Avant que Dieu ne punisse les pécheurs, Il tente
au préalable, de les « raisonner », pour les mener au repentir.
Il nous indique ce que nous devrions Lui confesser. Il y a de
quoi être effrayé, à la pensée de la colère divine et de la
malédiction réservées à ceux qui rejettent la Grâce de Dieu
et Son Amour !La Grâce offerte par Christ est comparée à l'eau d'une
fontaine, rafraîchissante et régénératrice, « lavant » le péché
et produisant du fruit : il s'agit d'une eau vivifiante, car
elle ranime les pécheurs morts, relève les saints qui ont
chuté, soutient et maintient la vie spirituelle, et ouvre les
voies de la vie éternelle, sans jamais tarir. Abandonner une
telle Fontaine représente la première faute ; celle-ci se
produisit quand le peuple de Dieu négligea Sa Parole et Ses
ordonnances. Il tailla en vain des citernes, ne pouvant retenir
aucune eau. Il en est même pour le monde, avec toutes ses
tristes « inventions » : elles proviennent des hommes, qui se
sont fiés en elles et sur lesquelles ils se sont appuyés.
Attachons-nous de tout notre cœur au Seigneur, et à Lui seul ;
sinon, à qui pourrions-nous aller ? Combien sommes-nous enclins
à nous priver des consolations de l'Esprit-Saint, en
recherchant les vaines joies de ce monde, sans valeur, pleines
de passions et d'hypocrisie !
Dans mes rets. Comparez 12.13.
Dans les versets 22 à 24 s'ouvrent, en opposition à cet abaissement profond, les glorieuses perspectives du royaume messianique.