Peur de mourir !
Dans ce numéro "Impact live" Franck Alexandre aborde le sujet d'une victoire sur une servitude : la peur de la …
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La respiration s'arrête. L'air vital qui descend dans les poumons et en remonte est comparé à l'eau vive qu'un seau va chercher au fond d'un puits.
Cordon d'argent, vase d'or : non pas simple corde et seau de bois, mais métaux précieux, car la vie dépend de ce mouvement incessant de la respiration et c'est de Dieu que provient dans le principe ce souffle de vie.
Du fait que Salomon sondait la pleine valeur des âmes, il pesait avec attention la portée de ses propos ; il est relativement facile de faire accepter la vérité : les vérités de Dieu sont semblables à des aiguillons, qui « dérangent » les inactifs ou ceux qui reculent, elles ressemblent à des « clous » qui blessent ceux qui errent ça et là, sans prendre le bon chemin, celui du devoir.
Le « Berger d'Israël » accorde spirituellement la sagesse : tous ceux qui enseignent les œuvres de piété reçoivent leur édification préalable, du Seigneur. Ce titre de « Berger, » s’applique dans l'Écriture au Seigneur Jésus Christ, le Fils de Dieu. Les prophètes ont diligemment cherché ce que « l'Esprit de Christ » pouvait signifier, quand Il témoignait par avance des souffrances de Christ, et de la gloire qui devait en résulter.
Le fait de rédiger de si nombreuses prophéties par une seule personne, n’était pas vraiment compatible avec la brièveté de la vie humaine : cela ne pouvait engendrer que lassitude, pour l’écrivain comme pour le lecteur ; c'était davantage le cas à cette époque, que de nos jours, où les livres étaient encore peu répandus.
Donc, selon Salomon, tout n’est que vanité et contrariété ici-bas ; la conclusion du livre devrait être le but de tout homme : elle exhorte à craindre Dieu, et à garder Ses commandements. La crainte de Dieu comprend l'ensemble des affections d’une âme vers le Créateur, le tout étant produit par l'Esprit-Saint.
Là où l’amour est totalement absent, la haine peut s’installer et même une certaine terreur. Cette dernière est totalement différente de la crainte de Dieu, que l’on peut comparer aux sentiments affectueux et respectueux d'un enfant, vis à-vis de son père. La crainte de Dieu, est souvent l’unique représentation de la piété d’une âme, elle se manifeste par un témoignage pratique d’une vie ici-bas.
Saisissons-nous de cette crainte respectueuse, le seul sentiment qui soit nécessaire, et approchons-nous de Christ, le Sauveur miséricordieux ; Il vient bientôt, tel un Juge tout-puissant, Il mettra en lumière les secrets des ténèbres, et dévoilera les pensées de chaque cœur.
Pourquoi Dieu dit-il dans Sa Parole : « Tout est vanité », si ce n'est pour nous garder de nous tromper nous-mêmes et d'aller ainsi à notre perte ? C'est pour nous montrer que notre devoir est en même temps notre intérêt ! Puisse ces exhortations être gravées en notre cœur ! Craindre Dieu, et garder Ses commandements, voilà ce qui convient à l'homme !