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17
Or, quand Pharaon eut laissé aller le peuple, Dieu ne les conduisit point par le chemin du pays des Philistins, qui est le plus proche ; car Dieu dit : Il est à craindre que le peuple ne se repente, quand il verra la guerre, et qu'il ne retourne en Égypte.
11
Et ils dirent à Moïse : Est-ce qu'il n'y avait pas de tombeaux en Égypte, que tu nous aies emmenés pour mourir au désert ? Qu'est-ce que tu nous a fait, de nous faire sortir d'Égypte ?
12
N'est-ce pas ce que nous te disions en Égypte : Laisse-nous servir les Égyptiens ; car il nous vaut mieux servir les Égyptiens, que de mourir au désert ?
2
Et toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura dans ce désert contre Moïse et contre Aaron.
3
Et les enfants d'Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l'Éternel au pays d'Égypte, quand nous étions assis près des potées de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée.
1
Alors toute l'assemblée éleva la voix, et se mit à jeter des cris, et le peuple pleura cette nuit-là.
2
Et tous les enfants d'Israël murmurèrent contre Moïse et contre Aaron, et toute l'assemblée leur dit : Que ne sommes-nous morts dans le pays d'Égypte ou dans ce désert ! Que ne sommes-nous morts !
3
Et pourquoi l'Éternel nous conduit-il vers ce pays, pour y tomber par l'épée ? Nos femmes et nos petits enfants y seront une proie. Ne vaudrait-il pas mieux pour nous, de retourner en Égypte ?
4
Et ils se dirent l'un à l'autre : Établissons un chef, et retournons en Égypte.
16
Seulement il ne se procurera point un grand nombre de chevaux, et il ne ramènera point le peuple en Égypte, afin d'augmenter le nombre des chevaux ; car l'Éternel vous a dit : Vous ne retournerez plus par ce chemin-là.
8
Et les officiers continueront à parler au peuple, et diront : Qui est-ce qui est craintif et lâche ? qu'il s'en aille et retourne en sa maison, de peur que le coeur de ses frères ne se fonde comme le sien.
3
Maintenant donc, publie ceci aux oreilles du peuple, et qu'on dise : Que celui qui est timide et qui a peur, s'en retourne et s'éloigne librement de la montagne de Galaad. Et vingt-deux mille hommes d'entre le peuple s'en retournèrent, et il en resta dix mille.
47
Si, dans le pays où ils seront captifs, ils rentrent en eux-mêmes et que, se repentant, ils prient dans le pays de ceux qui les auront emmenés captifs, en disant : nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons agi méchamment ;
17
Ils refusèrent d'écouter, et ne se souvinrent point des merveilles que tu avais faites en leur faveur, mais ils raidirent leur cou, et dans leur rébellion ils se donnèrent un chef, pour retourner dans leur servitude. Mais toi, qui es un Dieu qui pardonnes, miséricordieux, pitoyable, lent à la colère, et abondant en grâce, tu ne les abandonnas point.
27
Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.
28
Car qui de vous, voulant bâtir une tour, ne s'assied premièrement, et ne calcule la dépense, pour voir s'il a de quoi l'achever ?
29
De peur, qu'après qu'il en aura posé les fondements, et qu'il n'aura pu achever, tous ceux qui le verront ne viennent à se moquer de lui, et ne disent :
30
Cet homme a commencé de bâtir, et n'a pu achever.
31
Ou, quel est le roi, qui marchant pour livrer bataille à un autre roi, ne s'asseye premièrement et ne consulte s'il pourra, avec dix mille hommes, aller à la rencontre de celui qui vient contre lui avec vingt mille ?
32
Autrement, pendant que celui-ci est encore loin, il lui envoie une ambassade, pour demander la paix.
39
Nos pères ne voulurent point lui obéir, mais ils le rejetèrent et retournèrent de leur cour en Égypte,
38
Mais il ne semblait pas raisonnable à Paul de prendre avec eux celui qui les avait abandonnés en Pamphylie, et qui ne les avait pas accompagnés dans l'ouvre.
17 à 22 De Succoth à Etham
La route ordinaire des caravanes pour le pays de Canaan allait au Nord-Est en se rapprochant de la côte de la Méditerranée. Mais par ce chemin, les Israélites seraient arrivés en douze à quinze jours à la frontière méridionale de Canaan, et là, ils se seraient trouvés en face du peuple belliqueux des Philistins et n'auraient pu passer sans se mettre en guerre avec lui.
Nourri dans la servitude, faible encore dans la foi, Israël n'était pas préparé à une telle rencontre. D'ailleurs, il résulte de Genèse 15.19-21 et d'Exode 3.8 que les Philistins n'étaient pas au nombre des peuples qui devaient être dépossédés à ce moment-là. Dieu avait donc décidé de faire passer Israël par une autre route, celle qu'il avait indiquée dès l'abord à Moïse, quand à Sinaï il lui avait donné pour signe (3.12) le culte que le peuple lui rendrait un jour au pied de cette montagne même.
Ce fut cette marche étrange, en sens opposé au but, qui acheva d'aveugler Pharaon, une fois remis de son premier mouvement de terreur.
Que le peuple se repente : 14.10-12 montre bien que cette crainte était fondée sur la connaissance que Dieu avait des dispositions du peuple.
Les chemins divins sont des chemins de droiture, malgré leurs apparences, qui parfois nous déroutent. Si nous pensons que Dieu ne conduit pas Son peuple par le plus court chemin, soyons persuadés qu'Il le conduit au mieux, ce qui se vérifie à la fin du voyage. Les Philistins étaient des ennemis puissants ; il était nécessaire que les Israélites fussent préparés, pour faire la guerre en Canaan : ils devaient traverser les difficultés de la route dans le désert. Dieu envoie des épreuves à Son peuple, qui sont toujours proportionnelles à sa force, 1Corinthiens 10:13. Les Israélites partirent en bon ordre, par groupes de cinq ; ils étaient militairement bien rangés, ce qui leur donnait un certain potentiel. Ils prirent avec eux les os de Joseph. C'était un encouragement pour leur foi et leur espérance : cela signifiait bien que Dieu devait, par leur intermédiaire, conduire ces os en Canaan, au travers du désert.