Peut-on prendre la sainte cène chez soi ?
Isolé géographiquement, malade ou handicapé, confiné par obligation ou sans église fixe, un chrétien peut-il prendre la sainte cène chez …
Les principaux sacrificateurs
conspirent contre Christ. (Matthieu 26:1-5)
Christ oint à Béthanie. (Matthieu 26:6-13)
Judas marchande pour trahir Christ. (Matthieu 26:14-16)
La Pâque. (Matthieu 26:17-25)
Christ institue son saint repas. (Matthieu 26:26-30)
Il avertit Ses disciples. (Matthieu 26:31-35)
Son agonie dans le jardin. (Matthieu 26:36-46)
Il est trahi. (Matthieu 26:47-56)
Christ devant Caïphe. (Matthieu 26:57-68)
Pierre Le renie. (Matthieu 26:69-75)
Au même moment, le conseil des Juifs se réunissait pour savoir comment, Jésus pourrait, par ruse, être saisi et mis à mort. Mais il plut à Dieu de déjouer leurs mauvaises intentions...
Jésus, le véritable Agneau pascal, devait être sacrifié, pour nous, au temps marqué ; Sa mort et Sa résurrection devaient être rendues publiques.
Si le cœur d’une personne possède un véritable amour pour Jésus-Christ, rien ne sera considéré comme trop beau pour Lui être offert. Plus les serviteurs de Christ sont remis en cause quant à leur service, plus le Seigneur manifeste Son approbation à leur égard.
L’acte de foi et d'amour de cette femme, était si remarquable, qu'il méritait d’être rapporté dans l’évangile : il ressemble à la foi et à l'amour de Marie, toujours restée discrète durant le ministère de Jésus. En tous lieux où l'évangile devait être prêché, cette histoire devait être relatée. Cette prophétie est accomplie !
Plus les hommes font profession de piété, plus ils ont l'occasion de faire le mal, si leur cœur n'est pas réellement tourné vers Dieu. Nous remarquons que Judas, en tant que disciple de Christ, connaissait bien Sa doctrine et Sa manière de vivre ; néanmoins, il L’a trahi, sans avoir de réel motif d'accusation qui puisse justifier cette trahison. Que désirait Judas ? N'était-il pas le bienvenu, auprès de son Maître ? Ne L’a-t-il pas suivi dans Son ministère ?
Ce n’est pas le manque, mais l'amour de l’argent qui est la « racine de tous les maux ». Après avoir conclu cet horrible marché avec les principaux sacrificateurs, Judas eut tout le temps de se repentir ; quand les moindres actes de malhonnêteté endurcissent la conscience, les hommes n’hésitent pas à commettre les actes les plus méprisables.
Le Seigneur connaît ceux qui sont favorables à Sa cause, tout en restant humbles ; Il visitera, pour offrir Sa grâce, tous ceux qui sont disposés à Le recevoir.
Les disciples firent ce que Jésus avait ordonné. Ceux qui veulent être en présence de Christ, à la « Pâque spirituelle » que donne l'évangile, doivent obéir à ce qu'Il dit.
Il peut arriver que les serviteurs de Christ éprouvent parfois de l’inquiétude, en particulier au temps de l'épreuve. Nous ne savons pas jusqu’à quel degré nous pouvons être tentés, ni à quel point Dieu peut nous abandonner à nous-mêmes : nous devons Lui faire entière confiance.
Il est spécialement recommandé de faire un examen rigoureux de notre cœur et une prière fervente, avant de prendre le repas du Seigneur : Christ, notre « Pâque », s’est sacrifié pour nous ; observons cette célébration, en renouvelant notre repentance et notre foi en Son sang, en nous plaçant à Son service.
« Prenez, mangez » ; acceptez de Christ ce qui vous est offert ; recevez l'expiation, l'approbation, la soumission à Sa Grâce et à Son autorité.
Une nourriture que l'on regarde uniquement, la contemplation d’un plat, aussi garni soit-il, ne nous nourriront pas ; il faut le consommer : il en est ainsi de la doctrine de Christ.
« Ceci est mon corps » ; il s’agit, de manière spirituelle, du corps de Christ. Nous partageons tous les bénéfices du soleil : non pas qu’il soit disponible entre nos mains, mais par les rayons qu'il nous envoie ; de la même manière, nous partageons la Personne de Christ, étant participant à sa Grâce, et aux fruits bénis que procure Son corps brisé.
Le sang de Christ est représenté par le vin. Jésus a rendu grâces, pour nous enseigner à porter spirituellement notre regard vers Dieu, que ce soit pour le pain ou pour le vin. Jésus donna cette coupe aux disciples, avec un ordre : « buvez-en tous ».
Le pardon des péchés est une grande bénédiction qui, dans le repas du Seigneur, est conférée à tous les véritables croyants ; ce pardon est d’ailleurs le fondement de toutes les autres bénédictions.
Pour conclure cette communion spirituelle, le Seigneur, en mentionnant le fruit de la vigne, assure à Ses disciples qu’Il s’unira de nouveau avec eux, à la fin des temps : « jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous », dit Il ; on peut interpréter ces paroles dans le sens où le Seigneur Jésus partagera avec les saints, les joies et les gloires de Son Royaume futur. Ce sera en fait le Royaume de son Père ; le « vin de consolation » sera présent, toujours nouveau.
Tandis que nous contemplons le corps brisé de Christ, et Son sang versé pour la rémission de nos péchés, rappelons-nous ce que la fête de la Pâque Lui a coûté : Il nous a littéralement donné « Sa chair à manger » et « Son sang à boire ».
Nous avons tous tendance à être trop confiants en nous-mêmes. Ceux qui sont dans ce cas, sont les premiers à « tomber ». Ceux qui se considèrent en grande sécurité courent en réalité de réels dangers...
Satan mène activement ces « égarés », ces derniers n’étant pas sur leurs gardes ; Dieu les laisse alors errer, pour les humilier ensuite.
Ceux qui sont le mieux préparés à « souffrir avec Christ », sont ceux qui, par la foi, ont vu Sa gloire. Les mots utilisés dans ce texte expriment les sentiments ressentis par le Seigneur : le découragement le plus total, l'effroi, l'angoisse et même l'horreur ; tel est l'état de celui qui est en proie aux diverses peines, accablé de tristesse, et envahi par la terreur et la détresse. Jésus commença ici à être vraiment affligé, et Il allait rester dans cet état jusqu'à ce qu’Il s’écrie : « tout est accompli ».
Il pria, s’il était possible, que cette « coupe » puisse passer loin de Lui. Mais Il montra Son acceptation à porter la charge de Ses souffrances infinies ; Il était disposé à Se soumettre à tout, pour notre rédemption et notre salut.
Selon cet exemple de Christ, nous devons « boire la coupe » la plus amère que Dieu place entre nos mains ; bien que notre nature lutte pour tenter d’éviter l’épreuve, elle doit se soumettre. Nous devrions davantage tenter de suivre le sentier de la sanctification, malgré les peines possibles encourues, avec toute la satisfaction qui en découle dans notre cœur, plutôt que celui de la facilité, qui consiste à éviter toute épreuve. Il est bon de savoir que notre salut se trouve dans la main de Celui qui « ne sommeille ni ne dort ».
Nous devons vraiment craindre d’être soumis à la tentation, bien que ce soit le sort de tous. Pour être assurés de ne pas tomber en tel cas, nous devons veiller et prier, et continuellement regarder au Seigneur, pour qu'Il nous garde et qu’Il nous écarte du danger.
Indubitablement notre Seigneur avait une vue claire et complète des souffrances qu'Il allait devoir endurer ; Il mentionna cependant cette épreuve avec une grande dignité. Christ a été le « Garant » de notre âme, Il s’est volontairement tenu comme responsable de nos iniquités. En conséquence Il a été fait « péché » pour nous, et a souffert pour nos fautes, Lui, le Juste pour les injustes ; l'Écriture impute Ses souffrances terribles à la main divine. Jésus avait une pleine connaissance du mal infini du péché, et de l'ampleur immense de la culpabilité qu’Il devait expier à notre place ; aucun esprit, aucune langue ne peuvent concevoir ni exprimer une telle vision, de la Justice et de la Sainteté divines, provoquant la punition inhérente aux péchés des hommes.
Durant cet instant, Christ souffrait de la tentation : il est probable que d’horribles pensées Lui furent suggérées par Satan, ce qui était très dur à supporter, face à Sa Sainteté parfaite. Fallait-il que le poids de cette culpabilité imputée soit lourd, pour abattre l'âme de Celui dont il est dit : « Il soutenait toutes choses par Sa Parole puissante » ? Heb 1:3.
Dans quelle misère doivent se trouver ceux qui restent avec leurs péchés non pardonnés ! Comment échapperont ceux qui négligent un si grand salut ?
* Parenthèse ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Bien que Christ ait été crucifié en conservant une attitude de « faiblesse », cette dernière était volontaire ; Il s'est soumis à la mort. S'Il n'avait pas été disposé à souffrir pour les autres, personne n'aurait pu avoir une quelconque autorité sur Lui.
Ceux qui avaient pourtant tout laissé pour suivre Jésus, commirent un grand péché, en L'abandonnant. Quelle folie de vouloir fuir loin de Jésus, par peur de la mort ! Celui qu'ils connaissaient et avaient reconnu, comme la Source de la vie !
Quand on désire servir le Seigneur, le problème consiste à être prêt pour la « fin des évènements », quelle qu'elle puisse être, plutôt que de se demander avec curiosité ce que sera cette fin. Le cours des événements appartient à Dieu, mais le choix de notre chemin nous incombe.
Maintenant les Écritures sont accomplies : « car il s'élève contre moi de faux témoins et des gens qui ne respirent que la violence », Psaume 27:12*. Christ a été accusé afin que nous ne puissions pas être condamnés ; si à certains moments, nous souffrons, il faut nous souvenir que nous sommes loin d’endurer les souffrances subies par notre Maître. Lorsque Christ a été fait « péché » pour nous, Il resta silencieux : Son sang versé a témoigné de Ses souffrances.
Si jusqu'ici Jésus avait rarement professé expressément être le Christ, le Fils de Dieu, la portée de Sa doctrine ainsi que Ses miracles le prouvaient néanmoins ; mais maintenant, Il ne voulait manquer aucune occasion de témoigner ouvertement : Il l'a fait, malgré les souffrances qu’Il savait devoir endurer, donnant ainsi un exemple encourageant Ses disciples, à Le confesser devant les hommes, quel que soit le risque qu'ils allaient devoir encourir.
Le dédain, la moquerie cruelle, et l’aversion, sont la part certaine des disciples de Christ, à l’image de ce que ce Dernier a subi de la part de ceux qui ont voulu le tourner en dérision, Lui le Seigneur de Gloire !
Ces évènements ont été prédits avec exactitude dans le cinquantième chapitre d'Ésaïe. Confessons le Nom de Christ, supportons l'opprobre, et Il nous confessera devant le trône de Son Père !
*Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Une mauvaise compagnie incite à pécher : ceux qui ne peuvent éviter ce type de fréquentation peuvent craindre d'être tentés et pris au piège, comme Pierre. On s'échappe difficilement d'une telle compagnie, sans culpabilité, ni chagrin, voire les deux. Nous commettons une grande faute, quand Christ est pour nous un sujet d’opprobre, et que nous dissimulons aux autres notre connaissance de Sa Personne : en fait, nous sommes appelés à témoigner, sinon nous renions le Seigneur...
Le péché de Pierre a empiré, au cours de cette soirée : l’apôtre a chuté, par surprise, à l’inverse de Judas, qui avait agit avec préméditation.
La conscience doit être pour nous comme le chant du coq : elle nous rappelle les péchés que nous aurions pu oublier. Pierre a été ainsi amené à chuter, afin qu’il minimise sa confiance en lui-même, qu’il soit plus modeste, plus humble, compatissant, et utile pour le service des autres. Cet événement est une bonne leçon pour les croyants qui suivirent, et si les incroyants, les pharisiens, et les hypocrites trébuchent encore, ils sont en péril...
Nous ignorons, si nous étions laissés à nous-mêmes, comment nous agirions en de telles circonstances. Que celui qui pense « tenir ferme », fasse attention de ne pas tomber ! Soyons donc méfiants envers notre propre cœur, et sachons compter totalement sur le Seigneur.
Pierre pleura amèrement. La peine qu'on éprouve pour avoir péché ne doit pas être superficielle, mais grande et profonde. Pierre, étant profondément attristé d’avoir abandonné Christ, ne L'a plus jamais renié ; mais il L'a confessé souvent, face au danger. Une véritable repentance se manifestera par deux éléments opposés : la Grâce et l'engagement ; ce sera le signe que l’affliction de notre péché ne sera pas seulement superficielle, mais sincère.
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17 à 30 Jésus célébre la Pâque et institue la cène.
Comparer Marc 14.12-25 ; Luc 22.7-23.
- C'est-à-dire le premier jour de la fête où l'on mangeait les pains sans levain. (Exode 12.18 et suivants ; Nombres 28.16 et suivants)
C'est ainsi que les Juifs désignaient la Pâque. Ce premier jour était le quatorze du mois de nisan. On préparait alors l'agneau de Pâque et les pains sans levain, et la fête commençait le même jour à six heures du soir, bien qu'elle fût fixée au lendemain quinze, de même que le sabbat des Juifs commence le vendredi à six heures du soir. L'après-midi du 14 nisan, avant le coucher du soleil, l'agneau pascal était immolé par les sacrificateurs dans les parvis du temple et c'est dans la soirée qu'on le mangeait. (Comparer verset 2, note.)
Grec : que nous te préparions à manger la Pâque. Jésus est considéré comme le père de famille, et les disciples, dans leur vénération, lui parlent comme si cette préparation ne concernait que lui.
Le Seigneur connaît ceux qui sont favorables à Sa cause, tout en restant humbles ; Il visitera, pour offrir Sa grâce, tous ceux qui sont disposés à Le recevoir.
Les disciples firent ce que Jésus avait ordonné. Ceux qui veulent être en présence de Christ, à la « Pâque spirituelle » que donne l'évangile, doivent obéir à ce qu'Il dit.
Il peut arriver que les serviteurs de Christ éprouvent parfois de l’inquiétude, en particulier au temps de l'épreuve. Nous ne savons pas jusqu’à quel degré nous pouvons être tentés, ni à quel point Dieu peut nous abandonner à nous-mêmes : nous devons Lui faire entière confiance.
Il est spécialement recommandé de faire un examen rigoureux de notre cœur et une prière fervente, avant de prendre le repas du Seigneur : Christ, notre « Pâque », s’est sacrifié pour nous ; observons cette célébration, en renouvelant notre repentance et notre foi en Son sang, en nous plaçant à Son service.