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LĂ©vitique 9

    • 1

      1 Ă  7 Introduction.

      Il y a double convocation : celle d'Aaron et de ses fils, qui étaient dans le parvis (8.33), et celle des Anciens, comme représentants du peuple (8.3). Moïse transmet les ordres de Dieu aux premiers et par ceux-ci aux seconds.

      2

      Ordres relatifs aux sacrifices pour Aaron et les sacrificateurs.

      Un jeune veau : non plus un taureau, comme précédemment (8.14) ; car la propitiation essentielle est accomplie ; mais une victime rappelant pourtant le péché dont les sacrificateurs eux-mêmes ne cessent d'être entachés, et la nécessité toujours nouvelle de l'expiation au moment de s'approcher du Dieu saint. Dans les cultes païens, tout tendait à relever l'ordre sacerdotal et à faire passer la barrière entre lui et le peuple. Dans le culte israélite, le sacerdoce est confondu avec le peuple dans une humiliation commune ; Dieu seul apparaît comme saint.

      Comme c'est ici le seul cas où le veau serve de victime pour le péché, on a pensé, mais probablement sans raison, que cet ordre faisait allusion au péché du veau d'or, dont Aaron portait en partie la responsabilité.

      Un bélier : comme dans les jours précédents (8.18).

      3

      3 Ă  6 Ordres relatifs aux sacrifices pour le peuple.

      Aux fils dIsraël : aux Anciens et, en leur personne, à tout le peuple. C'étaient eux qui devaient fournir les victimes pour cette seconde série de sacrifices.

      Un bouc : c'est la victime prescrite pour les sacrifices pour le péché offerts en faveur du peuple (4.23).

      Un veau et un agneau : deux victimes pour l'holocauste, qui pourtant n'est pas considérable, en comparaison des holocaustes offerts par le peuple dans de grands jours de fête (Nombres 28.11 ; 29.2). C'est que ce jour n'a point le caractère d'un jour de réjouissance ; c'est pourquoi aussi (verset 4) le sacrifice d'actions de grâces ne se compose que d'un taureau et d'un bélier. Mais si les victimes sont peu abondantes, ces sacrifices n'en forment pas moins un cycle complet et constituent ainsi le culte plénier destiné à préparer l'éclatante manifestation du bon plaisir de l'Eternel qui doit le couronner (verset 6).

      L'Eternel vous apparaîtra : voir versets 23 et 24.

      7

      Bien que dûment installé, Aaron ne fait rien par lui-même ; il attend l'ordre de Moïse. Les Anciens doivent ainsi recevoir l'impression qu'il ne s'est pas arrogé lui-même les fonctions qu'il remplit.

      Pour toi et pour le peuple. A proprement parler, ce premier sacrifice ne concerne qu'Aaron lui-même et sa maison. Mais le sacerdoce d'Aaron est au service du peuple, et la propitiation accomplie pour lui-même est la condition de l'efficacité de la propitiation qu'il doit accomplir pour le peuple.

      Présente aussi l'offrande du peuple. Ces mots se rapportent à la seconde série de sacrifices, offerts directement pour le peuple.

      8

      8 à 11 Le sacrifice pour le péché en faveur d'Aaron et de ses fils.

      Aaron procède comme l'a fait Moïse 8.14-17. L'imposition des mains est passée sous silence ; elle s'entend d'elle-même.

      9

      Il répandit le sang. Il semble, d'après 4.5-7, que le sang aurait dû être porté dans le sanctuaire pour servir à oindre les cornes de l'autel d'or et être répandu au pied de cet autel, près du Lieu très saint ; car il ne s'agit pas du péché d'un simple particulier. Mais nous voyons (verset 22) que ce n'est que plus tard, après la fin de la cérémonie, que Moïse introduisit pour la première fois Aaron dans le sanctuaire. C'est la raison qui empêcha Aaron d'offrir cette fois le sang devant l'autel d'or.

      11

      La chair et la peau sont brûlées hors du camp, conformément à 4.12,21. Les sacrificateurs ne pouvaient manger une chair offerte pour leur propre péché.

      12

      12 Ă  14 L'holocauste pour Aaron et ses fils.

      Comparez 8.18-21

      Lui présentèrent, littéralement : lui firent passer le sang, c'est-à-dire le bassin même où il avait été recueilli ; car il s'agissait de le répandre immédiatement tout entier ; légère différence avec le verset 9.

      13

      Par pièces : morceau après morceau (1.6).

      14

      Les fit fumer. C'est le même acte de combustion que verset 13 : il se poursuit après que ces parties ont été nettoyées. il n'est pas question d'une oblation accompagnant l'holocauste des sacrificateurs, sans doute à cause de celle qui avait déjà accompagné l'holocauste journalier.

      15

      15 Ă  17 Sacrifices pour le peuple.

      Sacrifice pour le péché en faveur du peuple. Pour offrir ce sacrifice, il faut d'abord que la propitiation ait été faite pour les sacrificateurs eux-mêmes. Le sang n'est pas offert dans le Lieu saint, devant l'autel d'or, comme cela eût dû se faire d'après 4.16-18 ; c'est sans doute par la raison qui a été indiquée verset 9.

      16

      16 Ă  17 L'holocauste et l'oblation offerts pour le peuple (le veau et l'agneau du verset 3).

      Une poignée : voir 2.2 ; 6.15. Tout ce qu'il y avait de plus revenait aux sacrificateurs (10.12-13).

      L'holocauste du matin : l'holocauste perpétuel, qui avait été offert par Moïse durant la semaine de consécration. Ce matin-là, cet holocauste fut sans doute offert par Aaron, qui débuta par là dans l'exercice de ses fonctions.

      18

      18 à 21 Le sacrifice d'actions de grâces offert pour les sacrificateurs et pour le peuple réunis.

      19

      Sur les diverses parties de la victime indiquées, voir 3.3.

      Ce qui recouvre les entrailles : cette expression désigne les deux dernières pièces indiquées dans le verset cité.

      21

      Sur le terme balancer, voir Ă  7.30.

      Il n'est pas parlé non plus 10.12-15 d'une oblation ayant accompagné ce sacrifice d'après la prescription 7.12 et 8.26 ; peut-être par la raison indiquée verset 14.

      La cuisse droite, pour : les cuisses droites de chacune des deux victimes.

      22

      22 à 24 La bénédiction sacerdotale et la manifestation divine.

      Et le bénit. Ce culte d'inauguration terminé, Aaron prononce pour la première fois sur le peuple la bénédiction sacerdotale ; probablement celle dont la formule est donnée Nombres 6.22.

      Et il descendit : de l'autel, oĂą l'on montait par un terrassement en pente douce (Exode 20.26). Aaron s'Ă©tait tenu au haut de cette rampe ou sur le rebord qui entourait l'autel Ă  mi-hauteur.

      23

      Moïse et Aaron entrèrent. C'était la première fois qu'Aaron entrait dans le sanctuaire comme souverain sacrificateur. Il n'est pas dit, ainsi qu'on l'a pensé, qu'il y entra pour offrir l'encens. S'il en eût été ainsi, Moïse n'y serait pas entré avec lui. C'est comme si Aaron prenait possession, sous les auspices de Moïse, de la Demeure sainte où il va exercer désormais son sacerdoce. Et lorsqu'il en ressort sain et sauf, après cette première rencontre avec le Dieu qui habite invisiblement cette Demeure, le peuple peut comprendre qu'il a maintenant, en la personne d'Aaron, un médiateur agréé de Dieu et capable de s'approcher pour lui de cet Etre parfaitement saint.

      Ils bénirent. Ce n'est plus ici la bénédiction sacerdotale rituelle, comme au verset 22. Ce furent des allocutions et des prières spontanées, adressées successivement par les deux frères au peuple et à Dieu lui-même, analogues à la prière du roi Salomon dans une circonstance semblable (1Rois 8.54).

      La gloire de l'Eternel : sans doute un éclat extraordinaire, resplendissant tout à coup dans la nuée qui planait au-dessus du sanctuaire ; comparez Exode 16.10 ; Nombres 16.12.

      24

      Un feu sortit... et dévora. Déjà l'holocauste et les pièces des autres sacrifices brûlaient sur l'autel d'airain. Mais cette flamme céleste qui apparut tout à coup consuma en un instant toutes ces offrandes.

      Presque tous les anciens commentateurs chrétiens croient que ce fut ce feu céleste qui dut dès lors être entretenu sans interruption par les sacrificateurs (6.13). Les rabbins pensent même qu'il s'est conservé miraculeusement sur l'autel. Mais le feu brûlait déjà depuis longtemps tout naturellement (voir 9.17) et il résulte de 6.9-13 qu'il devait être entretenu par les moyens ordinaires. Cette manifestation était plutôt une sanction éclatante donnée par Dieu à tout le culte qui venait d'être inauguré. Il semble, en particulier, qu'en unissant le feu du ciel à celui qui brûlait déjà sur l'autel, Dieu voulût montrer qu'il envisageait celui-ci comme entièrement pur, malgré les souillures de ceux qui l'allumaient et l'entretenaient et de ceux pour qui il brûlait.

      Cette manifestation est le pendant et le complément de celle qui avait en lieu lors de l'inauguration du sanctuaire (Exode 40.34-35). Par celle-ci, Dieu avait montré qu'il acceptait le Tabernacle érigé par Moïse pour sa demeure et qu'il y habiterait désormais au milieu de son peuple. Par cette manifestation nouvelle, le jour de l'entrée en fonctions des sacrificateurs, il témoigne qu'il agrée le culte qui lui sera rendu dans le Tabernacle et le sacerdoce aaronitique qui en est chargé.

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