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mais il ne resta pas à Nazareth. Il alla s’établir à Capernaüm, au bord du lac, sur les confins des territoires de Zabulon et de Nephtali.
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Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Pas du tout ! C’est en enfer que tu seras précipitée. Car si Sodome avait été témoin chez elle des miracles qui ont eu lieu chez toi, elle existerait encore aujourd’hui.
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Au moment où ils entraient à Capernaüm, les agents chargés de percevoir l’impôt pour le temple vinrent trouver Pierre et lui demandèrent : — Est-ce que votre Maître ne paie pas l’impôt du temple ? —
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Tous ensemble, ils partirent à Capernaüm. Comme chaque samedi, jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue où il se mit à enseigner le peuple.
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Alors, il leur dit : — Vous ne manquerez pas de m’appliquer un jour ce dicton bien connu : « Médecin, guéris-toi toi-même », et vous me direz : « On nous a parlé des grandes choses que tu as accomplies à Capernaüm. Fais-en donc autant ici, dans ta propre ville ! »
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Mais il passa au milieu d’eux et poursuivit son chemin.
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Il alla s’installer à Capernaüm, une autre ville de la Galilée. Les jours de sabbat, il continuait à enseigner le peuple.
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Après cela, Jésus descendit à Capernaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, mais ils n’y restèrent que quelques jours.
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Il repassa par Cana en Galilée où il avait changé l’eau en vin. Or, à Capernaüm, vivait un haut fonctionnaire du roi (Hérode). Son fils était très malade.
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ils montent dans la barque et se dirigent vers Capernaüm, sur l’autre rive. Déjà, la nuit est tombée. Jésus ne les a pas encore rejoints.
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Quand donc les gens voient que ni Jésus ni ses disciples ne sont là, ils se précipitent dans ces petites embarcations pour aller à Capernaüm à la recherche de Jésus.
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Telles furent les paroles de Jésus lorsqu’il enseigna dans la synagogue de Capernaüm.
Ce récit, qui parait omettre diverses circonstances, est difficile à concilier chronologiquement avec celui de Jean, qui rapporte le retour de Jésus en Galilée, (Jean 1.44) les noces de Cana, (Jean 2.1 et suivants) un voyage à Jérusalem à la fête de Pâques, (Jean 2.13) l'entretien avec Nicodème, (Jean 3.1 et suivants) un séjour prolongé et un commencement de ministère dans la terre de Judée, où Jean-Baptiste lui rend un dernier témoignage. (Jean 3.22 et suivants) Et, à cette occasion, le quatrième évangile remarque expressément que "Jean n'avait pas encore été mis en prison." Son intention est évidemment de rectifier la confusion qui s'était produite dans la tradition. (Comparer Jean 3.24, note.) Il raconte ensuite un second retour en Galilée par la Samarie. Jean 4.3 et suivants. Ce retour eut lieu en décembre. (Jean 4.35)
"Il est manifeste, dit M. Godet, que ces deux premiers retours de Judée en Galilée ont été fondus en un par nos synoptiques comme ils l'étaient probablement dans la tradition, ce qui a fait disparaître dans la narration ordinaire presque tous les faits qui les avaient séparés."
Cette confusion a amené les synoptiques à rapprocher des événements d'époques différentes. La mention du retour de Jésus en Galilée "avec la puissance de l'Esprit" qu'il avait reçu au baptême et par lequel il avait vaincu au désert Luc 4.14, se rapporte plutôt au premier retour. Jean 1.44 ; 2.1 L'emprisonnement de Jean (verset 12) Marc 1.14 fut le motif du second retour. Celui-ci fut suivi de la prédication de Jésus à Nazareth et de la translation du domicile de Jésus à Capernaüm. Le récit de Luc Luc 4.16 et suivants donne la raison pour laquelle Jésus quitta Nazareth, où il avait d'abord demeuré avec ses parents. (Matthieu 2.23)
Capharnaoum ainsi portent les plus anciens manuscrits, et l'on suppose ce nom formé de l'hébreu Caphar-Nachoum, qui signifie "village de consolation," ou, selon d'autres interprètes, bourg de Nahum, par allusion au prophète de ce nom.
Ce lieu n'est pas connu dans l'Ancien Testament, mais c'était, au temps du Sauveur, une ville de commerce florissante, surtout parce que, située au nord-ouest de la mer de Tibériade, ou lac de Génézareth, elle se trouvait sur la route de Damas, à Ptolémaïs. C'est à cause du privilège qu'eut cette ville de voir Jésus habiter au milieu d'elle, qu'elle s'attira une sévère condamnation. (Matthieu 11.23)
La prédiction de Jésus a été si bien accomplie, que les voyageurs et les archéologues discutent encore sur l'emplacement de Capernaüm. Il faut le chercher probablement en un lieu nommé Tell Houm, où l'on trouve quelques cabanes bâties par des bédouins pillards au milieu de nombreuses ruines recouvertes d'épines, à une centaine de pas du lac. (Voir F. Bovet, Voyage en Terre Sainte, 7e édit., p. 369, et Ph. Bridel, La Palestine illustrée, IV)
L'évangéliste remarque encore que Capernaüm était situé sur les confins des deux tribus de Zabulon et de Nephthali qui occupaient, en effet, le nord-ouest de la Palestine. (Josué 19.10 et suivants, 32 et suivants) On voit que, par ses remarques géographiques, Matthieu prépare la citation qu'il va faire de la prophétie d'Esaïe.