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15
Si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour. Ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort.
11
Et ainsi le faible périt par ta connaissance, le frère pour lequel Christ est mort !
12
En péchant de la sorte contre les frères et en heurtant leur conscience faible, vous péchez contre Christ.
4
Cependant, à cause des faux frères qui s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Christ-Jésus, avec l’intention de nous asservir...
5
Nous ne leur avons pas cédé un seul instant par soumission, afin que la vérité de l’Évangile soit maintenue parmi vous.
12
En effet, avant la venue de quelques personnes de chez Jacques, il mangeait avec les païens ; mais après leur venue il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis.
13
Comme lui, les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie.
14
Quand je vis qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens, et non à la manière des Juifs, comment peux-tu forcer les païens à judaïser ?
15
Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les nations.
16
Sachant que l’homme n’est pas justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi en Christ-Jésus, nous aussi nous avons cru en Christ-Jésus, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nul ne sera justifié par les œuvres de la loi.
18
Car, si je rebâtis les choses que j’ai détruites, je me constitue moi-même transgresseur ;
21
Je ne rejette pas la grâce de Dieu ; car si la justice (s’obtient) par la loi, Christ est donc mort pour rien.
9
Mais maintenant, après avoir connu Dieu, et surtout après avoir été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres principes élémentaires auxquels vous voulez à nouveau vous asservir ?
10
Vous observez les jours, les mois, les temps et les années !
11
Je crains d’avoir inutilement pris de la peine pour vous.
12
Soyez comme moi, puisque moi aussi je suis comme vous. Frères, je vous en supplie.
11
Quant à moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix a donc disparu ?
Peu importe pour le sens. Mais c'est ce sens même qui, ici, (versets 17,18) a donné lieu à des interprétations très diverses.
Au premier abord, on serait tenté d'appliquer ces paroles à la sanctification, plutôt qu'à la justification, et de les entendre ainsi : "Si nous, qui admettons le salut de l'homme par la foi en Christ, restons pourtant dans la péché (péché actuel et corruption), ne faisons-nous pas de Christ le ministre du péché ? N'est-ce pas dire qu'il l'autorise ? Loin de nous ce blasphème ! car, si je rebâtis précisément ce que j'ai voulu détruire, une liberté charnelle ; si je dis : péchons afin que la grâce abonde, c'est moi, moi-même qui suis un transgresseur !"
Mais cette interprétation n'entre point dans l'ensemble du raisonnement de Paul, qui, évidemment, discute deux moyens opposés de justification : la foi en Christ et les œuvres de la loi.
Voici donc plutôt ce qu'il veut dire : Si nous, Juifs, qui avons reconnu que nous ne pouvons être justifiés par les œuvres de la loi (versets 15,16) et qui cherchons à l'être en Christ, par la foi en son nom, nous étions encore, nous aussi, trouvés pécheurs (comme ces pécheurs d'entre les païens verset 15), c'est-à-dire non justifiés, sans justice, et qu'ainsi notre foi en Christ se fût montrée insuffisante et vaine, - alors Christ serait donc un ministre du péché (et non de la justice) ? il serait cause que, pour lui, nous avons renonce à la justice de la loi, et il nous laisserait dans le péché et la condamnation ? Loin de nous cette pensée, ce blasphème ! Car, si (comme Pierre voudrait le faire en judaïsant) je rebâtis les choses que j'ai détruites, c'est-àdire la loi, la justice par les œuvres, bien loin que Christ soit ministre du péché, c'est moi-même qui me constitue (ou Grec : "me recommande," avec ironie) comme un transgresseur.
Comment ? Parce que je recours de nouveau à cette loi que j'ai violée, qui me condamne, et que moi-même j'ai transgressée encore en ne l'observant plus, en la rejetant.
Cela dit, l'apôtre poursuit son argumentation et prouve (verset 19) qu'il n'y a rien de fondé dans la supposition qu'il vient de faire, mais que la loi a accompli son œuvre en lui d'une manière bien plus profonde, jusqu'à ce qu'il ait trouvé ailleurs une vraie justice, une vie nouvelle.
- Ceux qui séduisaient les Galates ne prétendaient pas, sans doute, qu'ils dussent absolument renier Christ et renoncer à la foi en lui comme moyen de salut ; mais semblables à des milliers de chrétiens de nos jours, spécialement au sein du catholicisme, ils cherchaient le salut à la fois dans les œuvres de l'homme et dans l'œuvre de Christ. Or, l'apôtre déclare partout, et avec la plus grande énergie, que ces deux moyens s'excluent et qu'il faut choisir entre la loi et la grâce. (Comparer Galates 3 et Galates 5.2-4)