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9
Mais ceux qui cherchent ma vie pour sa ruine entreront dans les parties inférieures de la terre ;
17
(2 : 1) Et l'Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas ; et Jonas fut dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits.
2
(2 : 3) et il dit : J'ai crié à l'Éternel du fond de ma détresse, et il m'a répondu. Du sein du shéol, j'ai crié ; tu as entendu ma voix.
3
(2 : 4) Tu m'as jeté dans l'abîme, dans le coeur des mers, et le courant m'a entouré ; toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi.
4
(2 : 5) Et moi je disais : Je suis rejeté de devant tes yeux : toutefois, je regarderai encore vers le temple de ta sainteté.
5
(2 : 6) Les eaux m'ont environné jusqu'à l'âme, l'abîme m'a entouré, les algues ont enveloppé ma tête.
6
(2 : 7) Je suis descendu jusqu'aux fondements des montagnes ; les barres de la terre s'étaient fermées sur moi pour toujours ; mais, ô Éternel, mon Dieu, tu as fait remonter ma vie de la fosse.
20
Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures ; mais le fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête.
40
Car, comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits, ainsi le fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
21
Dès lors Jésus commença à montrer à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, et qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens et des principaux sacrificateurs et des scribes, et qu'il fût mis à mort, et qu'il fût ressuscité le troisième jour.
23
et ils le feront mourir ; et le troisième jour il sera ressuscité. Et ils furent fort attristés.
40
et disant : Toi qui détruis le temple et qui le bâtis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es Fils de Dieu, descends de la croix.
63
disant : Seigneur, il nous souvient que ce séducteur, pendant qu'il était encore en vie, disait : Après trois jours, je ressuscite.
64
Ordonne donc que le sépulcre soit gardé avec soin jusqu'au troisième jour ; de peur que ses disciples ne viennent et ne le dérobent, et ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts ; et ce dernier égarement sera pire que le premier.
19
Jésus répondit et leur dit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.
- Beaucoup d'interprètes se sont achoppé à cette expression trois jours et trois nuits, parce que Jésus n'est resté dans la tombe qu'un jour et deux nuits.
M. Godet va jusqu'à dire que dans la teneur qu'elle a chez Matthieu cette parole peut être difficilement mise dans la bouche de Jésus. (Commentaire sur Luc 11.30)
Mais, à les prendre ainsi à la lettre, il faudrait douter de l'authenticité de paroles telles que Marc 8.31 ; Jean 2.19. (Comparer Matthieu 27.63)
De telles évaluations s'expliquent quand on considère que les Hébreux comptent comme un jour toute partie des vingt quatre heures entrant dans l'espace de temps dont il s'agit. On peut aussi y voir la désignation proverbiale d'un court laps de temps. (Comparer Osée 6.2)
- D'après ce verset 40, le signe de Jonas est la mort et la résurrection de Jésus-Christ, préfigurées par le miracle de Jonas. Dans Luc 11.30, le Seigneur ne mentionne pas le séjour de Jonas dans le ventre du grand poisson et dit que "le fils de l'homme sera un signe pour sa génération comme Jonas le fut pour les Ninivites," c'est-à-dire par sa prédication. Celle-ci est mentionne aussi au verset 41 comme motif de la condamnation de cette génération.
Plusieurs interprètes en ont conclu que le verset40 est une explication donnée par l'évangéliste, du signe dont il s'agit, tandis que le Seigneur lui-même n'aurait eu en vue que la prédication du prophète.
Weiss objecte avec raison que cette interprétation n'a aucun fondement dans le texte de Matthieu, car 1° au verset 40, il s'agit d'un signe futur ; 2° le verset 41 qui n'est lié par aucune conjonction au verset 40 n'est pas destiné à donner l'explication du signe de Jonas ; il ouvre un nouvel ordre de pensées, 3° la prédication de la repentante que Jésus fit entendre à sa génération, comme Jonas aux Ninivites, ne pouvait être le signe messianique demandé par les contemporains du Sauveur ; ce signe, ce miracle éclatant, destiné à proclamer qu'il était le Fils de Dieu, leur fut accordé par sa résurrection.
Celle-ci est restée pour son peuple et pour l'Eglise tout entière le signe par excellence, le miracle suprême, fondement de la foi et pierre d'achoppement de l'incrédulité. (Voir la prédication apostolique dans le livre des Actes et dans toutes les épîtres.)