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Alors, la femme de Zébédée, la mère de *Jacques et de Jean, s’approcha de Jésus avec ses fils. Elle se prosterna devant lui pour lui demander une faveur.
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—Que désires-tu ? lui demanda-t-il.
Elle lui répondit :
—Voici mes deux fils. Promets-moi de faire siéger l’un à ta droite, l’autre à ta gauche, dans ton *royaume.
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Jésus leur répondit :
—Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ?
—Oui, lui répondirent-ils, nous le pouvons.
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Alors Jésus reprit :
—Vous boirez, en effet, ma coupe, mais quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de vous l’accorder. Ces places reviendront à ceux pour qui mon Père les a préparées.
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En entendant cela, les dix autres s’indignèrent contre les deux frères.
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Mais ils se taisaient car, durant le trajet, ils avaient discuté pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand.
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Ils répondirent :
—Accorde-nous de siéger l’un à ta droite et l’autre à ta gauche lorsque tu seras dans la gloire.
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Mais Jésus leur dit :
—Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous demandez ! Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, ou passer par le baptême que j’aurai à subir ?
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—Oui, lui répondirent-ils, nous le pouvons.
Alors Jésus reprit :
—Vous boirez en effet la coupe que je vais boire, et vous subirez le baptême par lequel je vais passer,
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mais quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de vous l’accorder : ces places reviendront à ceux pour qui elles ont été préparées.
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En entendant cela, les dix autres s’indignèrent contre Jacques et Jean.
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Il s’éleva entre eux une discussion : il s’agissait de savoir lequel était le plus grand parmi eux.
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— l’amour fraternel : soyez pleins d’affection les uns pour les autres ;
—l’estime mutuelle : faites passer les autres avant vous ;
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L’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour. Il n’est pas envieux, il ne cherche pas à se faire valoir, il ne s’enfle pas d’orgueil.
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Ne faites donc rien par esprit de rivalité, ou par un vain désir de vous mettre en avant ; au contraire, par humilité, considérez les autres comme plus importants que vous-mêmes ;
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et que chacun regarde, non ses propres qualités, mais celles des autres.
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Tendez à vivre ainsi entre vous, car c’est ce qui convient quand on est uni à Jésus-Christ.
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Prenez-vous pour des paroles en l’air ce que déclare l’Ecriture ? — Dieu ne tolère aucun rival de l’Esprit qu’il a fait habiter en nous,
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mais bien plus grande est la grâce qu’il nous accorde. — Voici donc ce que déclare l’Ecriture : Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux humbles.
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Vous de même, jeunes gens, soumettez-vous aux responsables de l’Eglise. Et vous tous, dans vos relations mutuelles, revêtez-vous d’humilité, car l’Ecriture déclare : Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux humbles.
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Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève au moment qu’il a fixé.
Ce n'était pas la première fois que les disciples étaient occupés de ces pensées d'orgueil et d'ambition. (Luc 9.46 ; Matthieu 18.1 ; Marc 9.35, voir les notes.)
La raison de la nouvelle contestation, qui s'éleva au moment où l'on se mettait à table (verset 21 note) pouvait être la place d'honneur à laquelle chacun prétendait, ou encore le fait que nul ne voulait se charger des soins relatifs à l'ablution des pieds, qui était en usage chez les Juifs avant chaque repas. Si telle était la cause de leur dispute, l'acte de profonde humilité qu'accomplit Jésus en lavant lui-même les pieds de tous était encore plus propre à les couvrir de confusion.
Quoi qu'il en soit, ce débat si inconvenant à cette heure avait ses vraies causes dans le pauvre cœur de l'homme ; il a constamment reparu dans l'Eglise et a puissamment contribué à la corrompre.