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et demandèrent : « Où est l’enfant qui vient de naître, le roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile apparaître en Orient et nous sommes venus l’adorer. »
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Je suis moi-même soumis à mes supérieurs et j’ai des soldats sous mes ordres. Si je dis à l’un : “Va !”, il va ; si je dis à un autre : “Viens !”, il vient ; et si je dis à mon serviteur : “Fais ceci !”, il le fait. »
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Quand Jésus entendit ces mots, il fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Je vous le déclare, c’est la vérité : je n’ai trouvé une telle foi chez personne en Israël.
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Je vous l’affirme, beaucoup viendront de l’est et de l’ouest et prendront place à table dans le Royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob.
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Mais ceux qui étaient destinés au Royaume seront jetés dehors, dans le noir, où ils pleureront et grinceront des dents. »
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« Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Car si les miracles qui ont été accomplis chez vous l’avaient été à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient pris le deuil, se seraient couvert la tête de cendre et auraient changé de comportement.
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Il ne se disputera avec personne et ne criera pas, on ne l’entendra pas faire des discours dans les rues.
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Il ne cassera pas le roseau déjà plié et n’éteindra pas la lampe dont la lumière faiblit. Il agira ainsi jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le droit ;
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et toutes les nations mettront leur espoir en lui. »
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Une femme cananéenne qui vivait dans cette région vint à lui et s’écria : « Maître, Fils de David, aie pitié de moi ! Ma fille est tourmentée par un esprit mauvais, elle va très mal ! »
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Mais Jésus ne répondit pas un mot. Ses disciples s’approchèrent pour lui adresser cette demande : « Renvoie-la, car elle ne cesse de crier en nous suivant. »
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Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues du peuple d’Israël. »
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Mais la femme vint se mettre à genoux devant lui et dit : « Maître, aide-moi ! »
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Jésus répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens. » –
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« C’est vrai, Maître, dit-elle, pourtant même les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
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Alors Jésus lui répondit : « Oh ! que ta foi est grande ! Dieu t’accordera ce que tu désires. » Et sa fille fut guérie à ce moment même.
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Il y avait là un homme appelé Zachée ; c’était le chef des collecteurs d’impôts et il était riche.
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Il cherchait à voir qui était Jésus, mais comme il était de petite taille, il ne pouvait pas y parvenir à cause de la foule.
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Il courut alors en avant et grimpa sur un arbre, un sycomore, pour voir Jésus qui devait passer par là.
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Quand il vit Jésus passer, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu ! »
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Les deux disciples de Jean entendirent ces paroles, et ils suivirent Jésus.
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Jésus se retourna, il vit qu’ils le suivaient et leur demanda : « Que cherchez-vous ? » Ils lui dirent : « Où demeures-tu, Rabbi ? » – Ce mot signifie « Maître ». –
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Il leur répondit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc et virent où il demeurait, et ils passèrent le reste de ce jour avec lui. Il était alors environ quatre heures de l’après-midi.
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Le lendemain, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il rencontra Philippe et lui dit : « Suis-moi ! »
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– Philippe était de Bethsaïda, la localité d’où provenaient aussi André et Pierre. –
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Ensuite, Philippe rencontra Nathanaël et lui dit : « Nous avons trouvé celui dont Moïse a parlé dans le livre de la Loi et dont les prophètes aussi ont parlé. C’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. »
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Nathanaël lui dit : « Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? » Philippe lui répondit : « Viens, et tu verras. »
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Quand Jésus vit Nathanaël s’approcher de lui, il dit à son sujet : « Voici un véritable Israélite ; il n’y a rien de faux en lui. »
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Jésus regarda et vit qu’une grande foule venait à lui ; il demanda donc à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour leur donner à manger à tous ? »
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– Il disait cela pour mettre Philippe à l’épreuve, car il savait déjà ce qu’il allait faire. –
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Philippe lui répondit : « Même avec deux cents pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d’eux en reçoive un petit morceau. »
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Oui, voici ce que veut mon Père : que tous ceux qui voient le Fils et croient en lui aient la vie éternelle et que je les relève de la mort au dernier jour. »
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Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père et nous serons satisfaits. »
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Jésus lui répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas encore, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Pourquoi donc dis-tu : “Montre-nous le Père” ?
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En effet, je vous l’affirme, le Christ est devenu le serviteur des Juifs pour accomplir les promesses que Dieu a faites à leurs ancêtres et montrer ainsi que Dieu est fidèle.
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Il est venu aussi afin que les non-Juifs louent Dieu pour sa bonté, comme le déclare l’Écriture : « C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, et je chanterai en ton honneur. »
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Elle déclare aussi : « Nations, réjouissez-vous avec le peuple du Seigneur ! »
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Et encore : « Glorifiez le Seigneur, vous toutes les nations, chantez ses louanges, vous tous les peuples ! »
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Ésaïe dit aussi : « Le descendant de Jessé viendra, il se lèvera pour gouverner les nations, et elles mettront leur espoir en lui. »
Leur désir était de voir Jésus, de faire sa connaissance, de l'entendre, ils ne demandaient pas seulement que Philippe le leur montrât de loin (Weiss), car en ce cas la conduite hésitante de Philippe ne s'expliquerait pas. Ce désir leur était sans doute inspiré par des espérances messianiques et par tout ce qu'ils apprenaient de Jésus à Jérusalem.
Peut-être avaient-ils été témoins des hommages que le peuple lui rendait. (verset 12 et. suivants) Ils s'adressent donc respectueusement (Seigneur) à Philippe, qui était de Bethsaïda en Galilée.
On a conclu de cette mention expresse du lieu d'origine de Philippe que ces Grecs habitaient eux-mêmes la Galilée. Cette province contenait un grand nombre de païens.
- L'évangéliste ne nous dit pas où se passa cette scène qui fut l'occasion des paroles profondes que Jésus va prononcer. Ce fut probablement dans quelque parvis extérieur du temple. Mais ce qu'il y a de remarquable, c'est que, tandis que Jean passe sous silence tous les grands enseignements du Sauveur durant cette dernière semaine de sa vie, parce qu'il les suppose connus par les autres évangiles, il recueille avec soin le récit qui va suivre. Il attache une importance d'autant plus grande à cette scène que Jésus y parle en termes émouvants de sa mort, dont il éprouve déjà toutes les tristesses. Ce récit nous prépare à l'agonie de Gethsémané, que Jean ne se propose pas de redire après les autres évangélistes.