Considérons bien les circonstances dans lesquelles
le Fils de Dieu est entré dans ce monde misérable : que cela
puisse nous apprendre à mépriser les honneurs vains de cette
terre, comparés à la grandeur de Sa piété et de Sa sainteté.Le mystère de Christ s’étant fait « homme », est digne
d'adoration, il ne doit pas être un sujet de curiosité. Il a
été établi que Christ devait être « participant » à notre
nature, bien qu’Il fut malgré cela, pur de la souillure du
péché originel, communiquée à toute la race humaine par Adam.
Observez que Dieu désire guider celui qui Le recherche plutôt
que celui qui n'a aucune considération pour Sa Personne. Le
temps choisi par Dieu pour donner Ses directives à Son peuple
est le moment où ce dernier court à sa perte. Les réconforts
divins procurent plus de joie à l'âme quand celle-ci est dans
la perplexité.
Il est dit à Joseph, que Marie allait donner naissance au
Sauveur du monde. Il devait lui donner le nom de Jésus, ce qui
signifie « le Sauveur ». Le nom de Jésus est semblable à celui
de Josué. Sa signification est claire : ceux que Christ allait
sauver, seraient délivrés de leurs péchés ; ils allaient être
débarrassés de la culpabilité de leur iniquité, grâce à Sa
mort ; le pouvoir du péché allait être anéanti par l'Esprit de
Sa Grâce. En les sauvant du péché, Christ les sauve de la
colère et de la malédiction divines, ainsi que de toute misère
ici-bas, et ce, pour toujours !
Christ est venu pour sauver son peuple, non pas DANS son péché,
mais DU péché ; Il est venu pour racheter les siens parmi les
hommes, pour Lui-même, étant par nature, séparé des pécheurs.
Joseph a exécuté rapidement ce que l'ange du Seigneur lui a
demandé, et ce, sans attendre, de bonne grâce et sans discuter.
Si nous voulons vraiment suivre les instructions générales de
la Parole, nous devons à chaque étape de notre vie, et
particulièrement lors des grandes décisions à prendre, suivre
les directives divines ; nous trouverons alors, dans cette
obéissance la paix et le réconfort !
On sait à combien de controverses cette question a donné lieu, depuis les premiers siècles jusqu'à nos jours. Et pourtant, on peut affirmer qu'elle n'a été posée que dans un intérêt dogmatique et depuis qu'on eut commencé à rendre des honneurs idolâtres à la mère de Jésus, pour laquelle il s'agissait dès lors de revendiquer une virginité perpétuelle.
Plusieurs des Pères de l'Eglise puis tous les catholiques, et plus d'un théologien protestant, ont imaginé de faire de ces frères du Seigneur, soit des enfants de Joseph par un premier mariage, soit des fils de la sœur de Marie, c'est-à-dire des cousins de Jésus.
Cette supposition se heurte au fait que partout dans les évangiles ces frères de Jésus sont nommés, comme ici, avec sa mère. (Luc 8.19 ; Jean 2.12 ; Actes 1.14)
Marc Marc 3.31,32, selon le vrai texte, mentionne ses sœurs.
Les frères de Jésus sont enfin désignés par la voix publique comme enfants de Joseph et Marie. (Matthieu 13.55,56)
Tout porte donc à croire qu'il s'agit de vrais frères de Jésus, et c'est ainsi que se justifie le titre de premier-né qui lui est donné. (Matthieu 1.25, note ; Luc 2.7)
On constate souvent que ceux qui sont au plus près de la connaissance du Salut et de la Grâce, sont des plus négligents sur ces sujets. Nous avons tendance à négliger assez vite ce que nous pensons pouvoir posséder un jour, oubliant que le lendemain ne nous appartient pas. Nous sommes souvent confrontés à des obstacles dans notre travail, certains proviennent même de nos amis ; ceci peut nous préoccuper au point d’oublier l’essentiel : ce qui concerne nos âmes.
Christ était si soucieux de Son ministère ici-bas, qu'aucun autre devoir, fut-il légitime, ne pouvait l'en écarter. L’exercice de la piété ne doit pas nous rendre irrespectueux envers nos parents, ou malveillants envers nos proches, mais ceci ne doit pas constituer une priorité, quand notre devoir plus important, le spirituel, doit être accompli.
Éloignons-nous des hommes, attachons-nous à Christ ! Considérons chaque chrétien, quelle que soit sa condition, comme étant le « frère », la « sœur », ou la « mère » du Seigneur de Gloire ; ayons pour ces chrétiens de l'amour, du respect, de la gentillesse, par égard pour Christ et selon Son exemple !