Adresse email :
Mot de passe :
Se souvenir de moi
Prénom :
Nom :
Confirmation du mot de passe : Entrez le même mot de passe pour confirmation.
Je m'abonne Ă la newsletter. Je souhaite recevoir la newsletter quotidienne.
1 Ă 20 Iconium, Lystre, Derbe.
A Iconium (Actes 13.51, note) ils entrèrent d'abord, de même qu'à Antioche et ailleurs, dans la synagogue des Juifs. (Voir Actes 13.5. note.)
Toutes nos versions, à la suite de la Vulgate, traduisent : ils entrèrent ensemble, mais il vaut mieux rendre le terme grec par : de la même manière. (Comparer Luc 6.23,26 ; 17.30)
Les Grecs qui crurent étaient des gens du pays, nés païens et devenus prosélytes, puisque les apôtres les trouvèrent dans la synagogue. (Comparer Actes 11.20,21, note ; Actes 17.4 ; 18.4)
Ce dernier terme est un participe qui signifie littéralement : devenus désobéissants.
En effet, la foi n'est que l'obéissance de la conscience et du cœur à la vérité. (Romains 11.30,31 ; Jean 3.36, note.)
Ils irritèrent (grec rendirent mauvaises, méchantes) les âmes des païens. Les Juifs font pour cela une conjuration avec des païens qu'ils méprisaient ! (verset 5 ; comparez note suivants)
- Les frères sont ceux qui avaient cru par la prédication de Paul.
Les effets du travail accompli par les Juifs incrédules (verset 2) ne sont indiqués qu'aux verset 4 et 5. Ils ne se firent sentir que peu à peu.
Le texte occidental expose autrement le cours des événements. (Comparer verset 7, note.) Cette première tentative de persécution n'aurait pas eu de suites.
Quoi qu'il en soit, Paul et Barnabas restèrent à Iconium un assez, long temps, et malgré l'opposition qui se formait autour d'eux, ils parlaient avec assurance (grec ils s'enhardissaient) s'appuyant sur le Seigneur.
Aussi, Dieu, répondant à leur foi, rendait témoignage à la parole de sa grâce. Comment ? (grec) en donnant que des miracles et des prodiges s'accomplissent par leurs mains.
Il n'y a guère de distinction à faire entre les deux mots miracles et prodiges ; il s'agit sans doute de guérisons qui s'opéraient par Paul et Barnabas (comparez Actes 4.29,30 ; 5.12) et qui étaient un témoignage, une sorte de légitimation que Dieu accordait à la parole de ses messagers. (Hébreux 2.4 ; Romains 15.19)
Les miracles seul, n'auraient converti personne ; mais ils confirmaient la parole de la grâce, qui gagnait les cœurs.
Avec l'approbation des magistrats mêmes, ils suscitèrent un mouvement populaire (grec un élan eut lieu) dans le dessein d'outrager et même de lapider Paul et Barnabas.
Mais ceux-ci s'étant aperçus à temps de ce qui les menaçait, s'enfuirent, selon l'ordre de leur Maître, (Matthieu 10.23) et se dirigeant vers le sud-ouest, ils vinrent successivement à Lystre et à Derbe, (verset 20) villes de Lycaonie.
Mais s'ils sauvèrent leur vie en quittant Iconium, ce ne fut que pour annoncer encore la bonne nouvelle (grec évangéliser) dans les contrées nouvelles où les chassait la persécution.
La recension occidentale présente dans les premiers versets de ce chapitre de notables variantes, verset 2 : Les chefs de la synagogue et les magistrats suscitèrent contre eux une persécution et irritèrent les âmes des païens contre les frères, mais le Seigneur donna promptement la paix.
versets 4-7 :...les autres pour les apôtres, étant attachés à cause de la parole de Dieu. Et de nouveau les Juifs avec les païens suscitèrent une persécution pour la seconde fois, et les ayant lapidés, ils les chassèrent de la ville. Et fuyant ils vinrent dans la Lycaonie, en une ville nommée Lystre et à Derbe et dans tout le pays d'alentour.
Et là ils annonçaient la bonne nouvelle, et toute la multitude fut émue de (leur) enseignement. Or Paul et Barnabas restaient à Lystre.
Une inscription récemment retrouvée a permis de fixer son emplacement près du village de Khatyn Seraï, à 20 kilomètres au sud sud-ouest d'Iconium.
C'était alors une colonie romaine. Les missionnaires s'y trouvaient en plein paganisme, se heurtant à de grossières superstitions, qui ne se révéleront que trop dans ce récit.
Ici, point de synagogue où Paul puisse commencer de prêcher ; il parle, selon toute apparence, sur la place publique.
Parmi ses auditeurs, le plus attentif probablement était un pauvre impotent, perclus dès sa naissance. (Grec : dès le sein de sa mère.)
Il se tenait là , assis tandis que l'auditoire était debout ; il écoutait la parole de Paul qui pénétrait dans son âme. Il faut remarquer cet imparfait (B, C) qui dénote la durée de l'action et qui est préférable à l'aoriste. (Sin., A, D.)
La recension occidentale fait de l'impotent un prosélyte juif, car elle porte d'après D : il écoutait étant dans la crainte de Dieu.
Cette indication est peu vraisemblable. Paul, après avoir fini son discours, ayant arrêté son regard sur ce malheureux, vit à la vive expression de sa physionomie qu'il avait la foi pour être guéri ; le grec porte pour être sauvé, et Paul prêchait, en effet, le salut.
Mais d'après le contexte, la foi que l'apôtre lisait dans les regards du malheureux avait pour premier objet la délivrance de ses maux physiques, puisque la vue de cette foi lui donna à lui-même la conviction que l'impotent pouvait être guéri. De là son ordre plein d'assurance : Lève-toi !
A cet ordre, par la puissance de Dieu, la force et la vie sont rendues aux membres perclus de l'impotent.
Il faut remarquer le changement du temps des verbes : Il sauta (Sin B, A, C), d'un seul bond, il se leva sur ses pieds. et il marchait car ici, il y a continuité dans l'action ; la guérison est complète.
Il en résulta probablement que les apôtres ne comprirent pas ce qu'on disait d'eux ; ils ne purent prévenir l'action idolâtre qui se préparait, et dont ils ne s'aperçurent que plus tard. (verset 14)
On a indiqué plus d'une raison pour lesquelles les Lycaoniens voyaient dans les apôtres Jupiter (grec Zeus) et Mercure (grec Hermès) : c'est d'abord l'antique légende de Philémon et Baucis, qui auraient, précisément dans cette contrée, été visités par ces deux divinités, auxquelles ils auraient offert l'hospitalité (Ovide, Métamorphoses, VIII) ; c'est ensuite qu'il y avait devant la porte de Lystre (verset 13) un temple de Jupiter, et que ce dieu était ordinairement accompagné par Mercure, interprète et messager des dieux.
Luc indique fort bien la cause pour laquelle cette dernière divinité était identifiée avec Paul : c'est qu'il portait la parole, tandis qu'on tenait Barnabas, qui était plus âgé peut-être, et avait un extérieur plus imposant, (2Corinthiens 10.10) pour Jupiter, le maître des dieux.
C'est ce que montre la présence d'un sacrificateur, ou prêtre de ce temple.
Entraîné par l'enthousiasme de la foule, ce prêtre amène des taureaux avec des couronnes, ou guirlandes destinées à orner les victimes et les autels ; il se disposait à offrir un sacrifice aux deux missionnaires.
Où se passe cette scène ?
Luc dit simplement : Devant la porte, par où l'on a entendu, tantôt la porte du temple, tantôt la porte de la maison où demeuraient Paul et Barnabas, tantôt enfin la porte de la ville.
Ce dernier sens est le plus probable, car le sacrificateur, avec son cortège, quittant le temple situé hors de la ville, s'apprêtait à entrer dans celle ci pour rendre hommage aux deux hôtes divins.
Ils veulent, en outre, attribuer Ă Dieu seul toute la Gloire du miracle qui a rempli d'enthousiasme ce peuple ignorant.
Il leur suffisait pour cela de déclarer humblement qu'ils étaient, eux aussi, des hommes de même nature, ayant les mêmes infirmités (grec les mêmes affections, passions) que ceux qui voulaient leur sacrifier.
Tels sont, en eux mĂŞmes, les plus grands serviteurs de Dieu. (Jacques 5.17, oĂą se lit le mĂŞme mot.)
Grec : Nous vous évangélisons de vous tourner, loin de ces choses vaines (ou des dieux vains), vers le Dieu vivant.
Après s'être remis à leur vraie place, les apôtres déclarent que leur vocation est précisément de détourner leurs auditeurs de ces choses vaines, de ces idoles qui ne sont que néant, (1Samuel 12.21 ; 1Corinthiens 8.4) et de les convertir au Dieu vivant, la source de toute vie, de toute création, de tout ce qui existe. Quel immense contraste !
Quelques paroles suffisent pour donner à ces pauvres païens une idée vraie de Dieu.
En particulier, cette profonde définition de Dieu : le Dieu vivant, est tout à fait du style de Paul ; (Romains 9.26 ; 2Corinthiens 3.3 ; 6.16 ; 1Thessaloniciens 1.9 ; 1Timothée 3.15 ; 4.10, etc.) Luc lui-même ne l'emploie jamais.
Les derniers mots du verset : qui a fait, etc. sont une citation de l'Ancien Testament. (Exode 20.11 ; Psaumes 146.6)
Dieu les a laissées jusqu'au temps où il établirait son règne au milieu d'elles.
On voit, par les termes dont il se sert, que l'apôtre veut donner une caractéristique du paganisme, qui atténue la responsabilité de ses sectateurs. Il s'exprime de même Actes 17.30, tandis que dans Romains 1.18 et suivants, il porte un jugement plus sévère.
L'apôtre exprime en ces termes le sentiment de bien-être la joie de vivre, dont les bienfaits de Dieu dans la nature remplissent le cœur de l'homme.
Aussi le mot de joie, ici, n'est pas celui qui, dans l'Ecriture, exprime la joie chrétienne.
Paul montre à ses auditeurs, dans ces bienfaits de Dieu, un témoignage qu'il se rend à lui-même ; il emploie, en grec, trois participes qui, comme le remarque Meyer, sont subordonnés, le second au premier et le troisième au second : Dieu fait du bien en envoyant les pluies, et par cet envoi il remplit les cœurs de joie. Ainsi, quoiqu'il ait jusqu'ici laissé les peuples païens marcher dans leurs voies sans révélation positive de sa part, ils auraient pu et dû le connaître et l'adorer. (Actes 17.27 ; Romains 1.19-21)
On voit ici comment Paul savait "se faire tout à tous." Ne pouvant, au milieu de ces païens, invoquer le témoignage de la révélation, il prend pour texte les œuvres de Dieu dans la nature. (Comparer Actes 17.22 et suivants)
- Luc ne dit pas quel fut l'effet du discours. il constate seulement qu'il suffit à peine pour empêcher l'acte d'idolâtrie que les auditeurs allaient accomplir : (grec) à peine apaisèrent-ils la foule pour ne pas leur sacrifier.
Plus tard, l'apôtre rappellera ces grandes tribulations, en bénissant Dieu de l'avoir délivré. (2Corinthiens 11.25 ; 2Timothée 3.11)
Ils sortent de la ville à la suite des meurtriers de l'apôtre ; ils font cercle autour de lui, s'apprêtant sans doute à lui rendre les derniers devoirs, et ils sont témoins de son surprenant relèvement.
Parmi eux se trouvait un jeune homme qui, plus tard, deviendra un ami cher au cœur de l'apôtre et son compagnon d'œuvre. (Actes 16.1 et suivants) Ce fut sans doute grâce à une intervention divine que Paul put se relever aussitôt qu'il fut revenu de son évanouissement, entrer en ville et, malgré les blessures qu'il avait reçues, partir dès le lendemain pour Derbe.
L'emplacement de Derbe ne peut être fixé avec autant de précision que celui de Lystre. Les uns pensent qu'il était au sud-est de Lystre, prés des villages actuels de Bossola et de Zosta, les autres plus à l'ouest prés de Gudelissin.
Pour cela, il faut qu'ils y soient restés quelque temps.
Ils n'hésitent pas à retourner dans ces villes de Lystre, d'Iconium et d'Antioche, où ils ont souffert la persécution et où ils retrouveront les mêmes ennemis. C'est que de grands devoirs les y appellent.
Partout ils ont laissé des âmes converties au Sauveur, et dans leur tendre sollicitude pour elles, ils éprouvent le besoin de les affermir au milieu des dangers qui les entourent, afin qu'elles persévèrent dans la foi.
Et pour que ces nouveaux disciples ne s'étonnent pas des souffrances qu'endurent les apôtres et auxquelles ils sont exposés eux mêmes, les missionnaires leur enseignent cette grande vérité que c'est par beaucoup d'afflictions qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.
Il faut, il n'y a pas d'autre chemin que celui qu'a suivi le Sauveur ; il nous faut, nous tous, sans exception, malgré la différence des temps. (1Thessaloniciens 3.2-4 ; 2Timothée 3.12)
Paul n'emploie jamais ce terme dans ses épîtres, sauf dans les Pastorales. Il appelle ceux qui exercent des charges dans les Eglises des présidents, (1Thessaloniciens 5.12) des diacres, (Romains 16.1) des évêques. (Philippiens 1.1)
Mais il n'en résulte pas que la mention de ces anciens constitue un anachronisme.
Comme l'observe M. Wendt, il se peut que ce titre fût dès l'origine usité en Asie Mineure pour désigner les conducteurs des Eglises. (Comparer Actes 20.17)
Le verbe que nous traduisons par choisir signifie d'après l'étymologie : élire en levant la main ; beaucoup d'interprètes en concluent que les apôtres laissèrent à chaque Eglise le soin de choisir, dans son sein, des hommes qui possédaient sa confiance. (Comparer 2Corinthiens 8.19, où se trouve le même terme.)
Mais d'autres objectent à cette supposition que le verbe grec a pris le sens tout général de choisir (comparez Actes 10.41, où il s'applique au choix que Dieu a fait des apôtres) et que le pronom leur, qui l'accompagne dans notre passage, montre que ce furent les apôtres qui procédèrent à ce choix pour les fidèles dans chaque Eglise.
- Quant à l'hypothèse qui identifie ces Eglises avec celles auxquelles Paul adressa l'épître aux Galates, voir Actes 16.6, note.
Ils arrivent à la ville de Perge, où il ne paraît pas qu'ils se soient arrêtés dans leur premier voyage. (Actes 13.13) Cette fois, ils y font un séjour et y annoncent la parole.
Puis, avec l'intention de revenir à Antioche de Syrie, d'où ils étaient partis, (Actes 14.26 ; Actes 13.1-3) ils poursuivent leur route vers le sud jusqu'à Attalie, port de mer sur la Méditerranée. De là ils s'embarquent directement pour la Syrie, sans toucher l'île de Chypre.
Ce qu'ils ont fait ils l'attribuent à Dieu qui l'a fait avec eux, parce qu'ils ont travaillé dans une communion constante avec lui.
Les résultats de leur voyage prouvaient d'une manière éclatante que Dieu avait ouvert aux païens la porte de la foi.
Cette belle image exprimait un fait d'une immense importance. Paul aimait employer cette image, par laquelle il attribuait à Dieu toute la gloire de ses succès. (1Corinthiens 16.9 ; 2Corinthiens 2.12 ; Colossiens 4.3)
- Pour autant que le récit de Luc est complet (Actes 13 et Actes 14), Paul et Barnabas ont pu raconter la fondation de sept Eglises comme résultat de cette première mission : deux dans l'île de Chypre, puis à Antioche de Pisidie, à Iconium, à Lystre, à Derbe, à Perge. C'étaient là de petits commencements, mais assez pour réjouir l'Eglise d'Antioche et lui faire tout espérer de l'avenir.
Les indications chronologiques de Luc sont souvent très vagues.
Ainsi ce premier voyage de mission, qu'il rapporte d'une manière si abrégée, dura probablement plusieurs années, de 45 à 48 ou 49.
Puis ce long temps que Paul et Barnabas passèrent à Antioche, travaillant dans cette grande Eglise et aux environs, (Actes 15.35) peut avoir été de deux ans environ, car les graves événements qui vont suivre, (Actes 15) eurent lieu l'an 51 ou 52.
Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter
Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas
Taille :
Couleur :
Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi
Cette page a été partagée par email avec succès !
En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrétien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos données à caractère personnel (comme vos données de navigation et les informations renseignées dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants :