Le croyant, par la foi, ne dispose pas seulement de
l’assurance d'une vie ultérieure, céleste, quand celle d’ici-bas
sera terminée, mais il s’appuie sur la solide espérance, par la
Grâce, de voir le ciel ; cette vision spirituelle dévoile une
« demeure », un endroit de repos, un « lieu caché » pour l’instant.Dans la maison de notre Père se trouvent beaucoup de demeures, dont
l'Architecte et le Bâtisseur sont Dieu lui-même. Une félicité future
est préparée par Dieu à l’intention de ceux qui l’aiment : ces
derniers demeureront dans des habitations éternelles, n’ayant aucune
ressemblance avec celles d’ici bas, qui ne sont que de pauvres
« maisons d'argile », dans lesquelles notre âme demeure ; toutes les
habitations de ce monde ne sont bâties que sur des fondations de
poussière...
Le corps de chair est un lourd fardeau, les calamités de la vie
représentent une lourde charge. Les croyants gémissent, leur
existence étant accablée par le péché et par les nombreuses
corruptions qui se manifestent encore en eux.
La mort nous « dévêtira » de notre « vêtement de chair » : de tous
les plaisirs de la vie, comme de nos problèmes ici bas. Les âmes
croyantes seront revêtues de « vêtements d'éloge », parées de
« robes de droiture et de gloire ». Les grâces présentes et
les réconforts de l'Esprit ne sont que les prémices de la Grâce
éternelle et de la félicité. La présence de Dieu, ici bas, avec nous,
par l’Esprit et Ses ordonnances, n’est comparable en aucune mesure
avec ce que nous connaîtrons dans les lieux célestes !
La foi nous anime ici-bas, dans les lieux célestes, ce sera la vue !
Il est de notre devoir, et de notre intérêt, de marcher par la foi,
jusqu'à ce que nous vivions par la vue. Cette vérité montre
clairement le bonheur qu’il y a, de se savoir aimés par les âmes des
croyants qui se trouvent déjà en compagnie de la glorieuse présence
du Seigneur.
Nous sommes rattachés, intégrés au « corps » du Seigneur. Avec
quelle puissance le Seigneur cherche à avoir l'âme des croyants
intimement unie à Lui-même : « tu es une des âmes que J'ai aimées et
choisies ; une de celles qui me sont données » !
La mort n’est-elle pas un véritable sujet de crainte, pour celui
dont l’existence sera loin de toute présence du Seigneur ?