Franck Lefillatre : Jésus le Souverain Sacrificateur
Série: Qui dîtes-vous que je suis? Par Franck Lefillatre - Publié le Dimanche 26 septembre 2010
Comparaison entre le sacerdoce de Melchisédech et celui de
Christ. (Hébreux 7:1-3)
Démonstration de l'excellence du sacerdoce de Christ par rapport
à celui du Lévitique. (Hébreux 7:4-10)
Le sacerdoce appliqué à Christ. (Hébreux 7:11-25)
La foi et l'espérance de l'église encouragées par ce sacerdoce.
(Hébreux 7:26-28)
Le nom de sa ville (Salem) signifie « Paix ; » en tant que « roi de paix », il a été un modèle de Christ, le Prince de Paix, le grand Réconciliateur entre Dieu et l'homme. Rien n'est rapporté dans les Écritures, sur Melchisédech, quant au commencement ou à la fin de sa vie ; il a ressemblé ainsi au Fils de Dieu, dont l'existence demeure, d'éternité en éternité ; il n’y avait aucun sacrificateur avant Melchisédech, et personne ne lui succéda, dans son sacerdoce.
Chaque verset de l'Écriture honore le grand Roi de Justice et de Paix, notre « Souverain Sacrificateur » glorieux et notre Sauveur ; plus nous examinerons la Parole de Dieu, plus nous serons convaincus que le témoignage de Jésus est l'esprit de prophétie.
Observons la grande dignité et le bonheur d'Abraham ; il était au bénéfice de multiples promesses : cet homme était en effet riche et heureux, puisqu'il disposait de promesses divines, à la fois dans le présent et l’avenir.
Cet honneur appartient à tous ceux qui reçoivent le Seigneur Jésus en leur cœur : allons de l'avant, dans nos divers conflits spirituels, confiants en la Parole de Christ et dans Sa force, attribuant nos victoires à Sa grâce, désirant être rencontrés spirituellement et bénis par Lui, dans toutes nos voies !
La loi qui établissait le sacerdoce lévitique a montré que les sacrificateurs étaient vulnérables, des créatures assujetties à la mort, incapables de sauver leur propre vie, et encore bien moins de sauver les âmes de ceux qui s’approchaient d’eux. Mais le Souverain Sacrificateur que nous confessons (Christ) remplit Son office par le pouvoir de posséder une vie éternelle ; non seulement pour rester Lui-même vivant, mais pour donner la vie spirituelle et éternelle à tous ceux qui s'appuient sur Son sacrifice et Son intercession. Cette nouvelle alliance, dont Jésus est le Garant, est opposée dans ce texte à celle du salut par les œuvres, par laquelle chaque transgresseur est « enfermé » sous la malédiction. Cette alliance, dont bénéficie aujourd’hui l’Église, se distingue de celle reçue par Israël au Sinaï.
La nouvelle alliance a amené l'Église et chaque croyant dans une lumière spirituelle plus claire, une parfaite liberté, avec d’abondants privilèges.
Au temps d'Aaron, de nombreux de sacrificateurs et souverains sacrificateurs se sont succédés ; mais dans le sacerdoce de Christ, il n'y en a qu'un, toujours le même ! Ce Sacrificateur est la « sécurité » du croyant, la source de sa joie ; il s’agit d’un souverain sacrificateur éternel, capable de sauver entièrement l’homme pécheur, en tous temps et dans tous les cas !
Nous ne pouvons que désirer une telle spiritualité et une sainteté, supérieures à celles des croyants de l'Ancien Testament, grâce aux avantages que nous avons sur eux, par notre Grand Sacrificateur : Jésus-Christ !
Christ est dénué de tout mal, incapable de commettre quelque transgression ; Il n'usa ici-bas d'aucune violence, et Il n'y avait aucune tromperie dans Ses propos. Il est parfaitement pur.
En ce qui nous concerne, Il est difficile de nous garder purs, et de ne pas commettre de faute ; nous sommes tous coupables. Mais nul ne doit être consterné par ce fait, s'il vient à Dieu, en invoquant le Nom de son bien-aimé Fils. Que chacun soit assuré que Christ les délivrera de tout péché, au temps de l'épreuve ou de la souffrance, comme en période de prospérité, à l'heure de la mort, et au jour du jugement !
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On a proposé diverses interprétations de ces paroles.
1° L'auteur aurait cru que Melchisédek fut vraiment sans ascendants humains, qu'il descendit du ciel, accomplit sa mission sur la terre et remonta au ciel sans passer par la mort.
Les exégètes qui prêtent cette idée à l'auteur, ou raillent sa naïveté, en montrant que le récit de la Genèse ne présente pas Melchisédek comme une apparition surhumaine, ou s'efforcent de justifier sa manière de voir en disant qu'il est pourtant étrange qu'un livre qui note avec soin les ancêtres de ses héros et, dans leur énumération, (Hébreux 7.5) répète, comme un refrain, la formule : "puis il mourut," ne mentionne ni les parents de Melchisédek ni la fin de sa carrière.
C'est méconnaître que Melchisédek apparaît, non dans une généalogie comme celle de Genèse 5, mais dans un récit historique, et que, dès lors, l'ignorance où nous laisse la Bible sur les destinées ultérieures de ce personnage n'a rien d'étonnant, elle se tait de même sur des hommes qui ont tenu dans l'histoire sainte une place plus considérable.
D'ailleurs, si Melchisédek n'est pas, aux yeux de notre auteur, un homme, il est ou un ange ou le Fils de Dieu lui-même.
La première hypothèse est inadmissible, puisque l'auteur a affirmé (Hébreux 5.1) que "tout souverain sacrificateur doit être pris du milieu des hommes." Il ne pouvait non plus voir en Melchisédek une première incarnation du Fils de Dieu, puisqu'il dit dans notre passage même qu'il est assimilé au Fils de Dieu.
2° D'autres commentateurs disent que les mots : sans père ni mère, sont expliqués par le troisième terme : sans généalogie. En relevant le fait que Melchisédek paraît dans l'histoire sans indications généalogiques, l'auteur n'aurait d'autre intention que de marquer le contraste entre sa sacrificature et celle des fils d'Aaron.
Les sacrificateurs issus d'Aaron n'avaient le droit de revêtir leur charge que s'ils pouvaient établir avec certitude leur filiation, tout dépendait pour eux de la réponse qu'ils donnaient à la question : qui est ton père ? qui est ta mère ? Melchisédek, au contraire, dont le père ni la mère ne sont nommés, est sacrificateur en vertu d'un appel qu'il a reçu personnellement de Dieu et qui est motivé par sa valeur morale, sa foi, sa vie.
De même, l'auteur dira, à Hébreux 7.16, que Christ, "sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek, a été établi non selon la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable."
Il faut dès lors entendre les mots : n'ayant ni commencement de jours ni fin de vie, de la sacrificature et non de la personne de Melchisédek.
Mais cette application n'est pas naturelle ; quand l'auteur dit que Melchisédek n'a pas eu de fin de vie, il pense évidemment à la destinée personnelle de Melchisédek, non à sa fonction sacerdotale. S'il avait eu d'ailleurs l'idée qu'on lui prête, il aurait pu l'exprimer plus simplement : la Genèse ne donne pas la généalogie de Melchisédek, donc sa qualité de sacrificateur ne dépendait pas de celle-ci.
3° Nous sommes donc ramenés à la première interprétation, qui rapporte les affirmations de Hébreux 7.3 à la personne de Melchisédek.
Seulement pour ne pas attribuer à l'auteur une opinion qui supposerait une crédulité par trop naïve, on peut admettre qu'il n'a pas en vue le personnage historique du récit de la Genèse, mais uniquement le type prophétique qui nous est offert dans ce personnage.
C'est en pensant à ce type que l'auteur constaterait que Melchisédek figure dans la Genèse sans père, ni mère, etc., et qu'il est ainsi assimilé au Fils de Dieu. Il avait attribué, en effet, une durée éternelle au Fils de Dieu. (Hébreux 1.10 et suivants)
Melchisédek, de même, en tant que l'Ecriture nous le présente comme un type du Messie, demeure sacrificateur à perpétuité. Or, si Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité, s'il apparaît, en d'autres termes, comme le type d'un sacrificateur qui ne cesse jamais d'exercer sa charge, l'auteur est en droit d'affirmer que "Jésus, qui a été fait souverain sacrificateur pour l'éternité, a été établi selon l'ordre de Melchisédek." Les versets Hébreux 7.1-3, introduits par en effet, confirment ainsi la thèse de Hébreux 6.20.
- Il faut remarquer encore que ce n'est pas l'auteur de l'épître aux Hébreux qui, le premier, a donné cette interprétation typologique du trait rapporté dans la Genèse, il l'a trouvée dans le Psaumes 110 ; c'est l'auteur du Psaume qui, "parlant par l'Esprit de Dieu," (Matthieu 22.43) a montré dans Melchisédek un type du Messie ; et Jésus Christ, en citant et en appliquant à sa personne ce même Psaume, a approuvé de son autorité l'interprétation du psalmiste et de l'auteur de notre épître.
Nous ne pensons pas toutefois que celui-ci, en disant : Melchisédek est assimilé au Fils de Dieu, sous-entende : "dans le Psaumes 110" Il a plutôt en vue le récit de la Genèse, auquel il fait allusion dans tout ce passage.