2
Il construisit d'abord le bâtiment appelé « maison de la forêt du Liban ». Il était long de 50 mètres, large de 25 et haut de 15. Il était construit sur quatre rangées de colonnes en cèdre et il y avait des poutres de cèdre sur les colonnes.
17
et 300 autres boucliers en or battu, pour chacun desquels il employa près de 2 kilos d'or. Il les plaça dans la maison de la forêt du Liban.
27
Le roi Roboam fabriqua à leur place des boucliers en bronze et il en confia la responsabilité aux chefs des gardes qui surveillaient l'entrée du palais.
28
Chaque fois que le roi se rendait à la maison de l'Eternel, les gardes les portaient. Puis ils les rapportaient dans la salle des gardes.
4
Ton cou est pareil à la tour de David, construite pour être un arsenal : mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des héros.
8
Les dernières défenses de Juda sont forcées, et ce jour-là tu tournes les regards vers l’arsenal de la maison de la forêt.
1
La quatorzième année du règne d’Ezéchias, Sanchérib, le roi d'Assyrie, monta contre toutes les villes fortifiées de Juda et s'empara d’elles.
2
Le roi d'Assyrie se trouvait alors à Lakis. Il envoya à Jérusalem, vers le roi Ezéchias, Rabshaké avec une puissante armée. Celui-ci s'arrêta à l'aqueduc du réservoir supérieur, sur le chemin du champ du teinturier.
3
Alors le chef du palais royal, Eliakim, fils de Hilkija, se rendit vers lui avec Shebna, le secrétaire, et l’archiviste Joach, fils d'Asaph.
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
On a ôté le voile... : les yeux se sont ouverts, les illusions sont tombées, et on a cessé de se moquer des menaces du prophète (28.14-15,22), lorsqu'on a vu les forteresses de Juda aux mains de l'ennemi et celui-ci s'avancer contre la capitale. On s'est alors occupé de parer au danger.
Le palais de la forêt : édifice en bois de cèdre, construit par Salomon à Jérusalem, et où ce prince avait exposé ses armes de prix (1Rois 7.2 ; 10.17).
La faiblesse de Juda était plus que jamais manifeste. Le peuple constatait maintenant qu'il n'avait placé sa confiance qu'en lui-même, en misant sur des cœurs de chair, quant à sa sécurité. Les habitants regardèrent les fortifications. Ils s'assurèrent de la disponibilité de l'eau, pour la ville. Par contre, ils restaient indifférents vis-à-vis de Dieu. Ils ne cherchaient pas à Le glorifier, pour tout ce dont ils disposaient. Ils ne prétendaient aucunement avoir à Le remercier quant au fruit reçu de leurs efforts.
En fait Dieu a un plan pour la destinée de chacune de Ses créatures ; nous devons Le bénir à ce sujet et nous employer à Son service.
Les habitants de Juda méprisaient vraiment la colère et la justice de l'Éternel, provoquant ainsi de nombreux problèmes. Dieu désirait les humilier, et les conduire au repentir. Ils tinrent cependant une attitude contraire. Une réelle incrédulité en ce qui concerne l'au-delà, ne peut conduire que vers une confiance unique en la chair, avec tous les péchés et les conséquences qui peuvent en découler : la honte et la ruine, qui affectent une si grande partie de l'humanité.
Dieu était contrarié par l'attitude de Juda. Le péché du peuple consistait à ne pas chercher de remède spirituel, à n'éprouver aucun repentir.
Quelle que puisse être la cause de l'incrédulité, de la présomption ou du désespoir, elle engendre le même mépris de Dieu vis-à-vis de l'homme, condamnant inéluctablement ce dernier à périr.