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Jean 3.11

En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage.
ἀμὴν ἀμὴν λέγω σοι ὅτι ὃ οἴδαμεν λαλοῦμεν καὶ ὃ ἑωράκαμεν μαρτυροῦμεν, καὶ τὴν μαρτυρίαν ἡμῶν οὐ λαμβάνετε.
Je te le dis, c’est la vérité, nous parlons de ce que nous savons. Nous sommes témoins des choses que nous avons vues, mais vous n’acceptez pas notre témoignage.
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      Esaïe 50

      Esaïe 53

      1

      La Personne, (Esaïe 53:1-3)
      Les souffrances, (Esaïe 53:4-9)
      L'humiliation et la glorification de Christ, sont décrites avec précision ; les bénédictions résultant de Sa mort. (Esaïe 53:10-12)

      On ne trouve nulle part ailleurs, dans tout l'Ancien Testament, une prophétie aussi claire et complète, relative aux souffrances de Christ et à Son entrée en Gloire. Mais aujourd'hui, bien peu discernent, ou reconnaissent cette Puissance divine, si bien décrite dans la Parole. Le plus authentique et important message du salut des pécheurs, par l'intermédiaire du Fils de Dieu, est toujours méprisé. La condition misérable à laquelle Il s'est soumis, ainsi que Son humble aspect ici-bas, n'étaient pas « conformes » aux idées que les Juifs se faisaient du Messie. Ils s'attendaient à Le voir arriver en grand apparat ; au lieu de cela, Il grandit comme une « simple plante », silencieusement, sans manifestation particulière. Il n'avait rien de la Gloire que l'on supposait contempler en Le rencontrant. Sa vie entière fut l'objet, non seulement, d'une grande humilité extérieure, mais également de souffrance. Ayant été fait « péché » pour nous, Il a subi à notre place, la sentence que nous méritions. Les cœurs charnels ne voient rien dans le Seigneur Jésus qui puisse susciter un quelconque intérêt !

      Hélas, encore de nos jours, combien Il est souvent méprisé par les Siens, et rejeté quant à Sa doctrine et Son autorité !

      Esaïe 55

      Esaïe 65

      Matthieu 11

      Matthieu 23

      Luc 10

      Jean 1

      Jean 3

      Jean 5

      39 Les Juifs considéraient que la vie éternelle leur était révélée par les Écritures, et qu'ils la possédaient, parce qu'ils avaient la Parole de Dieu entre leurs mains.

      Jésus les invite à fouiller les Écritures avec plus d'assiduité et d'attention : « vous sondez les Écritures parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle ». Le Juifs sondaient en effet les Écritures, mais uniquement pour se glorifier personnellement...

      Il est possible de constater que certaines personnes ont une grande connaissance des Écritures, tout en étant cependant étrangères à la puissance de ces Dernières. On peut interpréter le message du Seigneur, « sondez les Écritures » sous la forme d'un appel : « vous déclarez recevoir et croire l'Écriture, qu'Elle en soit juge » ! Il est également commandé aux chrétiens, de sonder les Écritures : ils doivent non seulement les lire ou les entendre, mais ils doivent en plus les sonder, ce qui doit dénoter une certaine assiduité dans leur examen et leur étude.

      Nous devons sonder les Écritures avec une certaine « perspective céleste », un but final : « parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle ». Nous devons sonder les Écritures pour Christ : Il est en effet le Chemin nouveau et vivant qui conduit à cette fin.

      Au témoignage de Christ envers les Juifs, s’ajoutent des reproches pour leur incrédulité et leur méchanceté, ainsi que leur négligence, quant à la doctrine céleste. Il leur reproche également leur manque d'amour pour Dieu.

      Seules les âmes contrites peuvent avoir la vie en Jésus-Christ. Nombreux sont ceux qui professent hautement leur piété et qui, cependant, manquent d'amour pour Dieu, et négligent la Personne de Christ, en méprisant Ses commandements. L'amour que nous éprouvons pour Dieu doit être vivant, actif en notre cœur : il sera alors accepté.

      Les Juifs sous-estimèrent Christ, ils le tournèrent en dérision, s’admirant et se surestimant eux-mêmes. Comment de telles personnes peuvent-elles croire, quand elles acclament les hommes et en font leurs idoles ?

      Alors que Christ et Ses disciples sont seuls dignes d’être suivis, comment les orgueilleux peuvent-ils croire, quand ils n’ont de plus grande ambition que d’étaler leur apparente bonne conduite ?

      Jean 7

      Jean 8

      Jean 12

      37 Observons dans ce texte comment accéder à la conversion : les pécheurs sont conduits à découvrir la réalité du Royaume de Dieu, et en avoir une réelle connaissance. Ils doivent se convertir et se détourner vraiment du péché, pour se tourner vers Christ, Celui qui leur assurera le Bonheur. Dieu les « guérira », Il les justifiera et les sanctifiera ; Il pardonnera leurs péchés, qui sont de véritables blessures, Il « oubliera »a leurs corruptions, leurs « maladies spirituelles » cachées.

      Remarquons à quel point le monde use de son pouvoir pour étouffer les convictions personnelles, les approbations ou la censure des hommes. Quand on se laisse séduire par les vains discours et les « merveilleuses » promesses de ce monde, l’homme devient hypocrite face à la religion et à son enseignement ; cette séduction méprisable fera rejeter toute forme de piété par ceux qui seront piégés, tout en les plongeant en pleine disgrâce spirituelle.

      Jean 14

      Actes 22

      Actes 28

      23 Paul voulait persuader les Juifs de la véracité de tout ce qui concernait Jésus. Certains étaient « travaillés » par la Parole, alors que d'autres restaient endurcis dans leur refus de croire ; certains admiraient cette Lumière spirituelle, alors que d'autres fermaient leurs yeux. Le même genre de réaction a toujours existé lorsque l'Évangile a été prêché...

      Paul se sépara alors de ces Juifs, observant que le Saint-Esprit avait bien décrit leur incrédulité. Tous ceux qui entendent l'Évangile sans y porter une sérieuse attention, devraient trembler devant la ruine spirituelle qui les guette ; en effet, qui pourra les « guérir du péché », si Dieu n’intervient ?

      Ces Juifs eurent ensuite beaucoup de discussions entre eux. De nombreuses personnes font de grands raisonnements, tout en restant néanmoins dans l’erreur. Elles sont parfois en désaccord avec leur entourage, mais ne veulent pas cependant céder à l’évidence de la Vérité. En fait, elles ne peuvent être convaincues par le message de l’Évangile qu’elles entendent, sans que la Grâce de Dieu n’ouvre leur esprit.

      Si nous pouvons éprouver de la tristesse devant l’attitude de tels contempteurs, nous devons néanmoins nous réjouir que le salut de Dieu soit envoyé à d'autres, qui eux, le recevront ! Si nous faisons partie de cette dernière catégorie, nous devons être reconnaissants envers Celui qui nous a apporté ce salut.

      L'apôtre est resté fidèle à son principe faire connaître et ne prêcher rien d'autre que Christ, Christ crucifié. Les chrétiens qui sont tentés de s'écarter de leur « devoir », doivent reconsidérer leur situation en se posant ces questions : ma nouvelle orientation concerne-t-elle le Seigneur Jésus ? Que va-t-elle réellement m’apporter, quels en seront les impacts dans ma marche spirituelle avec Lui ?

      Paul n'a pas vanté ses propres mérites, mais il a prêché Christ, sans éprouver aucune honte pour l'Évangile. Bien que l’opportunité de son témoignage ait été relativement courte, il put prêcher sans être dérangé. Même si cette « ouverture spirituelle », (son témoignage), fut éphémère, personne ne put la fermer ; pour beaucoup ce fut une prédication efficace, puisqu'il est dit qu'il y avait des saints, même dans la maison de César, Philippiens 4:22.

      Nous apprenons aussi dans Philippiens 1:13, comment la Providence divine dirigea, par l’emprisonnement de Paul, la diffusion de l'Évangile. Non seulement les Romains, mais toute l'église de Christ encore aujourd’hui, même dans les endroits les plus reculés du globe, ont une véritable raison de bénir le Seigneur, pour le fait que Paul, au plus fort de sa maturité et de son expérience spirituelle, ait été détenu prisonnier et qu’il ait pu ainsi annoncer l’Évangile. C'était de sa prison, de sa main probablement enchaînée à celle du soldat qui le gardait, que l'apôtre écrivit ses épîtres aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, et peut-être aux Hébreux ; ces lettres témoignaient peut-être plus que toutes les autres, de l'amour chrétien dont son cœur débordait, et l'expérience spirituelle qui animait son âme.

      Le croyant du temps présent peut ressentir éventuellement moins de joie céleste que l'apôtre Paul, mais chaque partisan du Sauveur est également sûr de pouvoir jouir jusqu’au terme de sa vie, de la sécurité et de la paix spirituelles. Cherchons à vivre de plus en plus dans l'Amour du Sauveur ; œuvrons de façon à Le glorifier dans tous nos faits et gestes ; nous serons alors avec certitude, par Sa force et dès à présent, parmi le nombre des « vainqueurs » ; par Sa Miséricorde et Sa Grâce, nous serons bientôt dans la compagnie bénie de ceux qui seront assis auprès de Christ sur Son trône ; Il est Lui-même vainqueur et est assis sur le trône de Son Père, à la droite de Dieu, pour l'éternité !

      2 Corinthiens 4

      1 Jean 1

      1

      Les épîtres de Jean sont un exposé sur les principes du Christianisme, tant en termes de doctrine, comme de pratique. Le but est de réfuter et de mettre en garde les croyants contre les pratiques et les principes erronés et profanes, en particulier : vouloir nier la Divinité de Christ, ainsi que Ses souffrances et Sa mort, en tant que sacrifice d'expiation ; l’apôtre met en garde le lecteur contre ce prétexte que les croyants, étant sauvés par grâce, ne sont plus obligés d'obéir aux commandements de la Parole.

      Cette épître invite aussi tous ceux qui professent connaître Dieu, à entretenir une communion spirituelle avec ce Dernier, à croire en Lui, à marcher dans la sainteté, à s’écarter du péché, en montrant qu'une profession de foi « extérieure » n'est rien, sans les évidences d'une vie et d'une conduite pieuses. Elle aide également à cheminer plus loin : elle incite les véritables chrétiens à entretenir une communion avec Dieu et avec le Seigneur Jésus-Christ, en ayant de la constance dans une foi véritable, en toute pureté de vie.

      * L'apôtre adresse son épître aux croyants, avec des témoignages se référant à Christ, pour promouvoir leur bonheur et leur joie. (1 Jean 1:1-4) Il montre la nécessité de garder une vie de sainteté, pour avoir la communion avec Dieu. (1 Jean 1:5-10)

      1 Jean 1:1-4 « Ce qui était dès le commencement », cette Excellence non créée, éternelle, étant l’égale du Père, et qui parut un jour sous une nature humaine, pour le salut de pécheurs, est Christ, le grand sujet développé par l'apôtre, à l’intention de ses frères.

      Les apôtres ont connu Jésus et ont été témoins de Sa sagesse et de Sa sainteté ; ils ont constaté Ses miracles, Son amour et Sa miséricorde, pendant Ses quelques années passées ici-bas, jusqu'à ce qu'Il soit crucifié, pour les pécheurs, puis ressuscité des morts. Les disciples ont ensuite « touché » leur Maître, pour avoir la preuve totale de Sa résurrection.

      Christ, cette Personne divine, la Parole de vie, la Parole de Dieu, a paru sous une forme humaine, pour pouvoir devenir l'Auteur de la vie éternelle de toute l'humanité, par la rédemption de Son sang, et l'influence de son Esprit, capable de créer une nouvelle créature.

      Les apôtres ont témoigné de ce qu'ils avaient vu et entendu, afin que les croyants puissent partager leurs consolations et leurs avantages spirituels éternels. Ces derniers avaient ainsi un libre accès à Dieu le Père. Ils avaient une expérience heureuse de la Vérité dans leur âme, montrant ainsi l’excellence de leur vie spirituelle. Cette communion des croyants, avec le Père et le Fils, est initialisée et entretenue par l’influence du Saint-Esprit.

      Les bienfaits que Christ accorde ne sont pas comme les vaines possessions de ce monde, n’occasionnant que jalousies ; la joie et le bonheur d’être en communion avec Dieu sont suffisants pour que tous puissent en bénéficier. Tous ceux qui peuvent annoncer leur réelle communion avec le Père, désireront amener les autres à participer à la même bénédiction !

      1 Jean 5

      6 Nous sommes souillés intérieurement et extérieurement, par le pouvoir et la pollution du péché, inhérents à notre propre nature.

      Pour assurer notre purification, nous pouvons être lavés en Jésus-Christ, par la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit.

      Certains pensent que nous avons dans ce texte deux sacrements : en premier lieu, le baptême d'eau, en tant que signe extérieur de notre régénération et de purification du péché par le Saint-Esprit ; et en second lieu, la Sainte Cène, en tant que signe extérieur de l'effusion du sang de Christ, et de notre réception par la foi, du pardon et de la justification. Ces deux moyens de purification étaient représentés dans l’Ancien Testament par les sacrifices et les diverses purifications.

      L’eau et le sang mentionnés dans ce texte, incluent tout ce qui est essentiel à notre salut. Par l'eau, notre âme est lavée et purifiée, en vue de notre départ vers le ciel et l'habitation des saints, dans la lumière. Par le sang, nous sommes justifiés, réconciliés, et présentés comme « justes » devant Dieu. Par le sang, la malédiction de la loi est satisfaite, l'Esprit purificateur est obtenu pour la purification interne de notre nature. L'eau et le sang, ont coulé du côté du Rédempteur sacrifié. Christ a aimé l'église, et S'est donné pour elle, afin de pouvoir la sanctifier et l'assainir, par « l'eau » de Sa parole, et pour que l’assemblée puisse se présenter à Lui dans un état glorieux, Eph 5:25-27.

      Tout cela a été réalisé par l'Esprit de Dieu, selon la déclaration du Sauveur. Il est l'Esprit de Dieu, et il ne peut pas mentir.

      Trois personnes ont donné leur témoignage, concernant ces doctrines, relatives à la personne et au salut de Christ : 1) Le Père, à maintes reprises, a déclaré, par une voix provenant du ciel, que Jésus est son Fils bien-aimé. 2) La Parole a déclaré également que le Père et le Fils sont « Un », et que quiconque a vu le Fils, a vu le Père. 3) Enfin, le Saint-Esprit, celui qui est descendu du ciel et s'est « posé » sur Christ, lors de Son baptême ; l’Esprit à également porté témoignage sur Lui, par tous les prophètes : Il a témoigné sur Sa résurrection et Son rôle de Médiateur et en accordant également aux apôtres, des pouvoirs miraculeux.

      Mais que ces faits soient relatés ou non, la doctrine de la Trinité est toujours solide et véridique. Dans l’enseignement fourni par les apôtres, en ce qui concerne la personne et le salut de Christ, nous disposons de trois témoignages : 1) Celui du Saint-Esprit : nous venons dans le monde avec un esprit corrompu, des dispositions charnelles et une certaine inimitié contre Dieu. Cette triste réalité est écartée par la régénération et la nouvelle naissance de l’âme, par le Saint-Esprit : c’est un témoignage au Sauveur ! 2) Celui de l'eau : ceci expose avec force la pureté du Sauveur et Son pouvoir purificateur. Cette pureté réelle et active, ainsi que la sainteté de Ses disciples, sont représentées par le baptême. 3) Celui du sang versé à la croix : Il a coulé pour notre rançon, et témoigne de la mort de Jésus-Christ ; ce sang a mis fin aux sacrifices de l'Ancien Testament. Les bienfaits procurés par son sang prouvent que Christ est bien le Sauveur du monde.

      Il n'est pas étonnant que celui qui rejette une telle évidence soit jugé en tant que blasphémateur de l'Esprit de Dieu. Ces trois témoignages existent dans un seul et même but et s'accordent en tous points !

      9 Aucune attitude n’est plus absurde que celle de douter de la véracité du Christianisme, poussant certains, pour leur devenir ici-bas, à se fonder prioritairement sur le raisonnement humain, ne cherchant aucunement à dissuader tous ceux qui voudraient s’écarter de cette voie d’erreur.

      Le véritable chrétien reconnaît sa culpabilité, sa misère et son besoin de recourir à un Sauveur. Il discerne l'intérêt de se fier à ce Dernier pour tout ce qui concerne ses besoins spirituels, en toutes circonstances. L’enfant de Dieu trouve et ressent la puissance de la Parole et de la doctrine de Christ, humiliant, guérissant, ranimant, et réconfortant son âme. Il acquiert une nouvelle disposition d’esprit, de nouvelles joies, il n'est plus l'homme qu'il était auparavant.

      Le croyant reste cependant encore en conflit avec lui-même, avec le péché, la chair, le monde, et les pouvoirs maléfiques, mais il trouve en Christ, une telle force de foi, qu'il peut vaincre le monde, et se diriger spirituellement vers le ciel. Telle est la promesse pour celui qui croit en l'Évangile : il a cette force spirituelle en lui-même, qui éloigne de son âme toute trace de doute, même s’il traverse parfois des heures de ténèbres ou de conflit ; on ne peut pas le déstabiliser sur l’authenticité de sa foi, ni sur les principales vérités de l'Évangile.

      Le péché d’incrédulité est vraiment terrible : il désigne Dieu menteur, car il pousse à ne pas croire à ce qu'Il annonce, au sujet de Son Fils. Il est vain pour un homme de faire croire qu'il fait confiance au témoignage du Seigneur, alors qu’en fait, il Le repousse... Celui qui refuse de se fier à Christ et de l'honorer, en tant que Fils de Dieu, méprise la souveraineté de notre Sauveur : il refuse alors de se soumettre à Son enseignement, de compter sur Son expiation et Son intercession, en tant que Souverain sacrificateur, il ne veut pas se soumettre au Roi des rois ; une telle âme est alors « morte au péché », elle demeure sous la condamnation ; toute moralité, érudition, ou autres formes de doctrine, ne lui seront alors d'aucune utilité...

      Apocalypse 1

      Apocalypse 3

      14 Laodicée était la dernière et la plus fautive des sept églises d'Asie. Dans ce texte, notre Seigneur Jésus se nomme lui-même « l'Amen », Celui qui est immuable et qui accomplit inéluctablement Ses desseins et Ses promesses. Christ attend des hommes qu'ils soient également immuables quant à leur conduite : combien de professeurs de la doctrine de l'évangile sont en effet ni froids, ni bouillants ; parfois, peut-être, restent-ils indifférents, face aux affaires importantes, et cependant, ardents et fervents dans les moindres !

      Une sévère punition est prononcée à l’encontre de cette église : ses membres donnent une fausse opinion de la chrétienté, laissant penser qu’il s’agit d’une religion profane ; par ce témoignage, certains pourraient conclure que le christianisme ne peut offrir de réelle satisfaction, sinon ses dirigeants n'auraient pas été si intransigeants, ou si prompts à rechercher le plaisir ou le bonheur dans le monde.

      L'autosuffisance est une des causes de cette tiédeur et de cette inconsistance de la religion : « parce que tu dis ». Quelle différence entre l’opinion de ces chrétiens sur eux-mêmes, et ce que pensait Christ à leur égard !

      Combien devrions-nous être prudents, afin de ne pas « abuser » notre âme ! En enfer, beaucoup de personnes pensaient être pourtant bien avancées sur le chemin du ciel... Implorons Dieu pour que nous ne puissions pas être séduits ni trompés par nous-mêmes ! Ceux qui enseignent la religion tombent facilement dans l'orgueil, devenant par là même charnels et conformistes.

      Dans cette église de Laodicée, les dirigeants étaient vraiment dans un état misérable : ils étaient pauvres, vraiment pauvres, alors qu'ils pensaient être riches ! Ils étaient incapables de discerner leur propre état, ni leur chemin, ni le danger qu’il pouvait encourir, cependant ils pensaient « voir ». Ils n'étaient pas parés de la justification, ni de la sanctification : ils étaient exposés au péché et à la honte ; leurs « haillons » les souillaient. Ils étaient pratiquement nus, sans maison ni abri, parce qu'ils étaient « sans Dieu », le Seul qui puisse donner repos et sécurité à l'âme.

      Christ donna une bonne recommandation à ces chrétiens coupables : heureux ceux qui suivent ce conseil, car tous les autres périront dans leurs péchés. Christ leur permet de savoir où se trouvent les vraies richesses, et comment ils peuvent les posséder. En fait, dans cette église, certaines valeurs, non capitales, devaient être abandonnées, afin de « faire place » aux véritables richesses : elle devait renoncer au péché et à sa confiance en elle-même, afin de pouvoir être remplie du « trésor caché » de Christ. Elle devait recevoir de ce Dernier, le vêtement blanc qu'Il avait acheté et qu'Il tenait à sa disposition, Sa propre Justice pour la justification, et Ses vêtements de sainteté pour la sanctification. L’assemblée de Laodicée devait se référer à la Parole de Dieu et à l’Esprit, afin que ses yeux puissent s’ouvrir et discerner le chemin qu’elle devait emprunter, et la fin qui lui était réservée.

      Examinons-nous nous-mêmes, selon la Parole de Dieu, et prions avec ferveur pour connaître l'enseignement du Saint-Esprit, afin que disparaissent notre fierté, nos préjugés, et nos convoitises du monde. Les pécheurs doivent prendre les réprimandes de la Parole de Dieu et Sa verge, comme les signes révélateurs de Son amour envers nos âmes.

      Christ se tient à la porte : Il frappe, par les bienfaits de Sa Providence, par les avertissements et l'enseignement de Sa Parole, et par l’influence de Son Esprit. Christ, dans Sa Grâce, se tient à la « porte » du cœur des pécheurs, par Sa Parole et Son Esprit. Ceux qui Lui ouvrent auront le bonheur de pouvoir jouir de Sa présence. Si ce qu'Il trouve chez cette âme, ne peut constituer qu'un maigre repas, ce qu'Il apporte, en revanche, sera l’objet d’un riche festin ! Le Seigneur apportera la fraîcheur de Sa Grâce et de Sa Consolation.

      Dans la conclusion de cette lettre à Laodicée, nous trouvons une promesse pour le croyant, celui qui est « vainqueur ». Christ subit Lui-même des tentations et des conflits : Il les a tous vaincus, devenant ainsi plus qu'un Conquérant ! Ceux qui sont rendus semblables à Christ, dans Ses épreuves, seront rendus semblables à Lui, en Gloire !

      Le chapitre se termine par un appel à la vigilance : ces différents conseils, convenant parfaitement aux églises auxquelles ils ont été adressés, sont très instructifs pour nous tous !

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