Follower Méditation 28 - Ce que Christ attend d’un follower - Jérémie Chamard
Ce que Christ attend d’un follower Texte Biblique : Matthieu 16.21-28 (Version NFC) Méditation apportée par Jérémie Chamard Télécharger le …
Les pharisiens et les sadducéens
demandent un signe. (Matthieu 16:1-4)
Jésus donne une mise en garde
contre la doctrine des pharisiens. (Matthieu 16:5-12)
Pierre témoigne que Jésus est le Christ. (Matthieu 16:13-20)
Christ prédit Sa souffrance, et réprimande Pierre. (Matthieu 16:21-23)
La nécessité du désintéressement. (Matthieu 16:24-28)
Nous sommes dans une grande hypocrisie, quand nous négligeons les signes venant de Dieu, en recherchant plutôt ceux que peut produire notre propre imagination...
Christ enseigne à notre cœur l'Esprit de sagesse ; Il « ouvre » notre compréhension, à l'Esprit de révélation, par Sa Parole.
Christ ajouta qu'Il le nommait Pierre, faisant ainsi allusion à sa constance et sa fermeté, à professer la Vérité. Le terme traduit par « roc » (ou pierre dans certaines traductions*), n'est pas le même mot que Pierre, mais il a une signification semblable. Il est complètement faux de supposer que Christ signifiait par là, que la personne de Pierre était « le » roc. Sans aucun doute, Christ Lui-même est ce Roc, le seul, le véritable Fondement de l'église ; et malheur à celui qui tente d'en imposer un autre ! La confession de Pierre est ce roc, en tant que doctrine. Si certains prétendent que Jésus n'est pas le Christ, ils tentent d’affirmer par là, que celui qui Le possède n’est alors aucunement participant de la véritable Église : ils ne cherchent qu’à fourvoyer les autres.
Notre Seigneur annonça ensuite l'autorité dont Pierre allait être investi. Jésus indiqua que l’apôtre allait être le premier « élément » qui allait constituer l’église, avec toute la fraternité qui allait ensuite en découler, parmi ses membres. Il manquait encore aux disciples une certaine aptitude à discerner le « fond » du cœur humain, risquant de ce fait, par leur attitude, de commettre toujours des erreurs, voire certains péchés ; ils furent cependant gardés de tout égarement dans l’annonce de la voie qui mène au salut, à l’obéissance, au comportement du croyant, et celle de la ruine finale qui attend les impies et les hypocrites. Leurs connaissances et leur compétence sur de tels sujets étaient correctes, en accord avec l’enseignement céleste.
Toutes les « solutions personnelles » auxquelles peut prétendre un homme, quel qu'il soit, pour absoudre ou pour prévenir les péchés des hommes, ne sont que blasphèmes et absurdités. Nul autre que Dieu ne peut pardonner l’iniquité.
Les verbes « lier et délier », (verset Matthieu 16:19*) dans le langage commun des Juifs, signifiaient interdire, permettre, ou enseigner ce qui était légal ou illicite.
* Parenthèses ajoutées par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Ceux qui suivent Christ ne doivent pas s'attendre à découvrir des « signes extraordinaires » en ce monde. Pierre appréhendait de savoir que Jésus allait souffrir : en fait, nous nous trompons si, comme l’apôtre, nous évaluons l'Amour et la Patience de Christ selon nos propres critères.
Mis à part le contenu des versets Matthieu 16:22,23, on ne trouve nulle part ailleurs, dans l’Écriture, une parole ou un acte commis par les disciples, qui ait à ce point contrarié Christ.
Quiconque considère que tout ce qui émane de notre personne est bon et qui est convaincu de trop agir pour Dieu, parle en fait le « langage de Satan ». Tout ce qui nous paraît être une tentation menant au péché, doit être repoussé avec horreur, et ne doit pas être suivi. Ceux qui refusent de souffrir pour Christ, sont plus près des hommes que de Dieu...
« Qu'il renonce à lui-même » : si ce renoncement est en soi une dure leçon, celle-ci est plus supportable que ce que notre Maître a subi, pour nous racheter, et nous enseigner.
« Qu'il se charge de sa croix » : la croix mentionnée dans ce texte représente toutes les épreuves que nous sommes susceptibles de subir. Nous estimons souvent qu’il serait plus facile de porter une autre « croix » que celle dont nous sommes chargés : en fait celle que nous portons est la meilleure qui puisse nous convenir et nous devons en tirer le plus de bénéfice possible. Il ne faut pas, par notre folie et notre précipitation, nous charger de jougs étrangers, nous devons « porter notre croix bien haut », quand elle se présente sur notre chemin.
Si un homme veut avoir le titre de disciple, qu'il suive d’abord Christ, se consacrant à sa tâche et son devoir spécifiques. Si toutes les valeurs ici-bas n’ont que peu d’attrait, comparées à la vie que nous possédons, que sont-elles, à plus forte raison, devant la destinée de notre âme : le bonheur ou la misère éternelle !
Des milliers de personnes perdent leur âme pour un gain vraiment insignifiant, pour bénéficier d’une indulgence sans grande valeur, souvent d’ailleurs, par paresse et par négligence. Quelle que soit la raison qui pousse les hommes à abandonner Christ, c'est la rançon de Satan pour leur âme. En fait, une âme vaut plus que tout l’or du monde ! Voila ce que pense Christ à ce sujet ; avant l’épreuve de la croix, Il connaissait déjà le prix des âmes, et Il les a rachetées ; Il ne sous-estimait pas les dangers de ce monde puisque c’est Lui qui l'a créé.
Un pécheur mourant ne peut « acheter » une seule heure supplémentaire de répit, afin de pouvoir bénéficier, de manière ultime, de la Miséricorde divine. Apprenons à « évaluer » correctement notre âme : proclamons Christ, l'unique Sauveur du monde !
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- Mais que signifie la déclaration renfermée dans ce verset ?
Au premier abord, il parait naturel d'expliquer cette expression venir dans son règne, à la lumière du verset 27, et d'entendre par là le retour final de Christ pour le jugement.
Mais alors il y aurait dans cette promesse une grave erreur de fait qu'on ne saurait attribuer au Sauveur, qui connaissait si bien l'avenir le plus lointain de son règne. De là vient que quelques interprètes ont vu l'accomplissement de cette parole dans la ruine de Jérusalem (d'après le Matthieu 24 : ; comparez Matthieu 10.23), d'autres dans la résurrection de Jésus-Christ, d'autres même dans l'histoire de la transfiguration qui suit. (Chrysostome.)
Le plus grand nombre enfin en ont trouvé l'accomplissement dans l'effusion du Saint-Esprit et l'établissement du règne de Christ sur la terre. Et en effet cette vue s'accorde avec les termes dont se servent Marc (Marc 9.1) et Luc (Luc 9.27) pour rendre la même pensée ; l'un dit : "jusqu'à ce qu'ils voient le règne de Dieu venant avec puissance," l'autre, plus simplement encore : "jusqu'à ce qu'ils voient le règne de Dieu."
Or ce règne est venu avec puissance dès la Pentecôte ; il vient sans cesse progressivement, et le retour de Christ n'en sera plus que le couronnement.
Si l'on objecte le mot quelques-uns, attendu que tous les auditeurs de Jésus devaient voir l'accomplissement de cette promesse, c'est là une erreur.
Le règne de Dieu qui s'établit dans les âmes n'est vu que par la foi qui nous y introduit. (Jean 3.3 ; comparez Ie Commentaire de M. Godet sur Luc 9.27)