Nous sommes tous invités à bénéficier des bénédictions
qu'apporte le salut. En Christ, nous avons la plénitude en
toutes choses, pour chacun comme pour tous !Ceux qui sont satisfaits par ce qu'offre le monde, n'éprouvent
nul besoin, ni soif de Christ. Ils sont sans inquiétude quant à
leur âme : quand Dieu, par contre, manifeste Sa Grâce, Il
provoque alors cette soif, étant tout à fait capable de
l'étancher spirituellement !
Venez à Christ, Il est le « Rocher fendu », d'où jaillit la
« source d'eaux vives ». Acceptez les saintes Ordonnances,
elles ne sont « qu'allégresse » dans la cité de notre Dieu.
Venez aux eaux de la vie, celles qui guérissent
Apocalypse 22:17.
Tel est l'appel de notre Sauveur, Jean 7:37. Venez et
achetez : saisissez à pleines mains la Grâce de l'évangile !
Venez, et mangez : soyez rassasiés !
Le monde nous déçoit souvent : nous nous fixons des objectifs
ici-bas, et bien souvent nous sommes désappointés ; mais Christ
surpasse toutes nos espérances ! Nous venons à Lui, et nous
trouvons du « vin » et du « lait » (verset \\#55:1\\*). Il est
impossible de tarifier les cadeaux qui nous sont offerts : ils
n'ont pas de prix. En fait, ils sont déjà payés, car Christ les
a achetés au prix fort, avec Son propre sang,
1Pierre 1:19.
Nos désirs spirituels peuvent être sans limites, et nous
n'avons rien à payer ; si Christ et les pensées célestes sont
en nous, nous ne serons jamais « endettés », nous serons au
contraire libérés par la Grâce.
Écoutons sérieusement cet appel ; écartons toute arrogance qui
pourrait rester dans notre cœur ; il faut non seulement nous
approcher de Jésus, mais aussi accepter les commandements
divins. Toutes les richesses et les plaisirs de ce monde ne
sauraient apporter un réconfort durable à l'âme. Ils ne peuvent
même pas satisfaire les appétits du corps ! Tout est vanité !
Que les divers déboires que nous pouvons rencontrer ici-bas
puissent nous mener finalement à Christ, ne cherchant toute
satisfaction qu'en Lui. Nous pourrons, alors, et pas avant,
trouver le repos pour notre âme. Suivez l'appel de ce texte, et
votre âme vivra ! Remarquez avec quelle facilité d'accès, le
bonheur vous est offert !
Par les « Grâces assurées » à David, (verset \\#55:3\\*), nous
pouvons discerner le Messie. Toutes les Grâces divines sont
conformes aux promesses faites par Dieu ; c'est Lui qui les a
faites, elles sont inhérentes à Sa Personne, et par Sa main,
elles nous sont accordées. Nous ne pouvons de nous même trouver
les « eaux », (verset \\#55:1\\*), mais Christ est notre
Conducteur, notre leader, capable de nous montrer comment
emprunter le « Chemin ». Notre part consiste à Lui obéir, et à
Le suivre. Nul ne peut venir au Père, que par Lui. Il est le
« Saint d'Israël », fidèle à Ses promesses ; L'Éternel a promis
de glorifier Christ, en Lui donnant les païens comme
« héritage ».
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
Dans ce cas, les mots : il cria et dit, sont destinés à faire vivement sentir combien Jésus avait hautement et publiquement proclamé la vérité sur sa mission divine et sur le malheur de ceux ; qui la rejetaient.
C'est, en effet, sur ce point capital que l'évangéliste insiste dans ce résumé, qui ne renferme que des paroles réellement prononcées par le Seigneur. Telle est, sur ce morceau qui termine notre chapitre, l'opinion de Lücke, Tholuck, Olshausen, Meyer, Ewald, Ebrard, Astié. MM. Luthardt Weiss, Schlatter, Godet.
D'autres exégètes, Calvin, Bengel, Hengstenberg, pensent que Jésus prononça réellement encore ce discours avant de se séparer des Juifs. Cette idée s'accorde difficilement avec la déclaration du verset 36.
En discernant que Jésus est la « gloire » du Père, nous apprenons à Lui obéir, à L'aimer et à nous confier en Lui. En tournant chaque jour notre regard vers Lui, Celui qui est venu en tant que Lumière du monde, nous sommes de plus en plus libérés des « ténèbres » de l'ignorance, de l'erreur, du péché, et de la misère ; nous apprenons que le désir de Dieu, notre Sauveur, est de nous faire acquérir la vie éternelle.
Mais Sa Parole « scellera » la condamnation de tous ceux qui la méprisent, ou négligent de l’acquérir...