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5
יִגְאָלֻ֡הוּ חֹ֣שֶׁךְ וְ֭צַלְמָוֶת תִּשְׁכָּן־עָלָ֣יו עֲנָנָ֑ה יְ֝בַעֲתֻ֗הוּ כִּֽמְרִ֥ירֵי יֽוֹם׃
22
אֶ֤רֶץ עֵיפָ֨תָה ׀ כְּמ֥וֹ אֹ֗פֶל צַ֭לְמָוֶת וְלֹ֥א סְדָרִ֗ים וַתֹּ֥פַע כְּמוֹ־אֹֽפֶל׃
22
אֵֽין־חֹ֭שֶׁךְ וְאֵ֣ין צַלְמָ֑וֶת לְהִסָּ֥תֶר שָׁ֝֗ם פֹּ֣עֲלֵי אָֽוֶן׃
19
לֹא־נָס֣וֹג אָח֣וֹר לִבֵּ֑נוּ וַתֵּ֥ט אֲשֻׁרֵ֗ינוּ מִנִּ֥י אָרְחֶֽךָ׃
10
יֹ֭שְׁבֵי חֹ֣שֶׁךְ וְצַלְמָ֑וֶת אֲסִירֵ֖י עֳנִ֣י וּבַרְזֶֽל׃
11
כִּֽי־הִמְר֥וּ אִמְרֵי־אֵ֑ל וַעֲצַ֖ת עֶלְי֣וֹן נָאָֽצוּ׃
12
וַיַּכְנַ֣ע בֶּעָמָ֣ל לִבָּ֑ם כָּ֝שְׁל֗וּ וְאֵ֣ין עֹזֵֽר׃
13
וַיִּזְעֲק֣וּ אֶל־יְ֭הוָה בַּצַּ֣ר לָהֶ֑ם מִ֝מְּצֻֽקוֹתֵיהֶ֗ם יוֹשִׁיעֵֽם׃
14
יֽ֭וֹצִיאֵם מֵחֹ֣שֶׁךְ וְצַלְמָ֑וֶת וּמוֹסְר֖וֹתֵיהֶ֣ם יְנַתֵּֽק׃
2
הִרְבִּ֣יתָ הַגּ֔וֹי *לא **ל֖וֹ הִגְדַּ֣לְתָּ הַשִּׂמְחָ֑ה שָׂמְח֤וּ לְפָנֶ֙יךָ֙ כְּשִׂמְחַ֣ת בַּקָּצִ֔יר כַּאֲשֶׁ֥ר יָגִ֖ילוּ בְּחַלְּקָ֥ם שָׁלָֽל׃
6
אֲנִ֧י יְהוָ֛ה קְרָאתִ֥יךָֽ בְצֶ֖דֶק וְאַחְזֵ֣ק בְּיָדֶ֑ךָ וְאֶצָּרְךָ֗ וְאֶתֶּנְךָ֛ לִבְרִ֥ית עָ֖ם לְא֥וֹר גּוֹיִֽם׃
7
לִפְקֹ֖חַ עֵינַ֣יִם עִוְר֑וֹת לְהוֹצִ֤יא מִמַּסְגֵּר֙ אַסִּ֔יר מִבֵּ֥ית כֶּ֖לֶא יֹ֥שְׁבֵי חֹֽשֶׁךְ׃
1
ק֥וּמִי א֖וֹרִי כִּ֣י בָ֣א אוֹרֵ֑ךְ וּכְב֥וֹד יְהוָ֖ה עָלַ֥יִךְ זָרָֽח׃
2
כִּֽי־הִנֵּ֤ה הַחֹ֙שֶׁךְ֙ יְכַסֶּה־אֶ֔רֶץ וַעֲרָפֶ֖ל לְאֻמִּ֑ים וְעָלַ֙יִךְ֙ יִזְרַ֣ח יְהוָ֔ה וּכְבוֹד֖וֹ עָלַ֥יִךְ יֵרָאֶֽה׃
3
וְהָלְכ֥וּ גוֹיִ֖ם לְאוֹרֵ֑ךְ וּמְלָכִ֖ים לְנֹ֥גַהּ זַרְחֵֽךְ׃
16
תְּנוּ֩ לַיהוָ֨ה אֱלֹהֵיכֶ֤ם כָּבוֹד֙ בְּטֶ֣רֶם יַחְשִׁ֔ךְ וּבְטֶ֛רֶם יִֽתְנַגְּפ֥וּ רַגְלֵיכֶ֖ם עַל־הָ֣רֵי נָ֑שֶׁף וְקִוִּיתֶ֤ם לְאוֹר֙ וְשָׂמָ֣הּ לְצַלְמָ֔וֶת *ישית **וְשִׁ֖ית לַעֲרָפֶֽל׃
8
עֹשֵׂ֨ה כִימָ֜ה וּכְסִ֗יל וְהֹפֵ֤ךְ לַבֹּ֙קֶר֙ צַלְמָ֔וֶת וְי֖וֹם לַ֣יְלָה הֶחְשִׁ֑יךְ הַקּוֹרֵ֣א לְמֵֽי־הַיָּ֗ם וַֽיִּשְׁפְּכֵ֛ם עַל־פְּנֵ֥י הָאָ֖רֶץ יְהוָ֥ה שְׁמֽוֹ׃
8
אַֽל־תִּשְׂמְחִ֤י אֹיַ֙בְתִּי֙ לִ֔י כִּ֥י נָפַ֖לְתִּי קָ֑מְתִּי כִּֽי־אֵשֵׁ֣ב בַּחֹ֔שֶׁךְ יְהוָ֖ה א֥וֹר לִֽי׃
16
ὁ λαὸς ὁ καθήμενος ἐν σκοτίᾳ φῶς εἶδεν μέγα, καὶ τοῖς καθημένοις ἐν χώρᾳ καὶ σκιᾷ θανάτου φῶς ἀνέτειλεν αὐτοῖς.
78
διὰ σπλάγχνα ἐλέους θεοῦ ἡμῶν, ἐν οἷς ἐπισκέψεται ἡμᾶς ἀνατολὴ ἐξ ὕψους,
79
ἐπιφᾶναι τοῖς ἐν σκότει καὶ σκιᾷ θανάτου καθημένοις, τοῦ κατευθῦναι τοὺς πόδας ἡμῶν εἰς ὁδὸν εἰρήνης.
32
φῶς εἰς ἀποκάλυψιν ἐθνῶν καὶ δόξαν λαοῦ σου Ἰσραήλ.
L'évangéliste voit avec raison, dans l'établissement de Jésus à Capernaüm et dans le ministère qu'il allait exercer en ces contrées à demi païennes, l'accomplissement de la prophétie d'Esaïe. Le sens historique et premier de cette prédiction concernait la délivrance de ce pays opprimé et souvent dévaste par les fréquentes guerres d'Israël avec les Syriens et plus tard avec les Assyriens. Mais aussitôt le prophète s'élève à la pensée d'une autre délivrance (Esaïe 9.1-7) par le grand Libérateur qu'il décrit, et qui apporte la lumière et la vie avec la liberté.
Il semble que l'évangéliste ait un plaisir particulier à montrer le Sauveur consacrant ses premiers travaux aux contrées les plus obscures et les plus misérables ; ce fut le caractère de toute son œuvre de s'abaisser vers les plus humbles et de "chercher ce qui était perdu." Quelques versions françaises (celles de Rilliet, de M. Stapfer, de Pau-Vevey, d'Ostervald révisé et de Lausanne) rendent par un vocatif les premiers mots de ce passage : "Terre de Zabulon, terre de Nephthali !" L'absence de l'article ne l'exige point, et l'ensemble de la construction, aussi bien que le texte d'Esaïe, montrent que ces noms propres sont au nominatif.
- Ces mots : sur le chemin de la mer ne doivent pas s'appliquer à la mer de Tibériade, mais ils rappellent que "la grande route des caravanes qui se rendent de Damas et de Palmyre à la côte de la Méditerranée coupe, dans son extrémité septentrionale, le bassin du lac de Génézareth. On peut s'imaginer quelle devait être la prospérité d'une contrée si privilégiée, et l'on ne s'étonnera pas trop de l'immense population qui parait y avoir été accumulée du temps de la domination des Romains. Lorsque Jésus, repoussé par ses concitoyens, quitta Nazareth et vint fixer son séjour près du lac de Tibériade, ce ne fut point, on peut le croire, le charme de cette nature, les délices de ce climat qui l'attirèrent sur ce rivage. Le Fils de l'homme venait chercher et sauver ce qui était perdu. Ce qui l'attirait sans doute, c'étaient ces grandes populations actives et industrieuses, mais absorbées dans les intérêts grossiers de la terre ; c'étaient ces foules misérables et errantes comme des brebis qui n'ont point de berger et pour lesquelles il était saisi de compassion." (F. Bovet, voyage en Terre Sainte, 7e édit., p. 353.)
- Ce terme : l'ombre de la mort, est l'expression à la fois énergique et poétique des ténèbres les plus profondes, telles que celles qui règnent dans la mort. Psaumes 23.4 ; Job 3.5 ; 10.21