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11
et ils dirent à Moïse : Est-ce parce qu'il n'y avait pas de sépulcres en Égypte, que tu nous as emmenés pour mourir dans le désert ? Que nous as-tu fait, de nous avoir fait sortir d'Égypte ?
12
N'est-ce pas ici la parole que nous te disions en Égypte, disant : Laisse-nous, et nous servirons les Égyptiens ? Car il nous vaut mieux servir les Égyptiens que de mourir dans le désert.
2
Et toute l'assemblée des fils d'Israël murmura contre Moïse et contre Aaron, dans le désert.
3
Et les fils d'Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l'Éternel dans le pays d'Égypte, quand nous étions assis auprès des pots de chair, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette congrégation.
1
Et toute l'assemblée éleva sa voix, et jeta des cris, et le peuple pleura cette nuit-là.
2
Et tous les fils d'Israël murmurèrent contre Moïse et contre Aaron ; et toute l'assemblée leur dit : Oh ! si nous étions morts dans le pays d'Égypte ! Ou si nous étions morts dans ce désert !
3
Et pourquoi l'Éternel nous fait-il venir dans ce pays, pour y tomber par l'épée, pour que nos femmes et nos petits enfants deviennent une proie ? Ne serait-il pas bon pour nous de retourner en Égypte ?
4
Et ils se dirent l'un à l'autre : Établissons un chef, et retournons en Égypte.
16
Seulement, il n'aura pas une multitude de chevaux, et il ne fera pas retourner le peuple en Égypte pour avoir beaucoup de chevaux ; car l'Éternel vous a dit : Vous ne retournerez plus jamais par ce chemin-là.
8
Et les magistrats continueront à parler au peuple, et diront : Qui est l'homme qui a peur et dont le coeur faiblit ? qu'il s'en aille et retourne dans sa maison de peur que le coeur de ses frères ne se fonde comme le sien.
3
Ma main m'a sauvé. Et maintenant, crie aux oreilles du peuple, disant : Quiconque est peureux et tremble, qu'il s'en retourne et s'éloigne de la montagne de Galaad. Et vingt-deux mille hommes du peuple s'en retournèrent ; et il en resta dix mille.
47
et que, dans le pays où ils auront été emmenés captifs, ils rentrent en eux-mêmes, et reviennent à toi et te supplient, dans le pays de ceux qui les auront emmenés captifs, disant : Nous avons péché, et nous avons commis l'iniquité, nous avons agi méchamment ;
17
et refusèrent d'entendre, et ne se souvinrent pas de tes merveilles que tu avais faites pour eux ; mais ils roidirent leur cou, et dans leur rébellion ils établirent un chef, pour retourner à leur servitude. Mais toi, tu es un +Dieu de pardons, faisant grâce, et miséricordieux, lent à la colère, et grand en bonté, et tu ne les as point abandonnés.
27
Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne vient pas après moi, ne peut être mon disciple.
28
Car quel est celui d'entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne s'asseye premièrement et ne calcule la dépense, pour voir s'il a de quoi l'achever ?
29
de peur que, en ayant jeté le fondement et n'ayant pu l'achever, tous ceux qui le voient ne se mettent à se moquer de lui, disant :
30
Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever.
31
Ou, quel est le roi qui, partant pour faire la guerre à un autre roi, ne s'asseye premièrement et ne délibère s'il peut, avec dix mille hommes, résister à celui qui vient contre lui avec vingt mille ?
32
Autrement, pendant qu'il est encore loin, il lui envoie une ambassade et s'informe des conditions de paix.
39
auquel nos pères ne voulurent pas être soumis ; mais ils le repoussèrent et retournèrent de leur coeur en Égypte,
38
Mais Paul trouvait bon de ne pas prendre avec eux un homme qui les avait abandonnés dès la Pamphylie et qui n'était pas allé à l'oeuvre avec eux.
17 à 22 De Succoth à Etham
La route ordinaire des caravanes pour le pays de Canaan allait au Nord-Est en se rapprochant de la côte de la Méditerranée. Mais par ce chemin, les Israélites seraient arrivés en douze à quinze jours à la frontière méridionale de Canaan, et là, ils se seraient trouvés en face du peuple belliqueux des Philistins et n'auraient pu passer sans se mettre en guerre avec lui.
Nourri dans la servitude, faible encore dans la foi, Israël n'était pas préparé à une telle rencontre. D'ailleurs, il résulte de Genèse 15.19-21 et d'Exode 3.8 que les Philistins n'étaient pas au nombre des peuples qui devaient être dépossédés à ce moment-là. Dieu avait donc décidé de faire passer Israël par une autre route, celle qu'il avait indiquée dès l'abord à Moïse, quand à Sinaï il lui avait donné pour signe (3.12) le culte que le peuple lui rendrait un jour au pied de cette montagne même.
Ce fut cette marche étrange, en sens opposé au but, qui acheva d'aveugler Pharaon, une fois remis de son premier mouvement de terreur.
Que le peuple se repente : 14.10-12 montre bien que cette crainte était fondée sur la connaissance que Dieu avait des dispositions du peuple.
Les chemins divins sont des chemins de droiture, malgré leurs apparences, qui parfois nous déroutent. Si nous pensons que Dieu ne conduit pas Son peuple par le plus court chemin, soyons persuadés qu'Il le conduit au mieux, ce qui se vérifie à la fin du voyage. Les Philistins étaient des ennemis puissants ; il était nécessaire que les Israélites fussent préparés, pour faire la guerre en Canaan : ils devaient traverser les difficultés de la route dans le désert. Dieu envoie des épreuves à Son peuple, qui sont toujours proportionnelles à sa force, 1Corinthiens 10:13. Les Israélites partirent en bon ordre, par groupes de cinq ; ils étaient militairement bien rangés, ce qui leur donnait un certain potentiel. Ils prirent avec eux les os de Joseph. C'était un encouragement pour leur foi et leur espérance : cela signifiait bien que Dieu devait, par leur intermédiaire, conduire ces os en Canaan, au travers du désert.