Dorothée Rajiah - Les clés pour renforcer votre vie de prière
Les clés pour renforcer votre vie de prière
La tentation de Christ. (Matthieu 4:1-11)
Le début du ministère de Christ en Galilée. (Matthieu 4:12-17)
L'appel de Simon et d'autres. (Matthieu 4:18-22)
Jésus enseigne, et il opère des miracles. (Matthieu 4:23-25)
Christ a été dirigé, dans ce combat avec Satan. Si nous présumons de notre propre force, et poussons le diable à nous tenter, nous incitons Dieu à nous livrer à nous-mêmes.
D'autres sont tentés lorsqu’ils sont attirés par leur propre convoitise, Jacques 1:14 ; notre Seigneur Jésus, n'ayant pas une nature corrompue, n’a donc été tenté que par le diable. Dans cette tentation de Christ il apparaît que notre « ennemi » est subtil, rancunier, et très audacieux ; mais il est possible de lui résister !
C'est un réconfort pour nous, de savoir que Christ a souffert, lors de Sa tentation ; nous pouvons ainsi voir que cette dernière, si nous ne lui cédons pas, n’est pas un péché : elle n’est qu’une affliction. Satan essaya, dans toutes les tentations qu’il soumit à Christ, de L'amener à pécher contre Dieu.
1. Il a tenté de le faire douter de la bonté et de la protection, que pouvait Lui donner Son Père. Un des artifices de Satan consiste à exploiter les conditions difficiles que nous pouvons traverser, dans le but de parvenir à ses fins ; ceux qui subissent une certaine misère, ont besoin de rester sur leur garde. Christ a répondu à toutes les tentations de Satan par ces paroles : « il est écrit » et pour être plus précis, Il cita l'Écriture. C'est cette méthode que nous devons utiliser lorsqu'à certains moments, nous sommes tentés de pécher. Apprenons à ne pas prendre de mauvaises solutions pour répondre à nos problèmes, même s’ils sont urgents : d'une manière ou d'une autre, le Seigneur pourvoira !
2. Satan a tenté de faire douter Christ, quant au pouvoir de Son Père et de la protection qu’Il pouvait Lui apporter, en particulier en ce qui concernait Sa sécurité. Il n’y a rien de plus dangereux que le désespoir et la présomption, en particulier en ce qui concerne notre âme. Satan n'éprouve aucun scrupule à lancer ses assauts dans des lieux saints. N’abandonnons jamais notre « veille », quel que soit l’endroit où nous nous trouvons ! La ville sainte était un lieu privilégié pour Satan, qui pouvait facilement tenter les hommes, dans leur fierté et leur présomption. Tous les « hauts lieux » sont recouverts de chemins glissants ! Le cheminement de l’homme ici-bas fait de ce dernier une cible, vers laquelle Satan envoie ses flèches enflammées. Satan connait-il si bien l'Écriture, au point d’être capable de la citer si promptement ? Oui, assurément ! Il est possible qu’un homme ait de bonnes notions de la Parole de Dieu, en citant même des passages, et que son cœur soit en même temps rempli d'une inimitié amère contre Dieu et contre toute bonté. Satan déforme le sens de la Parole. Si nous nous écartons du droit chemin, celui de notre devoir, nous perdons alors tout bénéfice de la promesse et de la protection divines. Le passage de \\#De 8:3\\, cité contre le tentateur, fit lâcher prise à celui-ci. Cette promesse est ferme et en même temps, pleine de bonté. Devons-nous pour autant continuer à pratiquer le péché, pour que la grâce puisse abonder ? Non, assurément !
3. Satan tenta Christ quant à l'idolâtrie, en Lui offrant des royaumes de ce monde, avec leur gloire inhérente. La gloire ici-bas est la tentation la plus agréable qui soit, pour celui qui ne réfléchit pas ou qui n'est pas sur ses gardes ; c'est par ce biais que les hommes tombent le plus facilement dans l’asservissement. Christ a été tenté, afin d'adorer Satan. Il a repoussé cette proposition avec horreur : « retire-toi, Satan » ! Certaines tentations sont ouvertement mauvaises ; on ne doit pas simplement s'y opposer, mais on doit immédiatement les rejeter. Il est bon d'être rapide et ferme dans notre résistance à la tentation. Si nous résistons au diable, il fuira loin de nous. L'âme qui « délibère » est déjà presque vaincue. Nous trouvons bien peu de gens capables de repousser résolument de tels « appâts », offerts par Satan ; quel peut être le profit pour un homme, de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? Christ, après la tentation, fut secouru, afin d’être encouragé à continuer Son ministère, et par voie de conséquence, pour que nous soyons incités à placer notre confiance en Lui. Puisqu'Il a connu, par cette tentation, ce qu'était la souffrance, et qu'Il a su ce qu'était le secours divin après cette expérience, nous pouvons espérer que, non seulement Il aura de la compassion envers ceux qui sont tentés, mais également qu'Il viendra vers eux, au moment opportun !
Ceux qui sont « sans » Christ sont dans les ténèbres ; ils sont en fait dans une mauvaise situation : par ce choix délibéré, ils vivent loin de la Lumière ; ils sont volontairement « ignorants ».
Quand l'évangile se présente, la Lumière luit ; en quelque lieu qu’il arrive, par exemple, dans une âme, le jour parait. La lumière permet de découvrir notre entourage, elle nous dirige ; il en est ainsi avec l'évangile !
La repentance est la véritable doctrine de l'évangile. Elle fut non seulement prêchée, de manière directe, par Jean-Baptiste, mais aussi par notre Seigneur Jésus, avec toute Sa Grâce. Nous devons toujours continuer à faire autant.
Tant que l’effusion du Saint-Esprit n’eut lieu, après l’ascension de Christ, on ne considérait pas l’avènement du royaume des cieux, accompli totalement.
Au début de son ministère, Jésus ne se rendit pas à la cour d'Hérode, ni à Jérusalem, parmi les principaux sacrificateurs et les anciens, mais il se dirigea vers la mer de Galilée, parmi les pêcheurs. La même puissance, qui a appelé Pierre et André, aurait pu, de la même façon agir sur Anne et Caïphe, car pour Dieu rien n'est impossible !
Christ a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. La diligence à pratiquer une honnête vocation, plait à Christ, cela n’est pas une entrave à une vie sainte. Les personnes oisives sont plus exposées aux tentations de Satan qu'aux appels de Dieu. Quelle joie et quelle satisfaction, de voir des enfants, prendre soin de leurs parents âgés, ils sont vraiment conscients de leurs devoirs !
Lorsque Christ s’approche de nous, il est bon qu’il nous trouve en pleine occupation. Suis-je en Christ ? C’est une question personnelle qu'il nous faut nous poser ; est-ce j’accomplis ma vocation ?
Ces hommes, choisis par le Seigneur, Le suivaient comme de simples disciples, Jean 1:37 ; à présent, ils devaient confirmer ce pourquoi ils avaient été appelés.
Ceux qui veulent suivre Christ correctement, doivent, à Son ordre, laisser toutes choses pour Le suivre, étant prêts à y renoncer.
Cet exemple de la Puissance du Seigneur Jésus nous encourage à dépendre de Sa Grâce. Il parle, et l'ordre est exécuté !
De nos jours, nous ne constatons pas systématiquement de guérisons miraculeuses de la part de Christ, mais cependant, si nous sommes guéris par la médecine, la louange Lui en revient également !
Jésus guérissait toute maladie ou infirmité ; nulle n'était incurable pour lui ; nulle n'était trop délicate, car Christ guérissait avec une parole. Trois maladies sont nommées : la paralysie, qui est la plus grande faiblesse du corps ; l'aliénation mentale, qui est la plus grande maladie de l'esprit ; et la possession par le diable, qui est la plus grande misère et la plus terrible des calamités ; malgré cela, Christ a ôté tous ces maux, et de ce fait, Il a montré que Sa grande mission dans le monde était aussi de guérir les maladies spirituelles.
Le péché est la maladie, l'infirmité, et le tourment de l'âme : Christ est venu pour le chasser l’iniquité, et ainsi guérir l'âme !
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L'évangéliste voit avec raison, dans l'établissement de Jésus à Capernaüm et dans le ministère qu'il allait exercer en ces contrées à demi païennes, l'accomplissement de la prophétie d'Esaïe. Le sens historique et premier de cette prédiction concernait la délivrance de ce pays opprimé et souvent dévaste par les fréquentes guerres d'Israël avec les Syriens et plus tard avec les Assyriens. Mais aussitôt le prophète s'élève à la pensée d'une autre délivrance (Esaïe 9.1-7) par le grand Libérateur qu'il décrit, et qui apporte la lumière et la vie avec la liberté.
Il semble que l'évangéliste ait un plaisir particulier à montrer le Sauveur consacrant ses premiers travaux aux contrées les plus obscures et les plus misérables ; ce fut le caractère de toute son œuvre de s'abaisser vers les plus humbles et de "chercher ce qui était perdu." Quelques versions françaises (celles de Rilliet, de M. Stapfer, de Pau-Vevey, d'Ostervald révisé et de Lausanne) rendent par un vocatif les premiers mots de ce passage : "Terre de Zabulon, terre de Nephthali !" L'absence de l'article ne l'exige point, et l'ensemble de la construction, aussi bien que le texte d'Esaïe, montrent que ces noms propres sont au nominatif.
- Ces mots : sur le chemin de la mer ne doivent pas s'appliquer à la mer de Tibériade, mais ils rappellent que "la grande route des caravanes qui se rendent de Damas et de Palmyre à la côte de la Méditerranée coupe, dans son extrémité septentrionale, le bassin du lac de Génézareth. On peut s'imaginer quelle devait être la prospérité d'une contrée si privilégiée, et l'on ne s'étonnera pas trop de l'immense population qui parait y avoir été accumulée du temps de la domination des Romains. Lorsque Jésus, repoussé par ses concitoyens, quitta Nazareth et vint fixer son séjour près du lac de Tibériade, ce ne fut point, on peut le croire, le charme de cette nature, les délices de ce climat qui l'attirèrent sur ce rivage. Le Fils de l'homme venait chercher et sauver ce qui était perdu. Ce qui l'attirait sans doute, c'étaient ces grandes populations actives et industrieuses, mais absorbées dans les intérêts grossiers de la terre ; c'étaient ces foules misérables et errantes comme des brebis qui n'ont point de berger et pour lesquelles il était saisi de compassion." (F. Bovet, voyage en Terre Sainte, 7e édit., p. 353.)
- Ce terme : l'ombre de la mort, est l'expression à la fois énergique et poétique des ténèbres les plus profondes, telles que celles qui règnent dans la mort. Psaumes 23.4 ; Job 3.5 ; 10.21