Au temps de l'Évangile, la prière ne doit pas être
seulement pratiquée dans un lieu spécifiquement réservé, mais
chacun peut prier dans quelque endroit où il se trouve. Nous
devons prier dans nos chambres, en famille, lors de nos repas,
lorsque nous sommes en voyage, dans les rassemblements solennels,
qu’ils soient publics ou privés. Nous devons prier pour les
autres avec amour, l’esprit en paix, sans hypocrisie, ni colère.
Nous devons prier avec foi, en chassant les doutes éventuels et
les vaines pensées.Les femmes qui professent la piété doivent être vêtues avec
modestie, sans apparat ni luxe. Les bonnes œuvres sont le
meilleur des ornements ; celles-ci ont une grande valeur aux
yeux de Dieu. La modestie et la simplicité sont plus de mise
dans les vêtements que l'élégance et la mode ! IL serait bon que
tous ceux qui enseignent sérieusement la piété, gardent une
certaine simplicité vestimentaire. Ils devraient dépenser plus
de temps et d'argent à soulager le malade et l'affligé que dans
leur parure, voire ceux de leurs enfants.
Ne pas exercer tout devoir inhérent à la piété équivaut à être
coupable. Ces pensées ne sont pas sans importance, il s’agit en
fait de commandements divins. Les meilleurs ornements de ceux
qui professent la piété, sont leurs bonnes œuvres.
D'après l’apôtre Paul, il n'est pas permis aux femmes
d'enseigner dans l'église ; l'enseignement est en fait une
fonction qui revêt une certaine autorité. Par contre, les femmes
peuvent et doivent enseigner les principes de la véritable piété
à leurs enfants, dans le cadre familial. Elles ne doivent pas
penser être excusables de ne pas étudier le chemin qui mène au
salut, bien qu'elles ne doivent pas usurper l'autorité
paternelle. Le fait que la femme ait été créée après l’homme
doit la garder dans la soumission, elle fut d’ailleurs la
première à transgresser l’ordre divin...
Ce texte se termine par une parole de réconfort : les femmes
qui persévèreront dans la pondération, seront sauvées en ayant
des enfants : le Messie est en effet né d'une femme ! Les
douleurs particulières (l’enfantement) auxquelles les femmes
sont assujetties, doivent amener les hommes à exercer leur
autorité avec beaucoup de douceur, de tendresse, et
d'affection !
- Au lieu de septante fois sept fois, (490), d'autres traduisent septante sept fois, ce qui est possible d'après le grec qui porte littéralement : septante fois (et) sept. (Comparer Genèse 4.24 où l'on trouve dans les Septante la même indication numérique que dans notre passage.)
Mais septante-sept fois n'est pas un renchérissement naturel sur sept ; ce serait septante fois. La première traduction reste donc la plus probable.