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Le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi m’appelles-tu à l’aide ? Dis aux Israélites de se mettre en route.
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Alors la prophétesse Miriam, sœur d’Aaron, prit son tambourin. Toutes les femmes d’Israël la suivirent en dansant au son des tambourins.
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Moïse dit à Josué : « Choisis des hommes capables de nous défendre et va combattre les Amalécites. Demain je me tiendrai au sommet de la colline, avec le bâton de Dieu à la main. »
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Josué partit combattre les Amalécites, comme Moïse le lui avait ordonné, tandis que Moïse, Aaron et Hour se postaient au sommet de la colline.
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Tant que Moïse tenait un bras levé, les Israélites étaient les plus forts, mais quand il le laissait retomber, les Amalécites l’emportaient.
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Lorsque les deux bras de Moïse furent lourds de fatigue, Aaron et Hour prirent une pierre et la placèrent près de Moïse. Moïse s’y assit. Aaron et Hour, chacun d’un côté, lui soutinrent les bras, qui restèrent ainsi fermement levés jusqu’au coucher du soleil.
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Josué remporta une victoire complète sur l’armée amalécite.
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Le Seigneur dit à Moïse : « Mets tout cela par écrit, pour qu’on ne l’oublie pas. Et dis à Josué que j’exterminerai les Amalécites, de telle sorte que personne sur terre ne se souviendra d’eux. »
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Alors Moïse construisit un autel, auquel il donna un nom signifiant “Le Seigneur est mon étendard”.
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Et il déclara : « Puisque les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur, le Seigneur sera toujours en guerre contre eux. »
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Un jour, Débora convoqua Barac, fils d’Abinoam, de Quédech dans le territoire de Neftali. Elle lui dit : « Voici ce que le Seigneur, Dieu d’Israël, t’ordonne : “Va recruter dix mille hommes dans les tribus de Neftali et de Zabulon et conduis-les sur le mont Tabor.
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J’inciterai Sisra, chef de l’armée de Yabin, à venir au torrent de Quichon pour t’attaquer avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai en ton pouvoir.” »
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Barac répondit à Débora : « Si tu viens avec moi, j’irai, mais si tu ne viens pas, je refuse de m’y rendre. » –
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« Je t’accompagnerai donc, déclara-t-elle, cependant tu ne tireras aucune gloire de cette expédition, car c’est à une femme que le Seigneur livrera Sisra. » Débora se rendit à Quédech avec Barac.
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Celui-ci y rassembla les tribus de Neftali et de Zabulon. Dix mille hommes décidèrent de le suivre, et Débora elle-même partit avec lui.
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Près de Quédech se trouvait Héber, le Quénite. Il s’était séparé des autres Quénites descendant de Hobab, le beau-frère de Moïse, et il avait planté sa tente à côté du chêne de Saananim.
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Sisra apprit que Barac, fils d’Abinoam, était monté sur le Tabor.
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Il rassembla ses neuf cents chars de fer et tous ses hommes à Harocheth-Goïm, puis, de là, ils se rendirent au torrent de Quichon.
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Alors Débora dit à Barac : « En route ! C’est aujourd’hui que le Seigneur va te livrer Sisra. Le Seigneur lui-même marche devant toi ! » Barac descendit du mont Tabor à la tête de ses dix mille hommes.
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Il se lança à l’attaque et le Seigneur mit en déroute devant lui Sisra, tous ses chars et toutes ses troupes. Sisra abandonna son char et s’enfuit à pied.
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Barac poursuivit les chars et l’armée ennemis jusqu’à Harocheth-Goïm. Les troupes de Sisra furent massacrées : il n’en resta pas un seul homme.
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Sisra s’enfuit en courant jusqu’à la tente de Yaël, femme de Héber le Quénite, parce que la paix régnait entre la famille de Héber et le roi Yabin de Hassor.
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Yaël sortit au-devant de Sisra et lui dit : « Entre ici, mon général, entre chez moi. N’aie pas peur ! » Il entra dans sa tente et elle le cacha sous une couverture.
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Il lui dit : « S’il te plaît, donne-moi un peu d’eau à boire ; j’ai soif. » Elle ouvrit l’outre contenant du lait et lui donna à boire, puis elle remit la couverture sur lui.
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Il lui dit encore : « Reste à l’entrée de la tente et si on vient te demander : “Y a-t-il quelqu’un ici ?” tu répondras : “Non !” »
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Sisra, épuisé de fatigue, s’endormit profondément. Yaël prit alors un marteau et un piquet de la tente, et s’approcha doucement de lui. Elle lui transperça la tête avec le piquet qui s’enfonça dans le sol. Sisra en mourut.
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Là-dessus, Barac, qui était à la poursuite de Sisra, arriva. Yaël sortit au-devant de lui et lui dit : « Viens, je te ferai voir l’homme que tu cherches. » Il entra dans la tente et découvrit Sisra étendu mort sur le sol, la tête transpercée par le piquet de tente.
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Ce jour-là, Dieu permit aux Israélites de remporter la victoire sur Yabin, le roi cananéen.
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Ils s’acharnèrent de plus en plus contre lui et réussirent finalement à le tuer.
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Ce jour-là, Débora et Barac, fils d’Abinoam, chantèrent le cantique que voici :
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« En Israël, chacun est prêt pour la guerre le peuple s’est offert à combattre : Remerciez le Seigneur !
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Vous, les rois, vous, les souverains, prêtez une oreille attentive ! Je vais chanter pour le Seigneur, je vais célébrer le Seigneur, Dieu d’Israël.
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Seigneur, quand tu es venu du pays d’Édom, quand tu es descendu des monts de Séir la terre s’est mise à trembler, les nuages ont déversé leur eau, du ciel a ruisselé une pluie abondante,
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les montagnes ont vacillé devant toi, le Seigneur du Sinaï, le Dieu d’Israël.
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A l’époque de Chamgar, fils d’Anath, à l’époque de Yaël, les caravanes désertaient le pays, les voyageurs suivaient des chemins détournés.
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Il n’y avait plus de chefs, plus de chefs dans le pays d’Israël, jusqu’à ce que j’apparaisse, moi, Débora, et que je sois comme une mère pour Israël.
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On choisissait des dieux nouveaux et aussitôt la guerre éclatait. Mais à peine trouvait-on un bouclier ou une lance pour quarante mille hommes en Israël.
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Mon cœur est avec les commandants d’Israël et avec les engagés volontaires du peuple. Remerciez le Seigneur !
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Vous qui montez de blanches ânesses, vous qui êtes assis sur des tapis, vous qui cheminez sur les routes, proclamez-le !
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Près des abreuvoirs, ceux qui distribuent l’eau célèbrent les bienfaits du Seigneur, ses bienfaits envers les chefs d’Israël, lorsque le peuple a pris position aux portes de la ville.
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Réveille-toi, Débora, interviens ! Réveille-toi ! entonne un chant de guerre. Debout, Barac, fils d’Abinoam, ramène tes prisonniers !
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Les survivants ont rejoint les chefs, le peuple du Seigneur s’est rassemblé auprès de lui, comme des héros.
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Les vainqueurs des Amalécites sont venus d’Éfraïm. Benjamin les a suivis et s’est mêlé à leurs troupes. Le clan de Makir a fourni des chefs et la tribu de Zabulon des officiers.
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Les chefs d’Issakar ont rejoint Débora ; Issakar, fidèle à Barac, s’est précipité à sa suite dans la plaine. Mais dans les clans de Ruben on a tenu des discussions sans fin.
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Pourquoi êtes-vous restés près des enclos à écouter les bergers appeler leurs troupeaux ? Oui, dans les clans de Ruben on a tenu des discussions sans fin.
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Au Galaad, à l’est du Jourdain, les tribus n’ont pas bougé. La tribu de Dan est demeurée à proximité de ses navires, celle d’Asser est restée de même au bord de la mer, près de ses ports.
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Les gens de Zabulon, eux, tout comme ceux de Neftali, ont accepté d’affronter la mort sur les champs de bataille.
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Les rois ennemis, les rois de Canaan, ont lancé une attaque contre Taanak, près des sources de Méguiddo, mais ils n’ont obtenu ni butin ni argent !
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Du haut du ciel, les astres ont pris part à la bataille, en suivant leur chemin, ils ont combattu Sisra.
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Le torrent qui coule depuis si longtemps, le torrent de Quichon a balayé les ennemis. Marchons hardiment au combat !
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Alors les chevaux ont passé au galop, martelant le sol de leurs sabots.
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Maudissez la ville de Méroz proclame l’ange du Seigneur, maudissez-la, maudissez ses habitants, car ils ne sont pas venus à l’aide du Seigneur, ils n’ont pas combattu avec ses vaillants guerriers.
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Bénie soit, parmi toutes les femmes, Yaël, femme de Héber le Quénite, Oui, bénie soit-elle, parmi toutes les femmes qui habitent sous tente.
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Sisra lui demanda de l’eau, elle lui donna du lait, du lait crémeux dans une coupe magnifique.
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Puis d’une main elle empoigna un piquet, de l’autre elle saisit le marteau de l’ouvrier. Elle frappa Sisra, elle lui fendit le crâne, elle lui transperça la tête.
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Il s’affaisse devant elle, il s’écroule, il reste étendu à ses pieds sur le sol ; il s’affaisse, il s’écroule, il est mort.
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La mère de Sisra regarde par la fenêtre, à travers le treillis, elle se lamente : “Pourquoi son char se fait-il attendre ? Pourquoi tarde-t-il à venir ?”
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Elle se répète sans cesse la réponse de ses compagnes les plus sages :
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“Les soldats amassent le butin, sûrement, ils sont en train de le partager : une jeune fille ou deux pour chaque guerrier, des étoffes teintes et brodées pour Sisra, oui, une étoffe à double broderie pour entourer le cou du vainqueur.”
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Que tous tes ennemis, Seigneur, meurent comme est mort Sisra, mais que tes amis soient comme le soleil quand il se lève dans tout son éclat ! » Et le pays connut le repos que procure la paix pendant quarante ans.
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Au retour de l’armée, après que David eut tué le Philistin Goliath, des femmes de toutes les villes israélites vinrent à la rencontre du roi Saül ; elles chantaient et dansaient, au son des tambourins et d’autres instruments de musique, et poussaient des cris de joie.
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Il m’a retiré du puits infernal, de la boue sans fond. Il m’a remis debout, les deux pieds sur le roc ; il a rendu ma démarche assurée.
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C’est là que ton peuple s’est fixé, en ce lieu que toi, Dieu si bon, tu avais préparé pour le malheureux.
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O Dieu, on a vu ton cortège triomphal, ton cortège dans le saint temple, mon Dieu, mon Roi !
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C’est lui qui a fait des dons particuliers aux hommes : des uns il a fait des apôtres, d’autres des prophètes, d’autres encore des évangélistes, des pasteurs ou des enseignants.
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Il était vêtu d’un manteau couvert de sang. Il s’appelle « La parole de Dieu ».
Ton troupeau. Le terme hébreu rappelle la faiblesse d'animaux inoffensifs. Israël, qui, dans ce même verset, est appelé l'affligé, est comparé à un troupeau dépourvu de moyens de défense. La puissance du Dieu devant lequel tremble toute la terre a pu seule le mettre en possession de Canaan.