1125 - graphoécrire, avec référence à la forme des lettres aligner ou former des lettres sur une …
1522 - eisakouodonner attention à, se soumettre à un avertissement, obéir à écouter, consentir à, une requête, …
1722 - enDans son sens premier: dans, à l'intérieur de. Le datif qui accompagne εν remplace un …
2084 - heteroglossoscelui qui parle un langage étranger
2087 - heterosl'autre, un autre, autre énumérer énumérer en comparaison à quelque personne ou chose l'autre de …
2532 - kaiet, aussi, même, en effet, mais
2962 - kurioscelui à qui une personne ou une chose appartient, sur quoi il a un pouvoir …
2980 - laleofaire entendre une voix, émettre un son parler utiliser la langue ou la faculté de …
2992 - laosun peuple, une tribu, une nation, tous ceux qui ont un même langage les populations …
3004 - legodire, parler affirmer, maintenir, soutenir enseigner exhorter, conseiller, commander, adresser annoncer par la parole, destiner …
3450 - mouJe, moi, mon, de moi
3551 - nomostoute chose établie, toute chose acceptée par l'usage, une coutume, une loi, un commandement de …
3754 - hotique, parce que, puisque
3761 - oudenon plus, ni l'un ni l'autre, ni, pas même ...
3779 - houtode cette manière, ainsi
5129 - toutoà celui-ci
5491 - cheilosune lèvre, de la bouche qui parle métaph. le rivage de la mer, côte, rive, …
5692Temps - Futur 5776 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 814
5695Temps - Futur 5776 Voix - Moyenne Déponente 5788 Mode - Indicatif 5791 Nombre - …
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5769Temps - Parfait 5778 Voix - Passive 5786 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 215
L'exhortation que vient de faire entendre l'apôtre, de n'être pas des enfants en raison, lui rappelle une parole du prophète Esaïe, dans laquelle Dieu reproche aux Juifs de ne vouloir pas être instruits dans la vraie science, mais d'avoir besoin, comme des enfants à peine sevrés, d'être enseignés "ligne après ligne, commandement après commandement, un peu ici, un peu là." (Esaïe 28.9-10)
Puis, immédiatement, il ajoute : "C'est pourquoi il parlera à ce peuple avec des lèvres qui bégaieront (comme les sons d'une langue qu'on ne comprend pas), et avec une langue étrangère,...mais ils n'ont point voulu écouter."
Cette langue étrangère était celle des nations ennemies qui devaient exécuter sur Israël les jugements de Dieu, après que ce peuple n'avait point voulu écouter les paroles de grâce qui lui étaient adressées dans sa propre langue. Image des dispensations de Dieu à toutes les époques de son règne.
La paix, le repos de la nouvelle alliance a été d'abord annoncé à Israël dans sa propre langue (Esaïe 28.12 ; comparez Matthieu 11.29) ; mais il n'a point voulu écouter.
Au jour de la Pentecôte les merveilles de Dieu furent encore annoncées aux Juifs dans les langues étrangères des peuples parmi lesquels ils demeuraient : signe que désormais "le royaume allait leur être ôté," et donné aux nations païennes. (Matthieu 21.43) Ainsi, ce qui, en soi, était un miracle de la grâce, fut, pour Israël, un miracle de la justice divine. Et la diversité des langues, ces barrières nombreuses qui séparent les peuples, restent, dès l'origine, (Genèse 11) un signe du jugement de Dieu sur le péché, jugement qui se renouvelle de diverses manières dans les Eglises, et sur les peuples qui n'ont pas voulu écouter la parole de l'Evangile dans leur propre langue.
De même, dans une grande partie de la chrétienté (l'Eglise romaine, l'Eglise grecque, les Eglises d'Orient), le culte, jadis rendu en esprit et en vérité, a lieu en langues étrangères au peuple, langues aujourd'hui mortes, triste symbole de la mort de ces Eglises. Et tandis que les clergés gardent superstitieusement une langue prétendue sacrée, les peuples à leur tour, les peuples qui leur échappent, parlent "en langues," relativement à eux.
Aussi, l'apôtre conclut-il (verset 22) que les langues sont "un signe, non pour les croyants, mais pour les incrédules," pour ceux qui, s'obstinant dans l'infidélité comme Israël, forcent le Seigneur à se retirer d'eux.
Les langues, en effet, ne produisant chez plusieurs qu'un stérile étonnement, peut-être même un jugement faux, (verset 23) ne sauraient seules convertir l'infidèle ; tandis que la prophétie, pénétrant les consciences et les cœurs de sa lumière et de sa puissance, amène les plus rebelles à l'obéissance de Christ. Quels arguments pour les Corinthiens, si ardents à désirer le don des langues, et qui par là pouvaient s'exposer aussi à transformer ce signe de grâce en un signe de jugement !