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Au bout d’un certain temps, Caïn apporta des produits de la terre en offrande pour le Seigneur.
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Abel, de son côté, apporta en sacrifice des agneaux premiers-nés de son troupeau, dont il offrit au Seigneur les meilleurs morceaux. Le Seigneur accueillit favorablement Abel et son offrande,
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mais non pas Caïn et son offrande. Caïn en éprouva un profond dépit ; il faisait triste mine.
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Cependant Caïn dit à son frère : « Sortons. » Quand ils furent dehors, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua.
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Le Seigneur répliqua : « Pourquoi as-tu fait cela ? J’entends le sang de ton frère dans le sol me réclamer vengeance.
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Mais le Seigneur lui répondit : « Non, car si quelqu’un te tue, il faudra sept meurtres pour que tu sois vengé. » Le Seigneur mit alors sur Caïn un signe distinctif, pour empêcher qu’il soit tué par quiconque le rencontrerait.
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Adam et sa femme eurent encore un fils. Ève l’appela Seth ; elle disait en effet : « Dieu m’a accordé un autre fils pour remplacer Abel, que Caïn a tué. »
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une flamme en jaillit et alla consumer sur l’autel les sacrifices complets et les morceaux gras des autres sacrifices. Tous les Israélites virent cela ; ils poussèrent des cris de joie, puis se jetèrent la face contre terre.
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Le Seigneur fit alors descendre du feu, qui brûla le sacrifice, le bois, les pierres et la poussière, et qui fit évaporer l’eau du fossé.
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Le Seigneur déteste les sacrifices offerts par les méchants, mais il reçoit favorablement la prière des hommes droits.
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Les méchants rendent leurs sacrifices d’autant plus détestables qu’ils les offrent avec de mauvaises intentions.
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Et alors, c’est sur vous que retomberont les conséquences de tous les meurtres commis contre des innocents depuis le meurtre d’Abel le juste jusqu’à celui de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.
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depuis le meurtre d’Abel jusqu’à celui de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous l’affirme, les gens d’aujourd’hui supporteront les conséquences de tous ces meurtres !
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Ils affirment connaître Dieu, mais leurs actions prouvent le contraire. Ils sont détestables, rebelles et incapables de faire aucune action bonne.
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Selon la loi, on purifie presque tout avec du sang, et les péchés ne sont pardonnés que si du sang est répandu.
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Par la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn. Grâce à elle, il fut déclaré juste par Dieu, car Dieu lui-même approuva ses dons. Par sa foi, Abel parle encore, bien qu’il soit mort.
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Quant à nous, nous sommes entourés de cette grande foule de témoins. Débarrassons-nous donc de tout ce qui alourdit notre marche, en particulier du péché qui s’accroche si facilement à nous, et courons résolument la course qui nous est proposée.
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Vous vous êtes approchés de Jésus, l’intermédiaire de l’alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle d’une manière plus favorable que celui d’Abel.
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En effet, voici le message que vous avez entendu dès le commencement : aimons-nous les uns les autres.
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Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que les actions de Caïn étaient mauvaises, tandis que celles de son frère étaient justes.
11
Malheur à eux ! Ils ont suivi le chemin de Caïn ; ils se sont livrés à l’erreur pour de l’argent, comme Balaam ; ils ont péri parce qu’ils se sont révoltés comme Coré.
La Genèse ne dit pas pourquoi l'Eternel n'eut point égard au sacrifice de Caïn, tandis que celui d'Abel lui fut agréable. Notre auteur en donne la raison : elle est tout entière dans la foi d'Abel, dans l'humble confiance de son cœur en la grâce de Dieu. Le sacrifice était le symbole d'une entière consécration à Dieu de la part de celui qui l'offrait ; si avec le symbole il y avait la réalité, si le croyant donnait son cœur avec la victime, le sacrifice était agréable au Seigneur. (Romains 12.1,Jean 4.24)
Si, au contraire, celui qui l'offrait ne s'élevait pas au-dessus de l'acte matériel, s'il pensait par là rendre service à l'Eternel, accomplir une œuvre méritoire, et attendait sa récompense comme s'il y avait droit, Dieu devait se détourner d'un tel sacrifice. (Matthieu 6.5,16)
Voilà pourquoi Abel offrit un meilleur (grec supérieur, par la qualité, non par la quantité) sacrifice que Caïn. (Comparer 1Jean 3.12)
Par elle, par la foi qui inspirait son offrande, Abel reçut le témoignage d'être juste, d'être approuvé de Dieu, de marcher dans ses voies. (Comparer Hébreux 10.38 ; Matthieu 23.35)
D'autres rapportent le pronom relatif au mot sacrifice qui précède immédiatement, et traduisent : sacrifice par lequel il obtint le témoignage d'être juste La déclaration de Hébreux 11.2 (comparez Hébreux 11.7, note, et Hébreux 11.39) rend cette relation peu probable.
Comment Dieu lui rendit-il ce témoignage ? Les uns supposent que son sacrifice fut consumé par le feu du ciel, comme cela arriva dans d'autres cas ; (Genèse 15.17 ; 1Rois 18.38, etc.) d'autres admettent simplement qu'Abel reçut ce témoignage dans sa conscience et dans son cœur, où il sentit l'approbation et la paix de Dieu. Ce dernier témoignage fut en tout cas le fruit le plus précieux de sa foi.
- Et par elle, par sa foi, quoique mort, il parle encore. Comment ? C'est, disent la plupart des interprètes, par la voix de son sang qui crie à Dieu et lui demande justice. (Genèse 1.10 ; Hébreux 12.24) Il fut le premier de cette longue série de martyrs, dont le sang innocent devait retomber sur la génération contemporaine de la ruine de Jérusalem, (Matthieu 23.36) le premier de ces élus qui ont crié à Dieu et auxquels Dieu fera justice au grand jour des rétributions. (Luc 18.7,8) Cependant, pour fondée qu'elle puisse être, cette explication ne tient pas un compte suffisant des mots : par elle, par la foi, il parle encore.
Le sang d'Abel, qui crie vengeance, n'est pas le langage de la foi. Aussi faut-il admettre que c'est plutôt par son exemple qu'il parle dès l'origine et dans tous les siècles, puisque Dieu a voulu que cet exemple fût consigné dans les premières pages des saintes Ecritures et montrât à toutes les générations quel est le culte que Dieu agrée.
Abel apporta à Dieu un sacrifice d'expiation : les premiers-nés de son troupeau ; il reconnaissait être un pécheur, ne méritant que la mort ; son espérance spirituelle n’était basée que sur la Miséricorde divine, par le grand Sacrifice de Christ.
L'orgueil de Caïn, sa rage et son inimitié envers son frère, acceptés par Dieu, l’ont conduit à cet affreux geste, que l’on rencontre d’ailleurs à toute époque : la persécution cruelle, voire le meurtre des croyants.
Par l’exemple de sa foi, Abel témoigne encore, bien que n’étant plus en vie ; il a laissé un exemple instructif et représentatif. Hénoch fut « transféré vers le ciel », enlevé, afin qu'il ne connaisse pas la mort ; Dieu le prit dans le ciel, comme Christ, plus tard, lors de Sa seconde venue.
Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu, du moins, nous pouvons croire ce qu'Il nous a révélé sur Lui-même, dans l'Écriture. Ceux qui désirent « trouver » Dieu, doivent Le chercher de tout leur cœur.
La foi de Noé a modifié sa manière de vivre ; cette foi l'a poussé à préparer une arche, en repoussant l'incrédulité des autres ; son obéissance a condamné leur mépris et leur rébellion contre Dieu. De bons exemples peuvent, soit convertir des pécheurs, soit les condamner. Ceci montre comment des croyants, étant prévenus par Dieu de fuir la colère à venir, sont remplis de crainte, et prennent refuge en Christ, pour devenir héritiers de la Justice de la foi !