ αὐτὸν κύριον, πῶς υἱὸς αὐτοῦ ἐστιν;
58
εἶπεν αὐτοῖς Ἰησοῦς· Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, πρὶν Ἀβραὰμ γενέσθαι ἐγὼ εἰμί.
3
περὶ τοῦ υἱοῦ αὐτοῦ, τοῦ γενομένου ἐκ σπέρματος Δαυὶδ κατὰ σάρκα,
4
τοῦ ὁρισθέντος υἱοῦ θεοῦ ἐν δυνάμει κατὰ πνεῦμα ἁγιωσύνης ἐξ ἀναστάσεως νεκρῶν, Ἰησοῦ Χριστοῦ τοῦ κυρίου ἡμῶν,
5
ὧν οἱ πατέρες, καὶ ἐξ ὧν ὁ χριστὸς τὸ κατὰ σάρκα, ὁ ὢν ἐπὶ πάντων, θεὸς εὐλογητὸς εἰς τοὺς αἰῶνας· ἀμήν.
6
ὃς ἐν μορφῇ θεοῦ ὑπάρχων οὐχ ἁρπαγμὸν ἡγήσατο τὸ εἶναι ἴσα θεῷ,
7
ἀλλὰ ἑαυτὸν ἐκένωσεν μορφὴν δούλου λαβών, ἐν ὁμοιώματι ἀνθρώπων γενόμενος· καὶ σχήματι εὑρεθεὶς ὡς ἄνθρωπος
8
ἐταπείνωσεν ἑαυτὸν γενόμενος ὑπήκοος μέχρι θανάτου, θανάτου δὲ σταυροῦ·
16
καὶ ὁμολογουμένως μέγα ἐστὶν τὸ τῆς εὐσεβείας μυστήριον· Ὃς ἐφανερώθη ἐν σαρκί, ἐδικαιώθη ἐν πνεύματι, ὤφθη ἀγγέλοις, ἐκηρύχθη ἐν ἔθνεσιν, ἐπιστεύθη ἐν κόσμῳ, ἀνελήμφθη ἐν δόξῃ.
14
Ἐπεὶ οὖν τὰ παιδία κεκοινώνηκεν αἵματος καὶ σαρκός, καὶ αὐτὸς παραπλησίως μετέσχεν τῶν αὐτῶν, ἵνα διὰ τοῦ θανάτου καταργήσῃ τὸν τὸ κράτος ἔχοντα τοῦ θανάτου, τοῦτ’ ἔστι τὸν διάβολον,
16
Ἐγὼ Ἰησοῦς ἔπεμψα τὸν ἄγγελόν μου μαρτυρῆσαι ὑμῖν ταῦτα ἐπὶ ταῖς ἐκκλησίαις. ἐγώ εἰμι ἡ ῥίζα καὶ τὸ γένος Δαυίδ, ὁ ἀστὴρ ὁ λαμπρός, ὁ πρωϊνός.
N'y a-t-il pas contradiction entre sa condition de fils de David et la qualité de Seigneur que David lui-même lui attribue ?
Evidemment une telle question devait élever la pensée des auditeurs de Jésus à l'idée d'un Messie tout autre que le roi politique et terrestre qu'ils attendaient. Elle devait les amener à reconnaître la nature divine du Messie, proclamée déjà par la révélation prophétique. (Esaïe 9.5 ; Michée 5.1,3 ; Zacharie 12.10 ; Malachie 3.1)
Ce n'est qu'en admettant que le Messie, descendant de David selon la chair, était selon l'esprit un être supérieur, divin, qu'ils pouvaient sortir de l'insoluble contradiction dans laquelle Jésus les acculait.
Mais ils eussent perdu par là même tout motif de le condamner comme blasphémateur. (Jean 5.18 ; 10.33 ; Matthieu 26.63)
Le silence qu'ils gardent (verset 46) prouve qu'ils ne surent que répondre, et peut-être un homme tel que le légiste (Marc 12.34) en prit-il occasion de réfléchir à cette importante question.
- Ce récit, soigneusement rapporté par les trois premiers évangélistes, a fourni une abondante pâture à la critique rationaliste. Elle nie que le Psaume Psaumes 110 soit de David ; elle nie qu'il renferme aucune prophétie messianique, malgré les théologiens juifs qui l'ont toujours rapporté au Messie, malgré les auteurs du Nouveau Testament, qui reconnaissent unanimement le caractère messianique de ce Psaume (Actes 2.34 ; 1Corinthiens 15.25 et suivants Hébreux 1.13 ; 10.13, etc.) ; malgré Jésus lui-même, qui, soit dans notre passage, soit au moment le plus solennel du procès qui devait aboutir à sa condamnation, (Matthieu 26.64) s'applique à lui-même la parole du psalmiste. La même critique fait dire à Jésus précisément le contraire de ce qu'il dit, prétendant, par exemple, que tout son raisonnement tend à prouver qu'il ne pouvait pas être fils de David, ou que, s'il était fils de David, il ne pouvait pas être le Messie, etc.
On trouvera une discussion lumineuse et la réfutation de toutes ces erreurs dans le Commentaire sur l'évangile de saint Luc de M. Godet, Luc 20.41-44.