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Matthieu 26.36

Alors Jésus s'en vient avec eux en un lieu appelé Gethsémané, et dit aux disciples : Asseyez-vous ici, jusqu'à ce que, m'en étant allé, j'aie prié là.
Là-dessus, Jésus se rendit avec eux dans un endroit appelé Gethsémané et il dit aux disciples : « Asseyez-vous [ici] pendant que je m'éloignerai pour prier. »
Christ, Celui qui a Ă©tĂ© fait « expiation pour les pĂ©chĂ©s de l'humanité », s'est soumis Lui-mĂȘme Ă  la volontĂ© divine, dans un jardin de souffrance, (GethsĂ©manĂ©*) ; l'homme, de son cĂŽtĂ©, s'Ă©tait rĂ©voltĂ© contre Lui, dans un jardin de plaisir (Éden*). En cet endroit, Ă  GethsĂ©manĂ©, oĂč Il a souffert Son agonie, JĂ©sus prit avec lui uniquement ceux qui avaient Ă©tĂ© tĂ©moins de Sa transfiguration.

Ceux qui sont le mieux prĂ©parĂ©s Ă  « souffrir avec Christ », sont ceux qui, par la foi, ont vu Sa gloire. Les mots utilisĂ©s dans ce texte expriment les sentiments ressentis par le Seigneur : le dĂ©couragement le plus total, l'effroi, l'angoisse et mĂȘme l'horreur ; tel est l'Ă©tat de celui qui est en proie aux diverses peines, accablĂ© de tristesse, et envahi par la terreur et la dĂ©tresse. JĂ©sus commença ici Ă  ĂȘtre vraiment affligĂ©, et Il allait rester dans cet Ă©tat jusqu'Ă  ce qu’Il s’écrie : « tout est accompli ».

Il pria, s’il Ă©tait possible, que cette « coupe » puisse passer loin de Lui. Mais Il montra Son acceptation Ă  porter la charge de Ses souffrances infinies ; Il Ă©tait disposĂ© Ă  Se soumettre Ă  tout, pour notre rĂ©demption et notre salut.

Selon cet exemple de Christ, nous devons « boire la coupe » la plus amĂšre que Dieu place entre nos mains ; bien que notre nature lutte pour tenter d’éviter l’épreuve, elle doit se soumettre. Nous devrions davantage tenter de suivre le sentier de la sanctification, malgrĂ© les peines possibles encourues, avec toute la satisfaction qui en dĂ©coule dans notre cƓur, plutĂŽt que celui de la facilitĂ©, qui consiste Ă  Ă©viter toute Ă©preuve. Il est bon de savoir que notre salut se trouve dans la main de Celui qui « ne sommeille ni ne dort ».

Nous devons vraiment craindre d’ĂȘtre soumis Ă  la tentation, bien que ce soit le sort de tous. Pour ĂȘtre assurĂ©s de ne pas tomber en tel cas, nous devons veiller et prier, et continuellement regarder au Seigneur, pour qu'Il nous garde et qu’Il nous Ă©carte du danger.

Indubitablement notre Seigneur avait une vue claire et complĂšte des souffrances qu'Il allait devoir endurer ; Il mentionna cependant cette Ă©preuve avec une grande dignitĂ©. Christ a Ă©tĂ© le « Garant » de notre Ăąme, Il s’est volontairement tenu comme responsable de nos iniquitĂ©s. En consĂ©quence Il a Ă©tĂ© fait « pĂ©ché » pour nous, et a souffert pour nos fautes, Lui, le Juste pour les injustes ; l'Écriture impute Ses souffrances terribles Ă  la main divine. JĂ©sus avait une pleine connaissance du mal infini du pĂ©chĂ©, et de l'ampleur immense de la culpabilitĂ© qu’Il devait expier Ă  notre place ; aucun esprit, aucune langue ne peuvent concevoir ni exprimer une telle vision, de la Justice et de la SaintetĂ© divines, provoquant la punition inhĂ©rente aux pĂ©chĂ©s des hommes.

Durant cet instant, Christ souffrait de la tentation : il est probable que d’horribles pensĂ©es Lui furent suggĂ©rĂ©es par Satan, ce qui Ă©tait trĂšs dur Ă  supporter, face Ă  Sa SaintetĂ© parfaite. Fallait-il que le poids de cette culpabilitĂ© imputĂ©e soit lourd, pour abattre l'Ăąme de Celui dont il est dit : « Il soutenait toutes choses par Sa Parole puissante » ? Heb 1:3.

Dans quelle misÚre doivent se trouver ceux qui restent avec leurs péchés non pardonnés ! Comment échapperont ceux qui négligent un si grand salut ?

* ParenthÚse ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Then Jesus came with them to a place called Gethsemane, and said to his disciples, "Sit here, while I go there and pray."

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DĂ©ception

Quand j’ai commencĂ© Ă  frĂ©quenter une Ă©glise il y a de nombreuses annĂ©es en arriĂšre, nous avions l’habitude de chanter 


Jacqueline Mirot
Matthieu 26.33-75
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Matthieu 26.1-75
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Ascension

Ascension : du latin ‘ascendere’ monter, s’élever L’ascension est un mot de ‘bon ton’ dans l’échelle sociale. Il fait rĂȘver. 


Lerdami .
Matthieu 26.1-75 Matthieu 26.1-75

Segond 21 Là-dessus, Jésus se rendit avec eux dans un endroit appelé Gethsémané et il dit aux disciples : « Asseyez-vous [ici] pendant que je m'éloignerai pour prier. »

Segond 1910 Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je m'éloignerai pour prier.

Segond 1978 (Colombe) © LĂ -dessus, JĂ©sus alla avec eux au lieu dit GethsĂ©manĂ© et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier.

Parole de Vie © Jésus arrive avec ses disciples à un endroit appelé Gethsémané. Il leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier là-bas. »

Français Courant © Alors Jésus arriva avec ses disciples à un endroit appelé Gethsémané et il leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »

Semeur © LĂ -dessus, JĂ©sus arriva avec eux en un lieu appelĂ© GethsĂ©manĂ©. Il dit Ă  ses disciples : —Asseyez-vous ici pendant que je vais prier lĂ -bas.

Parole Vivante © LĂ -dessus, JĂ©sus parvint avec eux dans un domaine appelĂ© GethsĂ©manĂ©. Il dit Ă  ses disciples : — Asseyez-vous ici pendant que j’irai prier lĂ -bas.

Darby Alors Jésus s'en vient avec eux en un lieu appelé Gethsémané, et dit aux disciples : Asseyez-vous ici, jusqu'à ce que, m'en étant allé, j'aie prié là.

Martin Alors JĂ©sus s'en vint avec eux en un lieu appelĂ© GethsĂ©mané ; et il dit Ă  ses Disciples : asseyez-vous ici, jusques Ă  ce que j'aie priĂ© dans le lieu oĂč je vais.

Ostervald Alors Jésus s'en alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané ; et il dit à ses disciples : Asseyez-vous ici pendant que je m'en irai là pour prier.

HĂ©breu / Grec - Texte original © ΀ότΔ ጔρχΔταÎč ΌΔτ’ Î±áœÏ„áż¶Îœ ᜁ áŒžÎ·ÏƒÎżáżŠÏ‚ Δጰς Ï‡Ï‰ÏÎŻÎżÎœ Î»Î”ÎłÏŒÎŒÎ”ÎœÎżÎœ ΓΔΞσηΌαΜ᜶, Îșα᜶ λέγΔÎč Ï„Îżáż–Ï‚ ÎŒÎ±ÎžÎ·Ï„Î±áż–Ï‚Î‡ ÎšÎ±ÎžÎŻÏƒÎ±Ï„Î” Î±áœÏ„ÎżáżŠ ጕως Îżáœ— ጀπΔλΞᜌΜ ጐÎșΔῖ Ï€ÏÎżÏƒÎ”ÏÎŸÏ‰ÎŒÎ±Îč.

World English Bible Then Jesus came with them to a place called Gethsemane, and said to his disciples, "Sit here, while I go there and pray."

La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
D'aprÚs les plus anciens manuscrits Gethsemanei ; ce nom correspond trÚs probablement à l'hébreu Gath-schemen qui signifie pressoir à l'huile.

C'était un enclos situé au pied du mont des Oliviers au delà du Cédron et de la vallée de Josaphat, au fond de laquelle coulait ce torrent, à trÚs peu de distance de Jérusalem.

Matthieu dit que Jésus s'y rend, reprenant ainsi son récit, (verset 30) interrompu par les entretiens qui ont eu lieu en chemin entre Jésus et ses disciples.

Le Sauveur ne parle encore à tous ses disciples que de sa priÚre : il leur tait ses combats, son amÚre souffrance.

"Il les épargne et a égard à leur infirmité." Calvin.

Il les conduit ainsi par degrés, avec une sagesse pleine d'amour, sur le chemin de la croix.

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Christ, Celui qui a Ă©tĂ© fait « expiation pour les pĂ©chĂ©s de l'humanité », s'est soumis Lui-mĂȘme Ă  la volontĂ© divine, dans un jardin de souffrance, (GethsĂ©manĂ©*) ; l'homme, de son cĂŽtĂ©, s'Ă©tait rĂ©voltĂ© contre Lui, dans un jardin de plaisir (Éden*). En cet endroit, Ă  GethsĂ©manĂ©, oĂč Il a souffert Son agonie, JĂ©sus prit avec lui uniquement ceux qui avaient Ă©tĂ© tĂ©moins de Sa transfiguration.

Ceux qui sont le mieux prĂ©parĂ©s Ă  « souffrir avec Christ », sont ceux qui, par la foi, ont vu Sa gloire. Les mots utilisĂ©s dans ce texte expriment les sentiments ressentis par le Seigneur : le dĂ©couragement le plus total, l'effroi, l'angoisse et mĂȘme l'horreur ; tel est l'Ă©tat de celui qui est en proie aux diverses peines, accablĂ© de tristesse, et envahi par la terreur et la dĂ©tresse. JĂ©sus commença ici Ă  ĂȘtre vraiment affligĂ©, et Il allait rester dans cet Ă©tat jusqu'Ă  ce qu’Il s’écrie : « tout est accompli ».

Il pria, s’il Ă©tait possible, que cette « coupe » puisse passer loin de Lui. Mais Il montra Son acceptation Ă  porter la charge de Ses souffrances infinies ; Il Ă©tait disposĂ© Ă  Se soumettre Ă  tout, pour notre rĂ©demption et notre salut.

Selon cet exemple de Christ, nous devons « boire la coupe » la plus amĂšre que Dieu place entre nos mains ; bien que notre nature lutte pour tenter d’éviter l’épreuve, elle doit se soumettre. Nous devrions davantage tenter de suivre le sentier de la sanctification, malgrĂ© les peines possibles encourues, avec toute la satisfaction qui en dĂ©coule dans notre cƓur, plutĂŽt que celui de la facilitĂ©, qui consiste Ă  Ă©viter toute Ă©preuve. Il est bon de savoir que notre salut se trouve dans la main de Celui qui « ne sommeille ni ne dort ».

Nous devons vraiment craindre d’ĂȘtre soumis Ă  la tentation, bien que ce soit le sort de tous. Pour ĂȘtre assurĂ©s de ne pas tomber en tel cas, nous devons veiller et prier, et continuellement regarder au Seigneur, pour qu'Il nous garde et qu’Il nous Ă©carte du danger.

Indubitablement notre Seigneur avait une vue claire et complĂšte des souffrances qu'Il allait devoir endurer ; Il mentionna cependant cette Ă©preuve avec une grande dignitĂ©. Christ a Ă©tĂ© le « Garant » de notre Ăąme, Il s’est volontairement tenu comme responsable de nos iniquitĂ©s. En consĂ©quence Il a Ă©tĂ© fait « pĂ©ché » pour nous, et a souffert pour nos fautes, Lui, le Juste pour les injustes ; l'Écriture impute Ses souffrances terribles Ă  la main divine. JĂ©sus avait une pleine connaissance du mal infini du pĂ©chĂ©, et de l'ampleur immense de la culpabilitĂ© qu’Il devait expier Ă  notre place ; aucun esprit, aucune langue ne peuvent concevoir ni exprimer une telle vision, de la Justice et de la SaintetĂ© divines, provoquant la punition inhĂ©rente aux pĂ©chĂ©s des hommes.

Durant cet instant, Christ souffrait de la tentation : il est probable que d’horribles pensĂ©es Lui furent suggĂ©rĂ©es par Satan, ce qui Ă©tait trĂšs dur Ă  supporter, face Ă  Sa SaintetĂ© parfaite. Fallait-il que le poids de cette culpabilitĂ© imputĂ©e soit lourd, pour abattre l'Ăąme de Celui dont il est dit : « Il soutenait toutes choses par Sa Parole puissante » ? Heb 1:3.

Dans quelle misÚre doivent se trouver ceux qui restent avec leurs péchés non pardonnés ! Comment échapperont ceux qui négligent un si grand salut ?

* ParenthÚse ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

Matthew Henry © traduction Dominique Osché
LĂ -dessus 5119, JĂ©sus 2424 alla 2064 5736 avec 3326 eux 846 dans 1519 un lieu 5564 appelĂ© 3004 5746 GethsĂ©manĂ© 1068, et 2532 il dit 3004 5719 aux disciples 3101 : Asseyez-vous 2523 5657 ici 847, pendant 2193 que je m’éloignerai 565 5631 1563 pour prier 4336 5667.

565 - aperchomais'en aller, partir partir dans le but de suivre quelqu'un, le suivre comme un chef 


846 - autoslui-mĂȘme, elle-mĂȘme, eux-mĂȘmes il, elle le mĂȘme

847 - autoudans ce lieu, ici, lĂ 

1068 - GethsemaneGethsĂ©manĂ© (Angl. Gethsemane) = « pressoir Ă  huile » nom d'un lieu au pied du 


1519 - eisen, dans, Ă , vers, envers, pour, parmi, entre

1563 - ekeilĂ , y, dans ou vers ce lieu

2064 - erchomaivenir de personnes arriver d'un lieu vers un autre, utilisé aussi pour les arrivants apparaßtre, 


2193 - heosjusqu'Ă , jusqu'Ă  ce que aussi longtemps que

2424 - IesousJĂ©sus (Angl. Jesus) = « l'Eternel est salut » JosuĂ© Ă©tait un fameux capitaine des 


2523 - kathizofaire asseoir poser, désigner, conférer un royaume à quelqu'un intransitif s'asseoir asseoir avoir fixé sa 


2532 - kaiet, aussi, mĂȘme, en effet, mais

3004 - legodire, parler affirmer, maintenir, soutenir enseigner exhorter, conseiller, commander, adresser annoncer par la parole, destiner 


3101 - mathetesun Ă©tudiant, un Ă©lĂšve, un disciple

3326 - metaavec, aprĂšs, derriĂšre ...

4336 - proseuchomaioffrir des priĂšres, prier

5119 - totealors Ă  cet instant

5564 - chorionun espace, un lieu, une région, un district une piÚce de terre, un champ, un 


5631Temps - Aoriste Second 5780 Voix - Active 5784 Mode - Participe 5796 Nombre - 


5657Temps - Aoriste 5777 Voix - Active 5784 Mode - Impératif 5794 Nombre - 376

5667Temps - Aoriste 5777 Voix - Moyenne DĂ©ponente 5788 Mode - Subjonctif 5792 Nombre - 


5719Temps - Présent 5774 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 3019

5736Temps - Présent 5774 Voix - Moyenne ou Passive Déponente 5790 Mode - Indicatif 5791 


5746Temps - Présent 5774 Voix - Passive 5786 Mode - Participe 5796 Nombre - 360

© Éditions CLÉ, avec autorisation

AMENMot hébr., que l'usage liturgique a fait passer en grec, et qui a subsisté dans tous les cultes chrétiens. La 


GETHSÉMANÉJardin Ă  l'est du CĂ©dron ( Jn 18:1 ), oĂč JĂ©sus se retira avec ses disciples ( Mr 14:32 , 


JÉSUS-CHRIST (4)III Le ministĂšre. 1. BAPTEME. Quand se rĂ©pandit en Palestine le bruit de l'apparition d'un prophĂšte pareil Ă  ceux des 


MATTHIEU (Ă©vangile de) 2.II Contenu. Le plan de Matthieu suit la ligne gĂ©nĂ©rale de Marc qui constitue l'arĂȘte synoptique commune aux trois premiers 


OLIVE, OLIVIER(hébreu zaïth, gr. élaïa) 1. L'olivier et son fruit sont cités une cinquantaine de fois dans la Bible. C'est l' 


ZACHARIE (livre de)Ce livre se compose de deux parties, dont la différence éclate à la premiÚre lecture. Dans la premiÚre (1-8), le 


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      Psaumes 22

      1

      Complaintes et découragement. (Psaumes 22:1-10)
      PriÚre pour la délivrance. (Psaumes 22:11-21)
      PriÚres pour toutes les grùces et la rédemption. (Psaumes 22:22-31)

      L'Esprit de Christ, qui Ă©tait prĂ©sent chez les prophĂštes, atteste clairement et pleinement les souffrances endurĂ©es par notre Seigneur et la gloire qui en dĂ©coula. Nous avons ici une douloureuse complainte de Celui qui a Ă©tĂ© abandonnĂ© du PĂšre. Cela peut ĂȘtre appliquĂ© Ă  n'importe quel enfant de Dieu, oppressĂ© par la douleur et la terreur.

      Les Ă©preuves spirituelles sont les afflictions douloureuses des saints ; mais ces fardeaux sont un signe de vie et un exercice pour les Ăąmes. Lorsque l'on s'Ă©crie, « mon Dieu pourquoi suis-je dans cet Ă©tat de malade » ou « pourquoi suis-je dans la pauvreté », ce ne sont que des mĂ©contentements ou des plaintes. Mais, par contre, dans la phrase « Pourquoi m'as-tu abandonné », on peut voir ici le langage d'un cƓur essayant de rechercher toutes les faveurs divines. Ceci s'applique Ă  Christ.

      DÚs les premiÚres paroles de cette plainte, quand Il était à la croix, Il répand tout le cri de son ùme devant Dieu, Matthieu 27:46.

      En tant qu'homme, Christ a ressenti une passivité totale en traversant ces terribles douleurs, et ceci malgré tout le zÚle et tout l'amour qu'Il avait manifestés auparavant. Christ annonce, par ces horribles douleurs, la sainteté de Dieu, le PÚre céleste. Et cela est déclaré en tant que preuve, non seulement à Israël, mais aussi à tous, afin qu'Il soit l'Auteur de toute délivrance.

      Jamais personne n'a éprouvé de la honte en plaçant son espérance en Dieu. Personne n'a recherché le Seigneur en vain. Ce psaume est une complainte sur le mépris et les moqueries des hommes. Le Sauveur souligne ici l'état abject auquel Il a été réduit. L'histoire de la naissance de Christ et ses souffrances démontrent la véracité de cette prophétie.

      Psaumes 69

      1

      La grande détresse de David. (Psaumes 69:1-12)
      Il implore le secours. (Psaumes 69:13-21)
      Il annonce les jugements de Dieu. (Psaumes 69:22-29)
      Il conclue dans la joie et l'adoration. (Psaumes 69:30-36)

      Nous devrions souvent prendre en considĂ©ration la Victime mentionnĂ©e ici, dans ce passage ; mĂ©diter Ă  quel point elle a souffert et nous revĂȘtir d'humilitĂ© devant le pĂ©chĂ©, Ă©tant convaincu de notre vulnĂ©rabilitĂ© face au danger, de façon Ă  ressentir plus de gratitude, d'amour, et Ă  vivre pour la gloire de Celui qui est mort pour notre salut. De lĂ  nous apprenons, quand nous sommes dans l'affliction, Ă  remettre notre Ăąme Ă  Dieu, afin de ne pas tomber dans le mĂ©contentement ou sombrer dans le dĂ©sespoir.

      David Ă©tait considĂ©rablement haï ; les termes peuvent encore mieux s'appliquer Ă  Christ. Dans un monde oĂč la faussetĂ© rĂšgne tant, nous ne devrions pas chercher Ă  frĂ©quenter ceux qui sont nos mauvais ennemis. Prenons soin de ne pas pratiquer le mal ; si nous le subissons toutefois, nous serons alors plus apte Ă  le supporter. Par la satisfaction que Christ Ă  offert Ă  Dieu, en lavant notre pĂ©chĂ© par Son sang, il a aboli notre sĂ©paration, il a payĂ© notre dette, souffert pour nos offenses.

      Nous pouvons mĂȘme plaider non coupable devant les accusations injustes des hommes, bien que, devant Dieu, nous devions reconnaĂźtre nous-mĂȘmes, mĂ©riter le chĂątiment prĂ©vu. Tous nos pĂ©chĂ©s naissent de notre folie. Ils sont tous commis aux yeux de Dieu. David se plaint du manque de cordialitĂ© de la part de ses amis et relations. Ce manque a Ă©tĂ© comblĂ© par Christ, celui qui a Ă©tĂ© trahi par ses frĂšres et abandonnĂ© par ses disciples.

      Christ n'a Ă©tĂ© que satisfaction pour nous, non seulement en nous plaçant conformes aux yeux de Dieu, mais aussi en subissant le plus grand des dĂ©shonneurs qui puisse ĂȘtre affligĂ© aux hommes.

      Ne perdons pas courage si notre zÚle pour la vérité, les préceptes et l'adoration de Dieu peuvent provoquer la moquerie chez certains, à la vue de notre séparation d'avec le monde.

      13 Quel que soit le niveau de dĂ©tresse dans lequel nous nous trouvons, ou quels que soient les problĂšmes rencontrĂ©s par les impies prĂȘts Ă  nous accabler, nous devons persĂ©vĂ©rer dans la priĂšre. Les signes de faveur que Dieu nous adresse sont suffisants pour nous prĂ©server de sombrer dans les problĂšmes les plus insolubles. Si nous avons de bons sentiments vis-Ă -vis de Dieu, et si nous persĂ©vĂ©rons dans ce sens lors des plus grandes Ă©preuves, nous n'avons aucune crainte Ă  avoir, Il saura nous accorder Ses bienfaits. Et si nous sommes appelĂ©s quelquefois, Ă  cause de Christ, Ă  supporter l'opprobre ou la honte, nous pouvons ĂȘtre rĂ©confortĂ©s par le fait qu'Il connaĂźt et voit toutes choses. Il y a un rĂ©el rĂ©confort pour celui qui souffre et qui est oppressĂ© Ă  cause de Son nom ; quand on considĂšre qu'il y a un rĂ©el privilĂšge Ă  subir de la honte Ă  cause du nom de JĂ©sus, on pourra constater qu'Il n'a dans ce cas aucune raison de nous abandonner par Son soutien.

      Les souffrances de Christ ont particuliĂšrement Ă©tĂ© prĂ©dites dans ce psaume, ce qui prouve que l'Écriture est bien la Parole de Dieu ; cela rĂ©vĂšle Ă©galement l'exactitude des prĂ©dictions qui se sont accomplies en JĂ©sus-Christ ce qui nous dĂ©montre qu'IL est rĂ©ellement le Messie. Le vinaigre et le fiel qui Lui ont Ă©tĂ© donnĂ©s ne furent qu'une piĂštre reprĂ©sentation de la coupe amĂšre qu'il a subie, coupe qui finalement est devenue la voie du salut.

      Autant nous ne pouvons guÚre espérer obtenir du réconfort ou de la consolation de la part des hommes, autant nous pouvons tout attendre de la part de Dieu.

      Matthieu 26

      36 Christ, Celui qui a Ă©tĂ© fait « expiation pour les pĂ©chĂ©s de l'humanité », s'est soumis Lui-mĂȘme Ă  la volontĂ© divine, dans un jardin de souffrance, (GethsĂ©manĂ©*) ; l'homme, de son cĂŽtĂ©, s'Ă©tait rĂ©voltĂ© contre Lui, dans un jardin de plaisir (Éden*). En cet endroit, Ă  GethsĂ©manĂ©, oĂč Il a souffert Son agonie, JĂ©sus prit avec lui uniquement ceux qui avaient Ă©tĂ© tĂ©moins de Sa transfiguration.

      Ceux qui sont le mieux prĂ©parĂ©s Ă  « souffrir avec Christ », sont ceux qui, par la foi, ont vu Sa gloire. Les mots utilisĂ©s dans ce texte expriment les sentiments ressentis par le Seigneur : le dĂ©couragement le plus total, l'effroi, l'angoisse et mĂȘme l'horreur ; tel est l'Ă©tat de celui qui est en proie aux diverses peines, accablĂ© de tristesse, et envahi par la terreur et la dĂ©tresse. JĂ©sus commença ici Ă  ĂȘtre vraiment affligĂ©, et Il allait rester dans cet Ă©tat jusqu'Ă  ce qu’Il s’écrie : « tout est accompli ».

      Il pria, s’il Ă©tait possible, que cette « coupe » puisse passer loin de Lui. Mais Il montra Son acceptation Ă  porter la charge de Ses souffrances infinies ; Il Ă©tait disposĂ© Ă  Se soumettre Ă  tout, pour notre rĂ©demption et notre salut.

      Selon cet exemple de Christ, nous devons « boire la coupe » la plus amĂšre que Dieu place entre nos mains ; bien que notre nature lutte pour tenter d’éviter l’épreuve, elle doit se soumettre. Nous devrions davantage tenter de suivre le sentier de la sanctification, malgrĂ© les peines possibles encourues, avec toute la satisfaction qui en dĂ©coule dans notre cƓur, plutĂŽt que celui de la facilitĂ©, qui consiste Ă  Ă©viter toute Ă©preuve. Il est bon de savoir que notre salut se trouve dans la main de Celui qui « ne sommeille ni ne dort ».

      Nous devons vraiment craindre d’ĂȘtre soumis Ă  la tentation, bien que ce soit le sort de tous. Pour ĂȘtre assurĂ©s de ne pas tomber en tel cas, nous devons veiller et prier, et continuellement regarder au Seigneur, pour qu'Il nous garde et qu’Il nous Ă©carte du danger.

      Indubitablement notre Seigneur avait une vue claire et complĂšte des souffrances qu'Il allait devoir endurer ; Il mentionna cependant cette Ă©preuve avec une grande dignitĂ©. Christ a Ă©tĂ© le « Garant » de notre Ăąme, Il s’est volontairement tenu comme responsable de nos iniquitĂ©s. En consĂ©quence Il a Ă©tĂ© fait « pĂ©ché » pour nous, et a souffert pour nos fautes, Lui, le Juste pour les injustes ; l'Écriture impute Ses souffrances terribles Ă  la main divine. JĂ©sus avait une pleine connaissance du mal infini du pĂ©chĂ©, et de l'ampleur immense de la culpabilitĂ© qu’Il devait expier Ă  notre place ; aucun esprit, aucune langue ne peuvent concevoir ni exprimer une telle vision, de la Justice et de la SaintetĂ© divines, provoquant la punition inhĂ©rente aux pĂ©chĂ©s des hommes.

      Durant cet instant, Christ souffrait de la tentation : il est probable que d’horribles pensĂ©es Lui furent suggĂ©rĂ©es par Satan, ce qui Ă©tait trĂšs dur Ă  supporter, face Ă  Sa SaintetĂ© parfaite. Fallait-il que le poids de cette culpabilitĂ© imputĂ©e soit lourd, pour abattre l'Ăąme de Celui dont il est dit : « Il soutenait toutes choses par Sa Parole puissante » ? Heb 1:3.

      Dans quelle misÚre doivent se trouver ceux qui restent avec leurs péchés non pardonnés ! Comment échapperont ceux qui négligent un si grand salut ?

      * ParenthÚse ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Marc 14

      32 Les souffrances de Christ commencĂšrent par celles qui furent les plus douloureuses : celles de l’ñme. Il commença en effet Ă  ĂȘtre fortement angoissé ; les termes utilisĂ©s dans ce texte ne sont pas tout Ă  fait identiques Ă  ceux utilisĂ©s dans l’évangile de Matthieu, mais ils sont tous pleins de signification.

      Les angoisses, en provenance de Dieu, assaillirent JĂ©sus : Il fut obligĂ© d’en subir toute la portĂ©e. Aucune tristesse ne fut comme celle qu’Il ressentit Ă  ce moment là : Christ allait devenir « anathĂšme » pour nous : les malĂ©dictions de la loi allaient L’atteindre, Il allait devenir le « garant » de notre salut. Il allait « goĂ»ter » Ă  la mort, dans toute son amertume. La crainte, relatĂ©e par les apĂŽtres dans le Nouveau Testament, est une crainte naturelle, effrayant la nature humaine : elle est provoquĂ©e par la perspective de la souffrance et de la mort.

      Pouvons-nous continuer Ă  nous distraire dans les frivolitĂ©s ou dans les pensĂ©es lĂ©gĂšres de l’iniquitĂ©, quand nous voyons les horribles souffrances que notre pĂ©chĂ© occasionna au Seigneur JĂ©sus, pĂ©chĂ© qui ne pouvait d’ailleurs Lui ĂȘtre imputé ? Est-ce qu’une telle scĂšne de souffrance de JĂ©sus, Ă  GethsĂ©manĂ©, peut vraiment Ă©mouvoir notre Ăąme ? Christ aurait subi une terrible agonie pour nos pĂ©chĂ©s, et nous resterions complĂštement insensibles Ă  cette horrible souffrance ! Combien devrions-nous lever les yeux vers Lui, Celui que nous avons percĂ© et renié ! Il nous appartient d'ĂȘtre vraiment affligĂ©s par le pĂ©ché : JĂ©sus le fut, ne mĂ©prisons jamais ce fait !

      Christ, en tant qu'homme, plaida afin que si cela Ă©tait possible, Ses souffrances puissent Lui ĂȘtre Ă©pargnĂ©es. Cependant, en tant que MĂ©diateur, Il se soumit Ă  la VolontĂ© divine : « non ce que je veux, mais ce que Tu veux ».

      Remarquez combien la faiblesse coupable des disciples finit par les dominer : quelle lourde entrave notre corps reprĂ©sente-t-il pour notre Ăąme ! Lorsque nous voyons les Ă©preuves surgir, nous devrions dĂ©jĂ  ĂȘtre prĂȘts Ă  les supporter. HĂ©las, mĂȘme les croyants portent peu d’attention aux souffrances du RĂ©dempteur. Au lieu d'ĂȘtre prĂȘts Ă  « mourir avec Christ », ils ne sont mĂȘme pas disposĂ©s Ă  veiller une heure avec lui...

      Luc 22

      39 La description que donne chaque Ă©vangĂ©liste sur l'Ă©tat d'esprit dans lequel notre Seigneur est entrĂ© dans ce moment d’agonie, au pied du Mont des Oliviers, prouve la terrible nature de l'attaque qu’Il subit, ainsi que la prescience parfaite des terreurs qu’Il allait devoir supporter, malgrĂ© le fait qu’Il soit doux et humble de cƓur.

      Il y a dans ce texte trois Ă©lĂ©ments que nous ne trouvons pas dans le rĂ©cit des autres Ă©vangĂ©listes : - Lorsque Christ Ă©tait Ă  l’agonie, un « ange du ciel » Lui apparut, pour le fortifier. Cela rĂ©vĂ©lait bien Son Ă©tat d’humiliation : JĂ©sus devait alors ĂȘtre fortifiĂ© par un esprit cĂ©leste. - Étant Ă  l’agonie, Christ a priĂ© avec davantage de ferveur. La priĂšre, bien que jamais inutile, est particuliĂšrement recommandable lorsque nous sommes Ă  l’agonie. - Durant cette Ă©preuve, Sa sueur Ă©tait semblable Ă  de grosses gouttes de sang qui coulaient Ă  terre. Cela rĂ©vĂšle particuliĂšrement les douleurs qu’éprouvait Son ĂȘtre...

      Nous devons prier, nous aussi, afin d'ĂȘtre capables de rĂ©sister au pĂ©chĂ©, « jusqu’au sang » Heb 12:3-4*, lors de la tentation. Si, passĂ© cette Ă©preuve, vous songiez Ă©ventuellement aux joies qu’auraient pu vous procurer votre « pĂ©chĂ© favori », pensez Ă  ses consĂ©quences redoutables, telles qu’on peut les apercevoir ici, dans ce texte : quelle angoisse peut-on voir en ce jardin de GethsĂ©manĂ©... Avec l'aide de Dieu, puissiez-vous haĂŻr et abandonner cet « ennemi » : c'est pour la rançon des pĂ©cheurs que le RĂ©dempteur a priĂ©, qu’Il est entrĂ© en agonie, et a versĂ© Son sang.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Jean 18

      1

      Christ, arrĂȘtĂ© dans le jardin de GethsĂ©manĂ©. (Jean 18:1-12)
      Christ, devant Anne et CaĂŻphe. (Jean 18:13-27)
      Christ, devant Pilate. (Jean 18:28-40)

      Le premier pĂ©chĂ© eut lieu dans le jardin d'Éden ; la malĂ©diction divine fut alors prononcĂ©e, avec nĂ©anmoins la promesse de l’arrivĂ©e du RĂ©dempteur ; c'est Ă©galement dans un jardin que la PostĂ©ritĂ© promise (Christ) est entrĂ©e en conflit avec le serpent ancien (Satan). Christ a Ă©tĂ© aussi enseveli dans un jardin.

      Lorsque nous nous promenons dans nos jardins, il serait bon de nous remémorer les souffrances que Christ subit en ces divers endroits. Notre Seigneur Jésus, connaissant tout ce qui devait Lui arriver, s'est avancé et a demandé : « Qui cherchez-vous » ?

      Quand le peuple cherchait par tous les moyens Ă  Le couronner, JĂ©sus se retira, Jean 6:15, par contre, quand tous sont venus pour le forcer Ă  porter une croix, Il s'est prĂ©sentĂ© de Lui-mĂȘme, Ă©tant venu en ce monde pour souffrir, et aller ensuite dans les cieux pour rĂ©gner. JĂ©sus montra trĂšs clairement ce qu'il aurait pu faire : quand ses opposants furent projetĂ©s Ă  terre, Il aurait pu en effet les frapper de mort, mais telle n’était pas Sa volontĂ©. Par la Puissance divine, les officiers et les soldats permirent aux disciples de partir calmement, malgrĂ© l’opposition qu’ils ont manifestĂ©e.

      Dans ce texte, Christ nous a donné un exemple de douceur de caractÚre dans la souffrance et un modÚle de soumission à la Volonté divine, deux qualités que nous devrions appliquer au quotidien. La « coupe » que Jésus devait prendre, (Jean 18:18-11)* pouvait paraßtre banale à premiÚre vue. Cette coupe nous est donnée : les souffrances sont en fait des « dons ». Elles nous sont données par un Dieu, qui a l'autorité d'un pÚre ; elles ne sont pas destinées à nous nuire ; nous avons un PÚre affectueux, qui ne veut pas nous blesser.

      À partir de l'exemple de notre Sauveur, nous devons apprendre comment supporter nos afflictions, bien lĂ©gĂšres, comparĂ©es Ă  celles qu’Il a subies ; demandons-nous si nous ne nous opposons pas Ă  la VolontĂ© de notre PĂšre, en doutant de Son amour...

      Nous avons Ă©tĂ© liĂ©s par nos iniquitĂ©s, soumis au joug de nos transgressions. Christ, ayant Ă©tĂ© sacrifiĂ© pour notre expiation, nous libĂšre de ces liens, ayant Lui-mĂȘme Ă©tĂ© liĂ© pour nous. C'est Ă  ces liens que nous devons notre liberté : le Fils de Dieu nous rend libres !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      HĂ©breux 5

      Matthew Henry © traduction Dominique Osché
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