Nous pouvons prendre personnellement compte, de ce dont les
prêtres sont accusés dans ce texteNotre relation avec Dieu, notre Père et notre Maître, nous incite
véritablement à Le craindre et à L'honorer. Les enfants d’Israël étaient
vraiment méprisants à l’égard des avertissements divins, et se moquaient
des réprimandes de l’Éternel. Les pécheurs courent à leur ruine en
tentant de se disculper par tous les moyens possibles, face à leur
condamnation.
Ceux qui vivent sans mettre en pratique leur piété, sans craindre le
Seigneur et qui L’abandonnent graduellement sans s’inquiéter, ceux là
semblent annoncer que « la table de l'Éternel est méprisable. »
Les enfants d’Israël, par leurs diverses pratiques, méprisaient le Nom
de Dieu. Il est évident qu'ils ne comprenaient pas réellement la
signification des sacrifices, en tant « qu’image » de la venue de
l'Agneau de Dieu, sans défaut, qui devait venir ici-bas pour être
sacrifié sur la croix ; ils lésinaient sur les dépenses relatives à ces
sacrifices, qu'ils pensaient inutiles, puisqu'elles ne leur rapportaient
aucun profit !
Si nous simulons notre adoration pour Dieu, sans en éprouver réellement
toute la profondeur, nous apportons « une bête aveugle » pour être
sacrifiée (verset huit ;) si nous adorons le Seigneur avec négligence,
si nous sommes froids de cœur ou sans ferveur, nous offrons « une bête
boiteuse et malade » (verset huit ;) si nous laissons de vaines pensées
nous distraire, nous offrons au Seigneur ce qui est dérobé. Toutes ces
offrandes ont vaines. N'est-ce pas un grand affront que nous adressons à
Dieu, et un grand tort que nous faisons à notre âme ? Pour que nos
offrandes spirituelles soient agréées auprès de Dieu, il ne suffit
pas de tenter pratiquer le bien, mais de le faire convenablement, « pour
le Seigneur, », dans un but louable. Les bénédictions constantes de Dieu
risquent parfois de nous « endormir spirituellement », ou de nous rendre
paresseux vis à vis de Son service.
Notre adoration spirituelle doit être fervente. Notre « encens », qui
représente la prière et la louange, doit être offert au Nom du Seigneur
Cela doit être une « offrande » pure. « Mais l’heure vient, et elle est
déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en
vérité, » (Jean 4:23)*.
Nous pouvons dépendre de la Miséricorde divine pour le pardon de nos
iniquités, mais pas de l'indulgence du Seigneur, quant à nos péchés à
venir. Si nous manifestons un esprit de bonne volonté pour nous
rapprocher du Seigneur, nous serons acceptés, même si nous sommes encore
imparfaits ; mais si nous nous approchons de Lui, avec un esprit
hypocrite et trompeur, nous servons en fait Satan et toutes ses
convoitises : attendons-nous, en conséquence, à subir toutes sortes de
malédictions...
De nos jours, beaucoup de personnes hélas, profanent, de différentes
façons, le Nom du Seigneur : elles polluent « Sa table » et montrent un
réel mépris envers l’adoration qu’elles sont censées Lui apporter...
*Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.