Ce texte souligne le parfait exemple de notre Seigneur
Jésus-Christ : nous devons Lui ressembler, quant à la vie qu’Il
a menée ici-bas, si nous voulons jouir du « bénéfice » de Sa
mort.Distinguons bien les deux natures de Christ : Sa divinité et Son
humanité. Il était, dès l’origine, de condition divine,
participant de la nature céleste, éternel et Fils unique de Dieu,
Jean 1:1 ; Christ n’a jamais commis le délit de chercher à
devenir égal à Dieu, ni vouloir recevoir l'adoration des hommes.
Revêtu de la nature humaine, Il est devenu en tous points
semblable à nous, à l’exception du péché. Ainsi abaissé, selon
Sa propre volonté, Il a été écarté de la gloire dont Il
bénéficiait avec le Père, avant que le monde fut.
Ce texte montre bien les deux états de Christ : Son humiliation
et Son exaltation. Il a non seulement revêtu la ressemblance et
les agissements humains, mais Il était également le plus humble
en tout, sans manifester Sa splendeur céleste préalable. Sa vie
entière fut un exemple de pauvreté et de souffrance. L'étape la
plus vile fut sans conteste, Sa mort à la croix, parmi les
malfaiteurs ; Il fut exposé à la haine publique et au mépris. On
ne peut que louer Christ, en ce qu’Il a revêtu cette nature
humaine, alors qu’Il était paré de Sa divinité !
Devant le Nom et l’autorité de Jésus, chacun doit Lui rendre un
hommage solennel. Confesser Jésus-Christ comme Seigneur, c'est
rendre gloire à Dieu le Père ; ce Dernier désire en effet voir
tous les hommes honorer le Fils comme ils honorent le Père,
Jean 5:23.
Nous pouvons constater dans ce texte, l’Amour infini de Christ à
notre égard. Devant un tel exemple, aimons-nous et
obéissons-nous réellement au Fils de Dieu ?