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30
Et Joseph se retira promptement, car ses entrailles étaient émues à la vue de son frère, et il cherchait un lieu où il pût pleurer, et entrant dans son cabinet, il pleura là.
31
Puis s'étant lavé le visage, il sortit de là, et se faisant violence, il dit : Mettez le pain.
1
Alors Joseph ne put plus se retenir devant tous ceux qui étaient là présents, et il cria : Faites sortir tout le monde ; et personne ne demeura avec lui quand il se fit connaître à ses frères.
2
Et en pleurant il éleva sa voix, et les Egyptiens l'entendirent, et la maison de Pharaon l'entendit aussi.
3
Or Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ; mon père vit-il encore ? Mais ses frères ne lui pouvaient répondre, car ils étaient tout troublés de sa présence.
4
Joseph dit encore à ses frères : Je vous prie, approchez-vous de moi ; et ils s'approchèrent, et il leur dit : Je suis Joseph votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Egypte.
5
Mais maintenant ne soyez pas en peine, et n'ayez point de regret de ce que vous m'avez vendu [pour être mené] ici, car Dieu m'a envoyé devant vous pour la conservation de [votre] vie.
5
Alors les regardant de tous côtés avec indignation, et étant tout ensemble affligé de l'endurcissement de leur coeur, il dit à cet homme : étends ta main ; et il l'étendit ; et sa main fut rendue saine comme l'autre.
19
Alors Jésus lui répondant, dit : Ô génération incrédule ! jusques à quand serai-je avec vous ? jusques à quand vous supporterai-je ? amenez-le-moi.
33
Et il prit avec lui Pierre, et Jacques, et Jean, et il commença à être effrayé et fort agité.
34
Et il leur dit : mon âme est saisie de tristesse jusques à la mort, demeurez ici, et veillez.
35
Puis s'en allant un peu plus outre, il se jeta en terre, et il priait que s'il était possible, l'heure passât arrière de lui.
33
Et quand Jésus la vit pleurer, de même que les Juifs qui étaient venus là avec elle, il frémit en [son] esprit, et s'émut.
38
Alors Jésus frémissant encore en soi même, vint au sépulcre, (or c'était une grotte, et il y avait une pierre mise dessus).
27
Maintenant mon âme est agitée ; et que dirai-je ? ô Père ! délivre-moi de cette heure ; mais c'est pour cela que je suis venu à cette heure.
21
Quand Jésus eut dit ces choses, il fut ému dans son esprit, et il déclara, et dit : en vérité, en vérité je vous dis, que l'un de vous me trahira.
15
Soyez en joie avec ceux qui sont en joie ; et pleurez avec ceux qui pleurent.
15
Car nous n'avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse avoir compassion de nos infirmités, mais [nous avons celui] qui a été tenté comme nous en toutes choses, excepté le péché.
7
Qui durant les jours de sa chair ayant offert avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort et ayant été exaucé de ce qu'il craignait,
8
Quoiqu'il fût le Fils [de Dieu], il a pourtant appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes.
Le terme de l'original que toutes les versions rendent, ici et au verset 38, par ce mot : il frémit en son esprit, signifie que Jésus éprouva alors, dans la profondeur la plus intime de son être, une violente indignation.
Si l'on examine avec soin les autres passages du Nouveau Testament où ce mot se retrouve, (Matthieu 9.30 ; Marc 1.43 ; 14.5) on se convaincra qu'il implique toujours l'idée de vive désapprobation.
Mais qu'est-ce qui cause ce frémissement dans l'âme du Sauveur ? et s'il va jusqu'à l'indignation, contre qui l'éprouve-t-il ?
D'après Chrysostome et plusieurs Pères, Jésus s'indignerait contre lui même de ce qu'il ne peut maîtriser son émotion ! ou de ce qu'il n'a pas pu épargner ce grand deuil à ses amis !
D'après Erasme, Keim, M. Holtzmann et d'autres, ce serait leur manque de foi ou l'incrédulité des Juifs qui encourraient sa réprobation.
D'après Meyer et M. Weiss, Jésus voit pleurer Marie ; il voit pleurer les Juifs qui l'entourent, et le contraste entre la douleur de la première et les condoléances hypocrites des seconds excite son indignation.
D'après M. Godet celle-ci serait bien provoquée par les Juifs de l'entourage de Marie, mais en tant que Jésus voit en eux les traîtres (comparez Jean 13.21) qui prendront occasion de la plus belle de ses œuvres (Jean 10.32) pour le dénoncer et précipiter le moment de sa mort. (versets 46-53)
Le plus simple et le plus naturel nous paraît être de supposer que ce frémissement d'indignation était excité en Jésus par la vue de la mort et des maux qu'elle cause, et par l'approche de l'ennemi qui en est l'artisan cruel. (Jean 8.44)
C'est pourquoi ce frémissement se renouvelle au moment ou Jésus se rend au sépulcre. (verset 38)
C'est à peu près ainsi que beaucoup d'interprètes, Calvin, Olshausen, Tholuck, Ebrard, Luthardt Hengstenberg, Keil, Astié, s'expliquent cette scène mystérieuse de la vie de Jésus.
Quelques interprètes relèvent le fait que le grec porte non : il fut troublé, mais : il se troubla il s'émut lui-même ; l'évangéliste aurait choisi cette tournure pour écarter l'idée que Jésus aurait subi une secousse irréfléchie.
Devant toutes les afflictions des croyants, Jésus est affligé. Son inquiétude pour eux apparaît dans Sa question au sujet de la dépouille de Son ami décédé. Ayant revêtu ici-bas une nature humaine, Christ réagit comme un homme. Il l'a démontré par Ses larmes, lors de cette scène de la mort de Lazare...
Christ était un homme de douleurs, habitué à la souffrance. Il versa des larmes de compassion. Il n'a jamais affiché ce genre de fausse sensibilité de laquelle beaucoup se glorifient devant la moindre détresse des autres, mais qui en réalité, demeurent, le cœur endurci, face au véritable malheur. Jésus nous laisse ici un exemple, en quittant le côté plaisant de Son ministère, afin de consoler cette famille affligée.
Nous n'avons pas un « Souverain Sacrificateur » qui ne puisse pas compatir à nos infirmités. Pour ramener une âme à la vie, le premier pas consiste à ôter la dalle du « sépulcre spirituel » dans laquelle elle se trouve : elle outrepasse alors les divers préjugés qui pourraient la retenir et le chemin est tout tracé pour laisser la Parole entrer dans son cœur.
Si nous saisissons la Parole de Christ, en comptant sur Son pouvoir et Sa fidélité, nous verrons alors la Gloire de Dieu : nous connaîtrons la félicité ! Notre Seigneur Jésus nous a enseigné, par Son propre exemple, à invoquer Dieu le Père dans la prière ; Il nous a commandé de nous approcher de Lui, tels des enfants vers leur père, en toute humilité, mais cependant avec une « sainte hardiesse ». Christ a ouvertement manifesté cette attitude devant Dieu, devant le tombeau de Lazare, en élevant les yeux et d'une voix forte, afin que tous puissent être convaincus que le Père L'avait envoyé en tant Fils bien-aimé, en ce monde.
Jésus aurait pu ressusciter Lazare discrètement, par Son pouvoir et par l'action invisible de l'Esprit de vie ; mais il l'a fait par un appel retentissant. C'est une image de l'appel de l'évangile, par lequel les âmes spirituellement mortes sortent de la « tombe du péché » : au son de la trompette de l'archange, au « dernier jour », tous ceux qui dorment dans la poussière seront réveillés et appelés devant le grand tribunal.
Le « sépulcre » du péché, le monde, n’est pas un lieu où doivent rester définitivement ceux à qui Christ a donné Sa vie : ils doivent en sortir. Lazare a été totalement ranimé : il a non seulement recouvré la vie, mais aussi la santé. Le pécheur est incapable de régénérer seul son âme, il doit pour cela utiliser la Grâce ; le croyant ne peut pas se sanctifier lui-même, mais il doit d’abord se débarrasser de tout obstacle et de tout fardeau spirituels.
Nous sommes incapables de convertir nos parents et nos amis à Christ, par contre, nous devons les instruire, les prévenir, et les inviter à s’approcher de Lui !