Ezéchiel 45

    • 1

      1 à 17 Les offrandes d'Israël.

      Ces offrandes sont de deux sortes :

      1. une portion du pays, qui doit ĂȘtre prĂ©levĂ©e comme propriĂ©tĂ© de l'Eternel, versets 1 Ă  12 ; c'est la dĂźme nationale
      2. les dßmes particuliÚres que chaque Israélite doit prélever sur les revenus de sa propriété personnelle, versets 13 à 17.

      1 Ă  12 L'offrande nationale.

      1 à 4 La portion destinée aux sacrificateurs (Figure 9,A, chapitre 48).

      Lorsque vous partagerez : C'est une nouvelle rĂ©partition du pays que le prophĂšte a en vue, correspondant Ă  celle qui eut lieu sous JosuĂ©. Comme autrefois MoĂŻse (Nombres 34.1-29), EzĂ©chiel dispose de la Terre sainte avant mĂȘme qu'elle soit occupĂ©e par le peuple.

      Au sort : lorsque la répartition du territoire de chaque tribu, aura lieu entre les familles.

      Vingt-cinq mille : à sous-entendre ici, comme toujours quand le nom de la mesure n'est pas indiqué, le terme coudées, qui convient parfaitement, quoi qu'en pensent la plupart des interprÚtes. Cela faisait un rectangle de 14 kilomÚtres de longueur (de l'est à l'ouest) et de 5 à 6 kilomÚtres de largeur (du nord au sud).

      2

      Un carrĂ© (Figure 9,B). Ce carrĂ©, Ă  Ă©gale distance des deux extrĂ©mitĂ©s orientale et occidentale, du rectangle, est le mĂȘme que celui qui a Ă©tĂ© mesurĂ© 42.15-20 ; il a 280 mĂštres de cĂŽtĂ©.

      Un espace libre : (en hĂ©breu migrasch, proprement la banlieue), probablement le mĂȘme que l'espace dont il est parlĂ© 43.24. C'Ă©tait une zone Ă©troite autour du carrĂ© sacré ; elle formait en quelque sorte le passage du saint au profane (42.20).

      3

      La mesure est la mĂȘme que celle du verset 4, et c'est lĂ  ce qui a engagĂ© les interprĂštes Ă  corriger au verset 1 dix mille en vingt mille. Mais cela n'est point, nĂ©cessaire. Car la portion que l'Eternel s'est rĂ©servĂ©e n'est pas autre que celle qui appartiendra aux sacrificateurs (verset 4) ; et la rĂ©pĂ©tition expresse des mĂȘmes dimensions signifie seulement qu'il la leur remet tout entiĂšre, comparez 44.28.

      Sera ; ce futur étonne puisque le temple a été décrit comme existant déjà. Mais le temple n'occupera réellement cette place que lorsque le pays sera réoccupé et divisé, ainsi qu'il est dit ici.

      Saint des saints ; dans le sens large de 43.12.

      4

      Cette portion sainte du pays. C'est tout le rectangle A (Figure 9). Ainsi seront remplacées les anciennes villes de sacrificateurs (Nombres 35.1-34) de sorte que ceux-ci ne soient plus dispersés, comme autrefois.

      Un lieu saint pour... littéralement un sanctuaire pour le sanctuaire. Le temple n'est plus bùti sur une terre profane ; il l'est sur un sol déjà consacré.

      5

      La portion destinĂ©e aux LĂ©vites (Figure 9,C) : rectangle adjacent au prĂ©cĂ©dent et de mĂȘmes dimensions.

      Vinqt chambres. Les Lévites venaient à tour de rÎle faire le service du temple et devaient avoir des chambres d'habitation dans le sanctuaire. Les chambres réservées pour eux étaient probablement prises sur les trente du parvis extérieur (Figure 1,C).

      6

      La portion destinée à la ville capitale (Figure 9,E,D,E).

      C'est encore un rectangle de mĂȘme longueur que les deux premiers et adjacent au second du cĂŽtĂ© du sud. Mais sa largeur est moindre de moitiĂ©.

      La ville (D) n'est plus situĂ©e dans le territoire de l'une des tribus, ce qui pourrait donner Ă  celle-ci (comme autrefois Ă  Juda), une prĂ©pondĂ©rance ; elle a son territoire propre, et dans les terrains qui restent libres Ă  sa droite et Ă  sa gauche, elle possĂšde les moyens de pourvoir elle-mĂȘme Ă  son entretien (48.18-19). C'est en quelque sorte la ville fĂ©dĂ©rale.

      A toute la maison d'IsraĂ«l. D'aprĂšs le passage citĂ©, sa population devait ĂȘtre composĂ©e de reprĂ©sentants de toutes les tribus. Il est remarquable que le prophĂšte ne lui donne nulle part le nom de JĂ©rusalem ; de plus que la ville et le temple soient maintenant sĂ©parĂ©s. Le premier de ces traits prouve combien la vision plane pour le prophĂšte au-dessus de la rĂ©alitĂ© prĂ©sente. Le second a sans doute pour but de sauvegarder la complĂšte indĂ©pendance des sacrificateurs par rapport aux habitants de la ville.

      Les trois territoires (voir la Figure 9) ci-dessus mentionnés, forment ensemble un carré de 25 000 coudées de longueur, de l'est à l'ouest, et de 25 000 (10 000 + 10 000 + 5000) coudées de largeur, du nord au sud. Ce carré occupe la partie centrale de la zone qui s'étend (de l'est à l'ouest) d'une frontiÚre du pays à l'autre, sur une largeur de 25 000 coudées, et qui sépare les tribus de Juda et Benjamin. Cette zone toute entiÚre forme l'offrande nationale pour le prince, pour la ville, pour les Lévites et pour les sacrificateurs et le temple, mais il y a entre ses différentes parties des degrés de sainteté : Les domaines des Lévites et des sacrificateurs sont ensemble la partie sainte de cette offrande, et celui des sacrificateurs la partie trÚs sainte ou l'offrande de l'offrande, 48.12. Il en sera encore question d'une maniÚre plus détaillée 48.8-22. Lorsqu'Ezéchiel viendra à parler de la répartition du pays entre les tribus. Cette répétition s'expliquera par la différence de point de vue.

      7

      7 et 8 La propriété du prince, Figure 8,F,F.

      Le prince ; voir 44.3, note.

      A droite et Ă  gauche du carrĂ© qui vient d'ĂȘtre dĂ©crit, se trouvent deux portions de territoire assignĂ©es au prince pour domaine. Leur largeur (du nord au sud) est celle du carrĂ©, ainsi de 25 000 coudĂ©es, et elles s'Ă©tendent en longueur jusqu'aux deux frontiĂšres orientale et occidentale du pays. Le carrĂ© et les deux portions du territoire du prince, qu'il sĂ©pare, forment donc une bande de terrain parallĂšle aux territoires des tribus, aussi longue que chacun de ceux-ci, et les divisent en deux groupes, l'une de sept au nord, l'autre de cinq au midi (voir chapitre 48).

      FrontiĂšre. 47.15 et suivants.

      Les princes n'opprimeront plus. Le but de cette dotation en faveur du prince est d'empĂȘcher le renouvellement des exactions dont les rois s'Ă©taient trĂšs souvent rendus coupables, soit sous la forme d'impĂŽts comme dans le cas de Salomon et de Roboam (1Rois 12.14), soit sous celle d'extorsions, comme dans le cas de Naboth (1Rois 21.1-29). C'est ce que font clairement sentir les versets suivants.

      9

      9 Ă  12 Allocution aux princes futurs, Ă  cette occasion. Le prince ne doit pas seulement exercer lui-mĂȘme la justice, mais la faire rĂ©gner dans le peuple, en veillant Ă  ce qu'il ne s'y introduise aucun abus par suite de l'altĂ©ration des poids et mesures ; comparez DeutĂ©ronome 25.13-15.

      10

      Des balances, verset 12.

      L'épha mesure de capacité pour les solides (fruits, grains, farines, etc.) ; le bath : pour les liquides (huile, vin, etc.).

      11

      L'épha, comme le bath, forme la dixiÚme partie du homer. Ce dernier équivaut presque exactement à un double hectolitre (200 litres) et l'épha et le bath au double décalitre (20 litres) qui est aussi notre mesure courante de capacité.

      La dixiÚme partie... le dixiÚme. Différence d'expression s'expliquant par la différence entre les substances liquides et solides.

      D'aprĂšs le homer. Le homer, qu'il ne faut pas confondre avec l'omer (Exode 16.16), qui Ă©tait la dixiĂšme partie de l'Ă©pha, et, par consĂ©quent cent fois plus petit que le homer est donc pour les mesures de contenance l'unitĂ© dont l'Ă©pha et le bath doivent ĂȘtre les subdivisions. Au moyen de cette norme, la vĂ©rification sera toujours facile. C'est aussi d'aprĂšs le homer qu'est dĂ©terminĂ©e la capacitĂ© du cor, verset 14, qui est la mesure correspondante pour les liquides. Le hin dont il est parlĂ© verset 14, Ă©tait aussi une mesure pour les liquides, il formait la sixiĂšme partie du bath ou la soixantiĂšme partie du cor.

      A part ce dernier cas, Ezéchiel semble donc donner la préférence au systÚme décimal, sans doute comme plus simple. Avant lui, ce dernier systÚme était déjà en usage chez les Hébreux, mais concurremment avec le systÚme duodécimal. Le petit tableau suivant donnera une idée plus claire de toutes ces mesures de capacité.

      Unité fondamentale : Le homer.

      • Solides : 1 homer =200 litres =10 Ă©pha =400 omers.
      • Liquides : 1 cor= 200 litres=10 baths= 60hins

      12

      Il s'agit dans ce verset non pas de piĂšces de monnaies, mais des poids qui doivent servir Ă  peser l'or et l'argent.

      Le sicle, qui était devenu la monnaie courante des Hébreux, représentait primitivement un poids de 16 grammes et demi environ. Ezéchiel en fait l'unité de pesanteur pour les métaux précieux.

      Dans l'usage, ce qu'on appelait sicle n'était que le demi-sicle. Ezéchiel rétablit ici l'ancien sicle ou sicle du sanctuaire, qui se divisait en vingt guéras (Exode 30.13 ; Lévitique 27.25), dont la valeur est donc d'environ 0,8 grammes.

      La mine qui, en tant que monnaie, valait 50 sicles, était primitivement, comme le sicle, une mesure de pesanteur, et, comme telle, devait comprendre 60 sicles (environ 1 kilogramme). C'est ce que veut dire sans doute Ezéchiel par les mots : La mine aura chez vous vingt sicles, vingt-cinq sicles, quinze sicles : total soixante. Seulement, pour arriver à ce total, il nomme les multiples du sicle qui doivent avoir cours comme subdivisions de la mine, et qui ensemble formaient le montant de la mine. Il ne paraßt pas y avoir eu des piÚces d'or ou d'argent représentant 15, 20 et 25 sicles, et il devait y avoir de fréquents abus dans la maniÚre dont s'estimaient et se pesaient ces matiÚres précieuses.

      L'ordre dans lequel sont énumérés ces multiples de la mine paraßt étonnant, et ont fait conclure à un texte altéré. Cet ordre se justifie pourtant si l'on admet que le poids de 20 sicles (ainsi juste le tiers de la mine) était le plus courant. Ezéchiel le nomme le premier, aprÚs quoi il mentionne les poids moins usités.

      13

      13 Ă  17 Les offrandes individuelles.

      Le verset 16 dit pour qui cette offrande doit ĂȘtre prĂ©levĂ©e : c'est pour le prince Ă  qui en retour incombe la charge des oblations et des sacrifices (verset 17). Le peuple fournit la matiĂšre des sacrifices et le prince en a l'intendance. Les versets qui suivent, dĂ©taillent les diverses redevances (le froment et l'orge, verset 13 ; l'huile, verset 14 ; le menu bĂ©tail, verset 15) et indiquent les proportions d'aprĂšs lesquelles elles doivent ĂȘtre prĂ©levĂ©es. On est surpris de ce qu'il ne soit fait aucune mention du vin et du gros bĂ©tail. Le prophĂšte se contente sans doute d'avoir donnĂ© dans les exemples prĂ©cĂ©dents la norme Ă  suivre pour les autres objets.

      Pour le blé, la soixantiÚme partie (voir verset 11).

      14

      Pour l'huile, la centiĂšme partie (verset 11).

      Le cor est une mesure qui n'était pas en usage depuis longtemps ; car elle n'est pas mentionnée dans les livres antérieurs à l'exil. Une explication a donc paru nécessaire pour établir l'équivalence du cor et du homer.

      15

      Du petit bétail : un deux-centiÚme.

      Des gras pùturages. Ces mots sont une invitation à choisir pour prémices des animaux bien nourris. Comparez Deutéronome 15.19-23.

      16

      Voir au verset 13.

      17

      Toutes les solennitĂ©s. Cette expression rĂ©sume les trois genres de fĂȘtes indiquĂ©es, annuelles, mensuelles et hebdomadaires.

      On remarque deux différences entre ces prescriptions d'Ezéchiel et celles de la loi. D'un cÎté la dßme payée aux sacrificateurs est supprimée, le territoire qui leur est cédé constituant la valeur de cette dßme ; de l'autre, un impÎt spécial, moins fort que la dßme, est payé au prince, ce qui assure mieux la régularité des sacrifices nationaux.

      18

      18 Ă  25 Les fĂȘtes annuelles.

      EzĂ©chiel dĂ©crit d'abord en dĂ©tail la maniĂšre de cĂ©lĂ©brer la fĂȘte du premier mois, celle du printemps.

      Le premier jour de ce mois était la premiÚre nouvelle lune de l'année.

      Un jeune taureau. C'est ici le sacrifice d'expiation qui devait en cette circonstance précéder l'holocauste ordinaire des nouvelles lunes (46.6).

      L'expiation du sanctuaire ; comparez 43.26.

      19

      Il y avait autrefois trois aspersions dans le rituel des sacrifices d'expiation, comparez LĂ©vitique 4.6 ; la premiĂšre en face du voile du Saint des saints, la seconde sur les cornes de l'autel des parfums, la troisiĂšme au pied de l'autel des holocaustes oĂč tout le reste du sang Ă©tait rĂ©pandu. Ici, l'aspersion a lieu sur les poteaux de l'entrĂ©e de la Maison, oĂč le voile est remplacĂ© par une porte, puis sur le cadre de l'autel des holocaustes (43.17,20) ; car l'autel d'or n'existe plus ; enfin sur les poteaux du portique du parvis intĂ©rieur (Figure 1,I). Cette aspersion des poteaux extĂ©rieurs du portique est ajoutĂ©e afin que l'IsraĂ©lite, qui ne doit pas dĂ©passer l'enceinte du parvis extĂ©rieur puisse contempler lui-mĂȘme l'offrande du sang versĂ© pour lui.

      20

      Cette seconde purification, au septiĂšme jour du mois, ne se trouve pas dans la loi mosaĂŻque. L'intention d'EzĂ©chiel paraĂźt ĂȘtre de transporter le grand sacrifice annuel d'expiation, qui avait lieu, d'aprĂšs la loi, en automne, avant la fĂȘte des Tabernacles (Nombres 29.7 et suivants), au commencement de l'annĂ©e, avant la fĂȘte de PĂąques (verset 21). Il rĂ©partit cette cĂ©rĂ©monie expiatoire sur le premier et le septiĂšme jour, avec cette diffĂ©rence que le sacrifice du premier jour s'applique au sanctuaire, celui du septiĂšme aux individus.

      Celui qui fait erreur : il s'agit des fautes commises par distraction ou par oubli de la part d'un homme qui connaĂźt et comprend la loi (LĂ©vitique 4.2).

      Les simples : ceux qui ne sont pas capables de se rendre compte de la violation commise (LĂ©vitique 5.17). Dans l'un et l'autre cas, la loi instituait un sacrifice : de dĂ©lit pour les seconds, d'expiation pour les premiers. Le sacrifice gĂ©nĂ©ral annuel dont il est parlĂ© ici ne remplace probablement pas ces sacrifices individuels. Il doit effacer au commencement de la nouvelle annĂ©e tout ce qui aurait pu ĂȘtre oubliĂ© dans l'ancienne.

      Propitiation de la Maison. Le sens est : Et ainsi, il n'arrivera pas qu'un pécheur de l'une des deux catégories indiquées souille le temple en entrant dans les lieux saints.

      21

      La PĂąque... Ă  la mĂȘme Ă©poque que d'aprĂšs la loi mosaĂŻque (Nombres 28.16) avec les mĂȘmes prescriptions (Exode 12.1-51). Le prophĂšte sous-entend sans doute ici le repas pascal du quatorziĂšme jour au soir, dĂšs lequel avait lieu pendant sept jours le manger des pains sans levain.

      De semaines de jours : verset 23.

      22

      Un taureau : C'est le sacrifice d'expiation pour le premier jour ; de la fĂȘte pour les autres jours il consistait en un bouc (verset 23). Dans la loi, c'est un bouc tous les jours (Nombres 28.22).

      23

      On comprend ordinairement ce verset dans ce sens que la fĂȘte de PĂąques dure 7 jours et que dans chacun de ces jours doivent ĂȘtre offerts les 7 taureaux, les 7 bĂ©liers et le bouc indiquĂ©s ici. En traduisant plus littĂ©ralement, nous arrivons Ă  un sens diffĂ©rent. A l'ancienne fĂȘte de PĂąques, qui ne durait que 7 jours, EzĂ©chiel substitue une PĂąque qui dure des semaines (littĂ©ralement septaines) de jours. C'est-Ă -dire 49 jours (ou 50, si l'on y joint le premier jour). L'expression : chacun des jours de sept jours, devient ainsi tout Ă  fait claire ; et la quantitĂ© considĂ©rable des victimes prescrites, au lieu de porter sur chacun des sept jours d'une mĂȘme semaine doit ĂȘtre offerte dans chacune des semaines que comprend la nouvelle PĂąque. De cette maniĂšre, le jour de clĂŽture de la fĂȘte (le cinquantiĂšme) correspond Ă  l'ancienne PentecĂŽte. La loi mettait dĂ©jĂ  la fĂȘte de PentecĂŽte en relation intime avec la PĂąque et l'appelait par cette raison la fĂȘte des (sept) semaines (Exode 34.22 ; DeutĂ©ronome 16.9-10).

      Sept taureaux... La loi prescrivait deux taureaux, un bĂ©lier et sept agneaux (Nombres 28.19) sacrifices qui Ă©taient peut-ĂȘtre rĂ©partis sur les sept jours de la fĂȘte.

      Un bouc (verset 22, note) pour le sacrifice d'expiation qui précédait l'holocauste.

      24

      Un Ă©pha (de farine) et un hin d'huile : pour le gĂąteau d'oblation qui devait accompagner le sacrifice. La proportion est plus forte que dans la loi (Nombres 28.20).

      Le hin Ă©tait le sixiĂšme d'un bath (3,3 litres).

      25

      La fĂȘte des Tabernacles.

      MĂȘme Ă©poque que dans la loi (Nombres 29.12)

      A la fĂȘte : Cette fĂȘte est supposĂ©e dĂ©jĂ  connue.

      Les mĂȘmes sacrifices... que dans la fĂȘte de PĂąques. Seulement, au lieu d'ĂȘtre rĂ©partis sur sept semaines, ils sont concentrĂ©s sur sept jours. La loi prescrivait l'offrande de 70 taureaux, 14 bĂ©liers, 98 agneaux et 7 boucs, durant la semaine que durait cette fĂȘte. Il n'y a ici que 49 taureaux, autant de bĂ©liers et 7 boucs. Pourquoi cette diminution ? Voir 46.15, note.

      Quant au jour d'expiation qui prĂ©cĂ©dait cette fĂȘte, nous avons vu qu'EzĂ©chiel l'a placĂ© au commencement de l'annĂ©e (versets 18 Ă  20). Il en est probablement de mĂȘme du jour de sainte convocation, qu'annonçait le son des trompettes et, qui commençait l'annĂ©e civile (Nombres 29.1) ; comparez verset 18. Ainsi aucune des anciennes fĂȘtes n'est omise ou supprimĂ©e par EzĂ©chiel.

Seuls les Évangiles sont disponibles en vidĂ©o pour le moment.
  • versets sĂ©lectionnĂ©s
  • VidĂ©os et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • HĂ©breu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Générer un verset illustré
Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légÚres variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !

Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.