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Daniel 4

    • 1

      1 à 3 Introduction de l'édit, renfermant l'adresse (verset 1), une brève indication du contenu (verset 2) et une louange au Dieu suprême (verset 3).

      Dans le texte hébreu, ainsi que dans plusieurs versions anciennes et modernes, ces trois versets sont rattachés au chapitre précédent. Il est probable que l'auteur de la division en chapitres (qui ne remonte qu'au douzième siècle de notre ère) a cru que les prodiges mentionnés dans ce préambule étaient ceux de la fournaise ardente, au chapitre 3. Mais cette idée est exclue par le fait que c'est le roi lui-même qui est désigné comme l'objet de ces prodiges.

      Sur toute la terre ; comparez 2.38, note.

      3

      La dernière partie de cette louange se retrouve dans les mêmes termes Psaumes 145.13, et aussi en partie Psaumes 72.5 ; Daniel 7.14,27.

      4

      4 à 9 Les mages ne pouvant interpréter le songe, Daniel est appelé.

      Tranquille. Il se reposait de ses campagnes.

      Florissant : littéralement : verdoyant. Peut-être cette image. est-elle inspirée par le tableau qui va suivre.

      5

      Comparez 2.1.

      7

      Comparez 2.2.

      Bien que les mages se montrent incapables d'interpréter le songe, ils ne sont frappés d'aucune punition. Si la conduite de Nébucadnetsar en cette occasion diffère de celle qu'il a tenue au chapitre 2, c'est sans doute qu'il connaît maintenant, dans le corps des sages, un homme en état de lui donner l'explication qu'il réclame vainement des autres. Malgré la supériorité reconnue de Daniel, le roi commence cependant par interroger les mages en général ; peut-être la règle officielle exigeait-elle que le chef ne fût appelé qu'en dernier lieu ; ou bien aussi, comme il n'exigeait cette fois des devins que l'explication du songe, et non la découverte du songe lui-même, il pouvait croire que leur art suffirait à la lui donner.

      8

      Dont le nom... Le nom babylonien de Daniel est ajouté à son nom hébreu, parce que c'est sous ce premier nom qu'il était connu des peuples auxquels l'édit est adressé.

      D'après le nom de mon dieu : le nom de Bel-Mérodac que Nébucadnetsar avait spécialement adopté pour son dieu. Il y a ici une difficulté : la forme babylonienne du mot Beltsatsar parait être : Balatsu-oussour, qui signifie : protège sa vie ! Le nom de Bel ne s'y trouve pas comme dans le nom de Belsatsar. Plusieurs critiques ont vu dans ce fait une preuve de la composition du livre de Daniel à une époque très postérieure, où son auteur ne comprenait plus la signification de ce nom propre, et croyait trouver dans sa composition le nom du dieu babylonien. Cependant, dans tout le livre, les deux noms de Belsatsar et de Beltsatsar ne sont jamais confondus ni employés l'un pour l'autre. Et à supposer que l'étymologie que nous venons de donner soit la vraie : protège sa vie ! le sujet de la phrase est en tout cas un nom de dieu, vraisemblablement celui de Bel, non exprimé, à cause de l'assonance de la syllabe Belt qui commence le mot.

      9

      Nébucadnetsar parle encore en polythéiste, en employant l'expression de dieux saints. L'épithète de saints équivaut à celle de bienfaisants et doit distinguer ces dieux de la foule des dieux et génies malfaisants auxquels croyaient les Babyloniens.

      10

      10 à 18 Le récit du songe, et d'abord la description de l'arbre, versets 10 à 12.

      Pour cette image, comparez Ezéchiel 31.3 ; 17.22 et suivants.

      Au milieu de la terre. Cette place centrale est l'emblème de l'importance de ce royaume pour le monde entier, et de sa capacité d'extension dans toutes les directions.

      11

      Il s'accroît sous les yeux mêmes de Nébucadnetsar.

      13

      13 à 18 Le message céleste.

      Veillant. Ce terme désigne des êtres dont les yeux sont toujours ouverts sur les destinées des hommes. Les Chaldéens, d'après tous les documents et les historiens anciens, admettaient l'existence de nombreux génies ou demi-dieux, subordonnés aux divinités planétaires. Leur rôle était d'exercer une surveillance sur le globe terrestre, de servir d'intermédiaires entre le monde et les dieux supérieurs, et d'assister ceux-ci de leurs conseils ; de là le nom qu'on leur donnait de dieux conseillers ou consultants. Comparez verset 17.

      Saint. Voyez pour le sens, verset 9. D'après Diodore de Sicile, quinze d'entre ces dieux étaient chargés d'observer les points de l'espace situés au-dessus de la terre (nous voyons celui dont il est ici parlé descendre du ciel) ; quinze autres, ceux qui sont au-dessous.

      15

      La destruction annoncée verset 14 n'est pas complète ; on laisse en terre le tronc, qui pourra encore pousser de nouveaux jets et redevenir un arbre.

      Les chaînes sont sans doute l'image de l'état de folie par lequel la raison et la volonté du roi furent liés pendant un temps.

      A la fin de ce verset et dans le suivant, l'image est abandonnée et les expressions sont prises de la réalité elle-même.

      16

      Son cœur sera changé : ses pensées, ses goûts, ses affections prendront un caractère bestial.

      Sept temps : ce terme indique sept périodes d'égale longueur, mais dont la durée n'est pas déterminée. Ce peuvent être des années, des mois ou des semaines. L'essentiel ici est le chiffre sept, qui désigne la totalité. C'est donc : jusqu'à la mesure complète du temps marqué par Dieu pour cette humiliation.

      17

      Un décret des veillants..., un ordre des saints. C'est sous cette forme que la chose est apparue en songe au roi païen ; nous voyons plus loin (verset 24) que dans son explication Daniel tient un autre langage et attribue le décret à Dieu seul. L'analogie du conseil des veillants dont il est question ici avec des assemblées d'anges présidées par Dieu (1Rois 22.19 et suivants et Job 1.6-12) est plus apparente que réelle.

      Qu'il y élève le plus humble. Cette expression dit plus que la précédente. Car, pour abaisser, Dieu n'a qu'à retirer sa main.

      19

      19 à 27 L'interprétation du songe.

      Le trouble et le silence de Daniel sont les effets produits sur lui par la signification menaçante du songe et la crainte de la faire connaître à son royal bienfaiteur.

      Un moment. D'après d'autres versions : durant une heure, traduction possible, mais moins naturelle.

      Le roi reprit. Le trouble de Daniel fait comprendre au roi que le songe ne présage rien d'heureux. Cependant il exhorte Daniel à parler librement.

      Au lieu de Le roi reprit et dit, on attendrait : Moi, Nébucadnetsar, je repris et dis... Cette forme historique est étrange au milieu du décret et, bien qu'ayant quelque analogie avec certains exemples, tels qu'Esdras 7.13,15 ; Esther 8.7-8, en diffère pourtant. La première partie de ce verset pourrait être une annotation explicative ajoutée à l'édit et procédant de Daniel lui-même.

      21

      Belle image d'un chef d'Etat (verset 22), que cet arbre tutélaire qui abrite et nourrit une multitude d'êtres vivants.

      24

      Le décret du Très-Haut ; comparez les paroles entendues et rapportées par Nébucadnetsar verset 17.

      26

      Que le ciel domine ; le ciel, au lieu de : le Dieu du ciel, comme dans le Nouveau Testament l'expression royaume des cieux, est souvent employée pour royaume de Dieu .

      27

      Daniel aurait pu s'arrêter ici, mais son affection pour le roi lui suggère un conseil. Il sait que les destinées de l'homme ne dépendent pas d'une fatalité aveugle et que les menaces de Dieu ne s'accomplissent pas, quand celui qui en est l'objet change de conduite morale. Comparez Jérémie 18.7-8 ; Jonas 3.5-10 ; Esaïe 38.1-5.

      Mets un terme. La traduction : rachète tes péchés (Vulgate, Ostervald, etc.), qui a fourni un argument en faveur de la doctrine romaine de la rançon des péchés par des œuvres méritoires, est inexacte. Le mot araméen perak signifie rompre, briser ; voyez Genèse 27.40. Le sens est donc : Romps avec le mal (comparez Esaïe 1.16-17) et use de ta puissance pour exercer la justice et la miséricorde. Ce sont en effet là les deux vertus essentielles d'un bon souverain.

      Si tu veux... Cette rupture avec le mal est en tous cas l'unique moyen d'échapper au châtiment.

      28

      28 à 33 L'accomplissement du songe.

      La même particularité, quant à l'emploi de la troisième personne, observée déjà verset 19, reparaît ici. On peut expliquer l'emploi de la troisième personne dans ce passage-ci par l'état de passivité où fut réduit le roi pendant le temps du châtiment. La catastrophe qui le frappa, le plongea pour un temps dans un état d'inconscience. Cependant on peut penser aussi que c'est ici une addition à l'édit primitif (semblable à celle du verset 19), destinée à le compléter.

      29

      Au bout de douze mois. Délai accordé au coupable par la patience divine (comparez les 120 ans qui précédèrent le déluge) et dont Nébucadnetsar ne profita pas.

      Sur le palais royal : sur les terrasses de cet édifice, comparez 2Samuel 11.2.

      De Babylone. Cette détermination n'est pas superflue ; la scène qui va suivre est en relation avec le spectacle qu'offrait cette ville immense et magnifique.

      30

      Babylone la grande... L'épithète la grande se retrouve chez les anciens écrivains (Pausanias et Strabon) et paraît avoir été une qualification ordinaire de cette ville. Elle méritait ce titre d'honneur, plus que toutes les autres villes de l'antiquité auxquelles il est parfois donné (Ninive, Jonas 1.2 ; Hamath, Amos 6.2). C'est ici que Jean a puisé le nom de Babylone la grande qui paraît plusieurs fois dans l'Apocalypse (Apocalypse 16.19 et ailleurs).

      Que j'ai bâtie. La fondation de Babylone remonte aux temps qui suivirent le déluge (Genèse 11.1-5) ; mais Nébucadnetsar avait considérablement embelli la ville ancienne, et il avait de plus construit une ville nouvelle sur la rive orientale de l'Euphrate. Les inscriptions nous font connaître ce monarque comme un grand constructeur et nous parlent des immenses travaux qu'il exécuta dans et autour de Babylone. Les ruines qui couvrent le sol se composent pour la plupart de briques marquées de son nom. Tous les écrivains anciens rendent témoignage de la magnificence de cette cité. Esaïe 13.19 l'appelle l'ornement des royaumes, la parure de l'orgueil des Chaldéens.

      Ses murs d'enceinte étaient peut-être ce qu'on y voyait de plus prodigieux ; aussi étaient-ils rangés par les Grecs, avec les jardins suspendus, parmi les sept merveilles de l'univers. Construits en briques reliées par du bitume, ils avaient, au dire d'Hérodote qui visita Babylone après la conquête des Perses, presque 100 mètres de hauteur, 24 de largeur et 90 kilomètres de tour. Deux chariots attelés de quatre chevaux y passaient de front. Le carré régulier formé par cette enceinte couvrait une superficie de 513 kilomètres carrés, ainsi plus étendue que le département de la Seine et sept fois plus grande que l'enceinte fortifiée de Paris. Il est vrai que ce vaste espace était en partie occupée par des champs cultivés qui garantissaient cette cité, en apparence imprenable, des dangers de la famine.

      La ville elle-même était située des deux côtés de l'Euphrate ; son centre devait se trouver là où s'élève aujourd'hui le village de Hillah. Elle était traversée du nord au sud par 25 rues parallèles, larges de 50 mètres, qui se croisaient à angles droits avec 25 autres rues pareilles, ce qui faisait 50 grandes rues aboutissant à 100 portes d'airain ; ces rues donnaient à la ville par leurs entrecroisements 625 places et 676 quartiers couverts d'habitations. Les maisons avaient de 3 à 4 étages. Les rues perpendiculaires au fleuve étaient fermées sur ses bords par des portes d'airain ; le long des deux rives couraient des murs en briques qui reliaient les angles nord-ouest et sud-est de la grande muraille extérieure. Les deux parties de la ville étaient mises en communication par un pont à piles de pierre de la longueur de 1 stade (185 mètres). Les poutres qui en formaient le tablier étaient enlevées le soir, pour que ce passage ne devint pas le théâtre de brigandages nocturnes. Sur la rive orientale (gauche) était la citadelle royale, on y a retrouvé les restes du palais de Nébucadnetsar, élevé par lui en quinze jours, suivant Josèphe et les inscriptions. Treize hectares forment la surface de cet édifice magnifique. Près de là, se trouvaient les fameux jardins suspendus composés de terrasses superposées, dans les voûtes desquelles on pouvait circuler. Nébucadnetsar les construisit pour donner à son épouse Amytis, originaire du pays montagneux de Médie, l'image d'une montagne artificielle. La ruine de l'édifice des jardins suspendus présente aujourd'hui une surface de quinze hectares. Enfin, à l'angle nord-ouest de la ville, du même côté que le grand palais et les jardins suspendus, était situé le grand temple de Mérodac (le Jupiter chaldéen, comparez Esaïe 46.1, note), l'un des plus anciens édifices de Babylone. Il est représenté aujourd'hui par la ruine nommée Babîl, haute de 40 mètres et longue de 180, la plus imposante de toutes celles de Babylone. Voyez la Planche 2. Sur la rive occidentale (droite) du fleuve se trouvait le temple de Bel-Nébo, tour colossale à sept étages et qui devait avoir 80 mètres (d'après d'autres 200 mètres) de haut. Les ruines de cet édifice s'appellent aujourd'hui Birs-Nimroud. Ce que nous venons de dire suffit pour montrer que cette ville offrait sur un seul point les monuments les plus imposants de la puissance de l'homme. Comme c'était Nébucadnetsar qui avait fait de Babylone la plus grande cité du monde et une résidence royale digne de lui et de son empire, son orgueil ne s'explique que trop aisément. Il éclate surtout dans ces mots : par la puissance de ma force et à l'honneur de ma majesté. Le propre de l'orgueil qui se divinise est de se considére comme l'auteur, l'instrument et le but, en un mot comme le centre de tout.

      Le mouvement d'orgueil auquel le roi s'abandonna en cet instant ne fut d'ailleurs, dans l'ensemble de sa vie, que comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

      31

      C'est au moment où l'homme se fait dieu, que Dieu l'abaisse au niveau de la bête.

      On te fait savoir : tournure empruntée aux édits royaux.

      33

      Il s'agit d'une forme de démence bien connue des médecins aliénistes sous le nom de lycanthropie. Celui qui en est atteint se croit métamorphosé en un animal quelconque et en imite les cris, les mœurs et les attitudes. Les termes employés ici semblent indiquer que Nébucadnetsar s'imaginait être un bœuf.

      Il fut chassé : on dut l'isoler de la société des hommes.

      Jusqu'à ce que... Privé de sa raison, l'homme revient à l'état sauvage, même dans son extérieur. Celui qui avait été dans sa vie précédente un exemple unique de grandeur et de gloire humaines, offrit ainsi pendant un temps un exemple en quelque sorte unique de misère et d'abjection.

      Le fait de la folie de Nébucadnetsar n'est pas mentionné dans les fragments qui nous restent de l'ouvrage que composa le prêtre babylonien Bérose, au temps d'Alexandre-le-Grand, sur l'histoire de son pays ; mais nous ne possédons qu'un petit nombre de ces fragments, parvenus jusqu'à nous par plusieurs intermédiaires. Rien non plus, dans les inscriptions déchiffrées jusqu'ici, ne fait allusion à cet événement. Néanmoins il est indirectement confirmé par un remarquable rapport de l'historien Abydènus, conservé par Eusèbe. Abydènus racontait que Nébucadnetsar, après avoir fini de guerroyer en Occident (comparez verset 4), étant monté sur le toit de son palais (comparez verset 29), avait été saisi par une inspiration venant d'undieu quelconque et avait annoncé dans un oracle aux Babyloniens la ruine de leur empire par le mulet persan (Cyrus, allié aux Mèdes). Il aurait souhaité à cet ennemi dont il était menacé les plus grands malheurs (comparez verset 19), comme de périr dans les flots de la mer ou d'errer dans une solitude, loin des hommes, et parmi les animaux (comparez verset 33), et il aurait exprimé pour lui-même le désir de mourir en paix avant que le malheur fondit sur son royaume. Ayant ainsi prophétisé, Nébucadnetsar aurait disparu soudain.

      Il est difficile de ne pas voir dans le lieu où se passe cette scène, dans cet état d'exaltation soudaine du roi, dans ce dieu innommé, dans la formule de malédiction, dans la disparition du monarque d'entre les hommes, des relations étranges avec l'événement rapporté dans notre chapitre. Nous aurions, dans le récit d'Abydénus, la forme légendaire qu'aurait prise cette histoire dans la tradition babylonienne après la conquête perse. Ajoutons que, selon plusieurs savants, la folie temporaire de Nébucadnetsar fournit la seule solution acceptable pour un problème historique que présentent les inscriptions cunéiformes. Il s'agit d'une tentative d'usurpation qui eut lieu à cette époque et qui n'a guère pu se produire, sous un règne aussi puissant, qu'à la faveur d'une circonstance telle que celle ici mentionnée.

      On doit noter ici une autre coïncidence. Quelques historiens de Babylone placent à cette époque le règne d'une reine Nitocris à laquelle ils attribuent des ouvrages, que d'autres assurent provenir de Nébucadnetsar. Il ne serait pas impossible que durant la maladie du roi, la reine eût été à la tête des affaires ; et dans ce cas des travaux entrepris à cette époque pourraient avoir passé sous son nom aussi bien que sous celui de son mari.

      34

      34 à 37 La guérison de Nébucadnetsar.

      A la fin du temps marqué. Comparez verset 16. Si les sept temps avaient été sept années, une maladie d'une aussi longue durée aurait pu difficilement être suivie de guérison.

      J'élevai mes yeux vers le ciel. Il revient simultanément à la conscience de Dieu et à celle de lui-même.

      Et ma raison me revint. La délivrance de la maladie fut l'effet immédiat de ce regard jeté en haut.

      Je bénis le Très-Haut. Le commencement de sa folie avait été sa glorification propre (verset 30) ; le premier signe de son retour à la raison fut de donner gloire à Dieu.

      35

      On a objecté, contre la vérité de cet édit, ces tournures si semblables à celles des Psaumes. Elles peuvent être dans la bouche de Nébucadnetsar l'écho des paroles de Daniel. Mais il importe de remarquer que, d'après Lenormant, presque toutes les phrases de ce passage (versets 31 à 36) se retrouvent dans les inscriptions assyriennes et surtout dans les hymnes, qui offrent souvent des rapports étonnants avec les psaumes hébreux.

      Pour l'arrêter : littéralement pour lui frapper sur la main, comme on fait avec un enfant.

      36

      Mes conseillers. Comparez 3.24. Ceux-ci, joints aux grands du royaume, avaient probablement formé le conseil de régence qui, sous la présidence de la reine, avait gouverné pendant l'interrègne.

      37

      Ces derniers mots de l'édit répondent aux premiers et font ressortir le résultat de l'épreuve : Nébucadnetsar reconnaît qu'il a été justement humilié, quoique sans faire mention de la grâce divine qui a eu pitié de lui.

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