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3
À la fin de l’année, Caïn apporte quelques récoltes du champ. Il les offre au SEIGNEUR.
4
De son côté, Abel apporte les premiers agneaux de son troupeau. Et il offre au SEIGNEUR les meilleurs morceaux. Le SEIGNEUR reçoit avec plaisir Abel et son offrande.
5
Mais il ne reçoit pas Caïn, ni son offrande. C’est pourquoi Caïn est très en colère. Son visage devient sombre de tristesse.
8
Caïn dit à son frère Abel : « Sortons ! » Dehors, dans les champs, Caïn se jette sur son frère Abel et il le tue.
10
Le SEIGNEUR continue : « Qu’est-ce que tu as fait là ? J’entends la voix du sang de ton frère. Dans le sol, elle crie vers moi pour demander vengeance.
15
Le SEIGNEUR répond à Caïn : « Mais non ! Si quelqu’un te tue, il faudra tuer sept personnes, pour que tu sois vengé. » Et le SEIGNEUR met une marque sur Caïn. Alors celui qui le rencontrera ne pourra pas le tuer.
25
Adam s’unit encore à sa femme. Ève met au monde un fils. Elle l’appelle Seth, et elle dit : « Caïn a tué Abel, mais Dieu m’a donné un autre fils à sa place. »
24
Un feu jaillit devant le SEIGNEUR, et il brûle sur l’autel les sacrifices complets et les morceaux gras des autres sacrifices. Tous les Israélites voient cela. Ils poussent des cris de joie et ils se mettent à genoux, le front contre le sol.
38
Le SEIGNEUR fait donc descendre du feu qui brûle le sacrifice, le bois, les pierres et la poussière. Le feu avale aussi l’eau du fossé.
8
Le SEIGNEUR déteste le sacrifice de ceux qui agissent mal. Mais il approuve la prière des gens droits.
27
Le sacrifice des gens mauvais est une chose horrible. Ce qu’ils offrent avec une intention mauvaise est encore pire.
35
Ainsi, c’est vous que Dieu va punir pour le meurtre de tous ceux qui lui ont obéi. D’abord il y a eu le meurtre d’Abel le juste. Et à la fin il y a eu le meurtre de Zakarie, le fils de Barakie. Vous l’avez tué entre l’autel et le lieu saint.
51
D’abord, on a tué Abel et, à la fin, on a tué Zakarie, dans la cour du temple, entre l’autel et le lieu très saint. Oui, je vous le dis, Dieu va punir les gens d’aujourd’hui pour tout cela !
16
Ils affirment qu’ils connaissent Dieu, mais ce qu’ils font prouve le contraire. Ils font horreur, ils n’obéissent à personne et ils sont incapables de faire quelque chose de bien.
22
D’après la loi, presque tout devient pur avec le sang. Mais si on ne répand pas de sang, les péchés ne sont pas pardonnés.
1
Cette grande foule de témoins nous entoure. Rejetons donc, nous aussi, tout ce qui nous empêche d’avancer, rejetons le péché qui nous enveloppe si facilement ! Courons jusqu’au bout la course qu’on nous propose.
24
Vous vous êtes approchés de Jésus, qui a répandu son sang pour nous rendre purs. Il est l’intermédiaire d’une alliance nouvelle que Dieu a établie avec nous, et son sang répandu parle plus fort que celui d’Abel.
11
En effet, voici le message que vous avez entendu depuis le début : aimons-nous les uns les autres.
12
Ne faisons pas comme Caïn. Il appartenait au Mauvais et il a tué son frère. Pourquoi est-ce qu’il l’a tué ? Parce que les actions de Caïn étaient mauvaises, et celles de son frère étaient justes.
11
Quel malheur pour eux ! Ils ont suivi le même chemin que Caïn, ils ont menti pour de l’argent comme Balaam, ils sont morts parce qu’ils se sont révoltés comme Coré.
La Genèse ne dit pas pourquoi l'Eternel n'eut point égard au sacrifice de Caïn, tandis que celui d'Abel lui fut agréable. Notre auteur en donne la raison : elle est tout entière dans la foi d'Abel, dans l'humble confiance de son cœur en la grâce de Dieu. Le sacrifice était le symbole d'une entière consécration à Dieu de la part de celui qui l'offrait ; si avec le symbole il y avait la réalité, si le croyant donnait son cœur avec la victime, le sacrifice était agréable au Seigneur. (Romains 12.1,Jean 4.24)
Si, au contraire, celui qui l'offrait ne s'élevait pas au-dessus de l'acte matériel, s'il pensait par là rendre service à l'Eternel, accomplir une œuvre méritoire, et attendait sa récompense comme s'il y avait droit, Dieu devait se détourner d'un tel sacrifice. (Matthieu 6.5,16)
Voilà pourquoi Abel offrit un meilleur (grec supérieur, par la qualité, non par la quantité) sacrifice que Caïn. (Comparer 1Jean 3.12)
Par elle, par la foi qui inspirait son offrande, Abel reçut le témoignage d'être juste, d'être approuvé de Dieu, de marcher dans ses voies. (Comparer Hébreux 10.38 ; Matthieu 23.35)
D'autres rapportent le pronom relatif au mot sacrifice qui précède immédiatement, et traduisent : sacrifice par lequel il obtint le témoignage d'être juste La déclaration de Hébreux 11.2 (comparez Hébreux 11.7, note, et Hébreux 11.39) rend cette relation peu probable.
Comment Dieu lui rendit-il ce témoignage ? Les uns supposent que son sacrifice fut consumé par le feu du ciel, comme cela arriva dans d'autres cas ; (Genèse 15.17 ; 1Rois 18.38, etc.) d'autres admettent simplement qu'Abel reçut ce témoignage dans sa conscience et dans son cœur, où il sentit l'approbation et la paix de Dieu. Ce dernier témoignage fut en tout cas le fruit le plus précieux de sa foi.
- Et par elle, par sa foi, quoique mort, il parle encore. Comment ? C'est, disent la plupart des interprètes, par la voix de son sang qui crie à Dieu et lui demande justice. (Genèse 1.10 ; Hébreux 12.24) Il fut le premier de cette longue série de martyrs, dont le sang innocent devait retomber sur la génération contemporaine de la ruine de Jérusalem, (Matthieu 23.36) le premier de ces élus qui ont crié à Dieu et auxquels Dieu fera justice au grand jour des rétributions. (Luc 18.7,8) Cependant, pour fondée qu'elle puisse être, cette explication ne tient pas un compte suffisant des mots : par elle, par la foi, il parle encore.
Le sang d'Abel, qui crie vengeance, n'est pas le langage de la foi. Aussi faut-il admettre que c'est plutôt par son exemple qu'il parle dès l'origine et dans tous les siècles, puisque Dieu a voulu que cet exemple fût consigné dans les premières pages des saintes Ecritures et montrât à toutes les générations quel est le culte que Dieu agrée.
Abel apporta à Dieu un sacrifice d'expiation : les premiers-nés de son troupeau ; il reconnaissait être un pécheur, ne méritant que la mort ; son espérance spirituelle n’était basée que sur la Miséricorde divine, par le grand Sacrifice de Christ.
L'orgueil de Caïn, sa rage et son inimitié envers son frère, acceptés par Dieu, l’ont conduit à cet affreux geste, que l’on rencontre d’ailleurs à toute époque : la persécution cruelle, voire le meurtre des croyants.
Par l’exemple de sa foi, Abel témoigne encore, bien que n’étant plus en vie ; il a laissé un exemple instructif et représentatif. Hénoch fut « transféré vers le ciel », enlevé, afin qu'il ne connaisse pas la mort ; Dieu le prit dans le ciel, comme Christ, plus tard, lors de Sa seconde venue.
Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu, du moins, nous pouvons croire ce qu'Il nous a révélé sur Lui-même, dans l'Écriture. Ceux qui désirent « trouver » Dieu, doivent Le chercher de tout leur cœur.
La foi de Noé a modifié sa manière de vivre ; cette foi l'a poussé à préparer une arche, en repoussant l'incrédulité des autres ; son obéissance a condamné leur mépris et leur rébellion contre Dieu. De bons exemples peuvent, soit convertir des pécheurs, soit les condamner. Ceci montre comment des croyants, étant prévenus par Dieu de fuir la colère à venir, sont remplis de crainte, et prennent refuge en Christ, pour devenir héritiers de la Justice de la foi !