Nous trouvons dans ce texte quelques détails
particuliers, relatifs à la mort de Jésus ; ils y sont mieux
relatés que dans les autres évangiles.Pilate n'a pas voulu céder au désir des principaux
sacrificateurs, en permettant que l’inscription au dessus de
Jésus soit modifiée ; cela manifestait indubitablement le
pouvoir secret de Dieu sur son cœur, de façon à ce que cette
formulation du caractère de notre Seigneur et de Son autorité,
puisse être perpétrée.
De nombreux actes exécutés par les soldats romains furent en
fait l’accomplissement de prophéties de l'Ancien Testament. Tout
ce qui a été écrit s’est accompli !
Avant Sa mort, Christ eut une pensée d’affection pour sa mère.
Quand Dieu nous prive parfois d’un certain réconfort, Il nous en
accorde un autre, auquel nous ne nous attendions pas. Cette
parole de Jésus, au sujet de Sa mère, nous convie à honorer nos
parents, durant leur vivant et même à respecter leur mémoire
quand ils sont dans l’au delà ; Il nous enseigne aussi de
pourvoir à leurs besoins, et à assurer leur bien-être par tous
les moyens possibles.
Observons spécialement la dernière parole de Jésus, juste avant
qu’Il n'expire : « Tout est accompli » ; cela signifie que les
décisions de Dieu relatives aux souffrances de Son Fils, sont
désormais réalisées. En cette simple phrase, toutes les
prophéties de l'Ancien Testament, concernant la souffrance du
Messie ont été accomplies :
- La loi, avec toutes ses cérémonies, est abolie ;
- La Lumière est venue ici-bas, toutes les « ombres » du péché
ont été chassées.
- Le châtiment que nous méritions par nos transgressions, fait
place à la Justice éternelle.
- Les souffrances de Jésus sont désormais terminées : celles de
Son âme, comme celles de Son corps.
- L'œuvre de la rédemption de l'homme et de son salut est
désormais achevée.
La vie de Christ ne lui a pas été prise de force : Il l'a
offerte librement !
C'est ici, en effet, que le récit de Jean rejoint celui des synoptiques, qui passent sous silence le séjour de Jésus à Béthanie ; ils placent quelques jours plus tard l'acte accompli par Marie chez Simon le lépreux, afin de le mettre dans un rapport direct avec l'histoire de la Passion (Voir Matthieu 21.1, note.)
- Il ne faut pas confondre cette grande foule avec celle dont il est parlé au verset 9. Ici il s'agit moins des habitants de Jérusalem que de cette multitude de pèlerins étrangers venus à la fête et qui, ayant appris que Jésus approchait, allèrent en divers groupes au devant de lui.
Ainsi, à mesure qu'il avançait, Jésus voyait s'augmenter son cortège "Un souffle de Joie céleste passe sur cette multitude. Leur allégresse et leurs espérances éclatent dans des chants et des symboles significatifs. Le palmier, par la beauté permanente de sa magnifique couronne de feuilles, est l'emblème non seulement de la force, de la beauté et de la joie, mais du salut. (Lévitique 23.40 ; et 13.51)" Godet.
Voir, sur ce chant de louanges emprunté au Psaumes 118. Matthieu 21.9, note.
Par ces paroles pleines de joie, la foule reconnaît en Jésus Celui qui vient au nom du Seigneur (en hébreu, au nom de l'Eternel), c'est-à-dire, le Messie promis, le Roi d'Israël.
Et tandis qu'auparavant Jésus s'était dérobé à d'autres foules qui voulaient le proclamer roi, (Jean 6.15) il accepte maintenant ces hommages, parce que son heure était venue.